par Sarken - Aujourd’hui, 01:24
- Aujourd’hui, 01:24
#2903693
Je lis beaucoup sur ce forum, et je me rends compte que notre situation est un peu atypique.
Je ne me considère pas vraiment comme candauliste au sens habituel du terme.
Je ne cherche pas à ce qu’un autre fasse mieux que moi, ni qu’il lui procure plus de plaisir.
Ce n’est pas ça, du tout.
Ma femme – que j’appelle ici Maîtresse B. – ne recherche pas plus de plaisir avec lui.
Elle cherche plus de liberté, plus d’intensité, plus de feu intérieur.
Et moi, je suis celui pour qui elle s’enflamme ensuite.
J’ai finit par comprendre qu'en explorant avec un autre, elle a sauvé notre couple à la dérive qui était prêt à se séparer.
En jouant elle a allumé une étincelle qui est devenu un feu.
Aujourd'hui dans notre couple, nous sommes comme de jeunes amants.
Je ressens cette flamme jusque dans mes tripes, la flamme de mon dragon intérieur qui s’embrase à la moindre pensée pour elle.
Oui mes amis, je l’aimais déjà avant mais désormais, j’ai une fascination pour cette femme puissante qui m’excite avec un simple regard.
18 mois de secret. Puis la révélation.
Pendant un an et demi, elle a joué dans mon dos.
Pas avec un amant caché.
Mais avec un soumis bien utile.
Un homme qui la désire, qui obéit, qui chauffe, qui fantasme, qui attend.
Quelqu’un qu’elle a soigneusement gardé sous contrôle.
Un homme dans un désert sexuel profond dans son propre couple et capable d'accepter la moindre miette plutôt que de rester à s'assécher.
Mais elle n'a pas fait ça par manque d’amour pour moi au contraire —
seulement parce qu’elle n’avait pas encore le courage de m’avouer ce qu’elle était en train de devenir (elle n'était pas encore prête à me dévoiler cette noirceur érotique)
Elle n’osait pas me montrer cette part d’elle de peur de voir du dégout dans les yeux de l’homme qu’elle aime.
Quand j'ai découvert la vérité et que tout aurait pu éclater…
j’ai cru m’effondrer.
J’ai eu mal.
Très mal.
Je me suis fait mal pour calmer la douleur intérieur, même quelques secondes.
Puis j’ai découvert quelque chose que je n’avais jamais vu avant dans notre relation :
Maîtresse B. a réveillé sa puissance.
Et j’en étais le réceptacle.
Elle osait enfin se dévoiler à moi et m’aimer encore plus fort.
5jours seulement après le choc, je me souviendrais toute mon existence d’une pipe mythique.
Elle eut lieu sous la douche de notre hôtel où nous avions décidé de nous isoler pour réparer.
Mais je me souviendrais surtout de ma semence pour la première fois propulsée sur son visage,
sur le coin de ses lèvres et sa langue gourmande cherchant à en obtenir plus.
Ce n’est pas un triangle. C’est une ligne claire.
Il n’y a pas trois personnes dans notre lit. Il y a nous deux, et l’ombre d’un outil.
Elle ne le voit pas comme un homme à conquérir, ni même comme un partenaire. Il est là parce qu’elle sait que ses sextos, ses mises en scène, ses jeux… réveillent chez elle sa part sauvage, sa noirceur érotique, et qu’elle me revient plus chaude, plus vivante, plus affamée.
Il n’est qu’un déclencheur, un miroir, un levier.
Pas une menace.
Pas un rival.
Mais un catalyseur.
Ce que j’ai appris à aimer
Il m’a fallu du temps pour digérer les images, les souvenirs, les détails.
Et croyais-moi j’en ai demandé des détails et je les ai tous obtenu.
La transparence, si souvent fantasmé dans les couples est enfin devenu notre vecteur et notre sécurité.
J’ai eu besoin de comprendre la mécanique du jeu :
Elle a mis des règles extrêmement strictes en place et interdiction d’y déroger.
* Il ne la touche pas plus de 10 minutes.
* Il n’y a pas de caresses, pas de tendresse, pas de séduction.
* Préservatif obligatoire
* Pas de 3ème personne
* Rien de public
* Personne ne doit être informé même les proches ou meilleurs amis
* Pas de sodomie,
* Pas de cunilingus
* Pas de fellation
* Pas de caresses
* Pas de baiser
* Interdiction de toucher les seins (Maîtresse B. garde toujours son soutien-gorge)
* Pas de violence
* Elle décide du moment, des règles, des gestes.
* Et elle s’en retire sans attachement, sans émotion, sans dette.
Elle ne lui appartient pas.
Elle lui fait croire qu’elle s’offre pour mieux le contrôler.
Elle l’utilise.
Elle le commande.
Elle ne jouit jamais avec lui
Elle pense à moi avant
Elle pense à moi pendant et à tout ce que je lui ferai après.
Elle se libère avec moi et jouit grâce à notre lien renforcé
Maîtresse B. ne joue pas à être dominée.
Elle joue à dominer sans en avoir l’air.
Elle ne le flatte pas.
Elle ne cherche pas à lui plaire.
Elle cherche juste à l’exciter pour le voir bander parce qu’il la désire.
Elle l’humilie sans jamais le dire.
Elle le rend dépendant d’un rien, un mot, une phrase, une photo, une vidéo, pendant qu’elle se gorge de cette sensation de contrôle.
C’est presque une expérience sociologique :
Comment un homme peut-il être excité par une femme qui le méprise affectueusement, et comment cette femme peut-elle se sentir encore plus désirable en donnant si peu ?
Et moi maintenant dans tout ça ?
Je suis en train de devenir le roi invisible.
Le feu autour duquel elle peut danser sans plus jamais avoir peur de se brûler.
Désormais, je sais tout, je vois tout, je contrôle tout (ou presque).
Je deviens le témoin silencieux, mais omniprésent.
Quand elle me raconte une scène…
Quand elle me dit : « C’est toi que je veux exciter. Pas lui. »
Alors je ressens l’immense puissance de notre lien.
Je bande plus fort.
Je me sens plus vivant.
Je suis le destinataire final de tout ce jeu.
Je suis le Dragon qui se réveille et s’enflamme au moindre mot, au moindre regard, à la moindre allusion.
Et le seul homme qu’elle aime.
Ce n’est pas toujours facile.
Il y a encore des jours où le lion en moi rugit et veux combattre le Dragon pour revenir dans une relation conventionnelle et conditionnée par des centaines d'années.
Des jours où je vois dans l’ombre un rival au lieu d’un outil.
Mais plus j’accepte le jeu, plus je vois clair :
* Ce n’est pas lui qu’elle veut.
* Ce n’est pas lui qu’elle attend.
* Ce n’est pas lui qu’elle désire.
* C’est moi. Toujours moi.
Et aujourd’hui, je suis fier d’aimer une femme aussi libre, aussi puissante, aussi incandescente que Maîtresse B.
Je suis celui qu’elle aime, je suis celui qu’elle choisit.
Celui qui peut tout entendre, celui qui peut tout encaisser, son pilier.
Celui pour qui elle revient, tremblante et rayonnante.
Ce n’est pas du candaulisme classique.
C’est autre chose.
Une forme d’alchimie.
De transformation.
D’accord invisible entre un maître d’orchestre, une maîtresse de scène, et un figurant utile.
Un jeu dangereux, mais incroyablement vivant.
Si vous aussi vous êtes dans une configuration atypique, si vous êtes plus dans le pouvoir que dans la soumission, plus dans le mythe que dans la simple baise, je serais curieux de lire vos histoires.
À bon entendeur…
— S. pour Maîtresse B.
Je ne me considère pas vraiment comme candauliste au sens habituel du terme.
Je ne cherche pas à ce qu’un autre fasse mieux que moi, ni qu’il lui procure plus de plaisir.
Ce n’est pas ça, du tout.
Ma femme – que j’appelle ici Maîtresse B. – ne recherche pas plus de plaisir avec lui.
Elle cherche plus de liberté, plus d’intensité, plus de feu intérieur.
Et moi, je suis celui pour qui elle s’enflamme ensuite.
J’ai finit par comprendre qu'en explorant avec un autre, elle a sauvé notre couple à la dérive qui était prêt à se séparer.
En jouant elle a allumé une étincelle qui est devenu un feu.
Aujourd'hui dans notre couple, nous sommes comme de jeunes amants.
Je ressens cette flamme jusque dans mes tripes, la flamme de mon dragon intérieur qui s’embrase à la moindre pensée pour elle.
Oui mes amis, je l’aimais déjà avant mais désormais, j’ai une fascination pour cette femme puissante qui m’excite avec un simple regard.
18 mois de secret. Puis la révélation.
Pendant un an et demi, elle a joué dans mon dos.
Pas avec un amant caché.
Mais avec un soumis bien utile.
Un homme qui la désire, qui obéit, qui chauffe, qui fantasme, qui attend.
Quelqu’un qu’elle a soigneusement gardé sous contrôle.
Un homme dans un désert sexuel profond dans son propre couple et capable d'accepter la moindre miette plutôt que de rester à s'assécher.
Mais elle n'a pas fait ça par manque d’amour pour moi au contraire —
seulement parce qu’elle n’avait pas encore le courage de m’avouer ce qu’elle était en train de devenir (elle n'était pas encore prête à me dévoiler cette noirceur érotique)
Elle n’osait pas me montrer cette part d’elle de peur de voir du dégout dans les yeux de l’homme qu’elle aime.
Quand j'ai découvert la vérité et que tout aurait pu éclater…
j’ai cru m’effondrer.
J’ai eu mal.
Très mal.
Je me suis fait mal pour calmer la douleur intérieur, même quelques secondes.
Puis j’ai découvert quelque chose que je n’avais jamais vu avant dans notre relation :
Maîtresse B. a réveillé sa puissance.
Et j’en étais le réceptacle.
Elle osait enfin se dévoiler à moi et m’aimer encore plus fort.
5jours seulement après le choc, je me souviendrais toute mon existence d’une pipe mythique.
Elle eut lieu sous la douche de notre hôtel où nous avions décidé de nous isoler pour réparer.
Mais je me souviendrais surtout de ma semence pour la première fois propulsée sur son visage,
sur le coin de ses lèvres et sa langue gourmande cherchant à en obtenir plus.
Ce n’est pas un triangle. C’est une ligne claire.
Il n’y a pas trois personnes dans notre lit. Il y a nous deux, et l’ombre d’un outil.
Elle ne le voit pas comme un homme à conquérir, ni même comme un partenaire. Il est là parce qu’elle sait que ses sextos, ses mises en scène, ses jeux… réveillent chez elle sa part sauvage, sa noirceur érotique, et qu’elle me revient plus chaude, plus vivante, plus affamée.
Il n’est qu’un déclencheur, un miroir, un levier.
Pas une menace.
Pas un rival.
Mais un catalyseur.
Ce que j’ai appris à aimer
Il m’a fallu du temps pour digérer les images, les souvenirs, les détails.
Et croyais-moi j’en ai demandé des détails et je les ai tous obtenu.
La transparence, si souvent fantasmé dans les couples est enfin devenu notre vecteur et notre sécurité.
J’ai eu besoin de comprendre la mécanique du jeu :
Elle a mis des règles extrêmement strictes en place et interdiction d’y déroger.
* Il ne la touche pas plus de 10 minutes.
* Il n’y a pas de caresses, pas de tendresse, pas de séduction.
* Préservatif obligatoire
* Pas de 3ème personne
* Rien de public
* Personne ne doit être informé même les proches ou meilleurs amis
* Pas de sodomie,
* Pas de cunilingus
* Pas de fellation
* Pas de caresses
* Pas de baiser
* Interdiction de toucher les seins (Maîtresse B. garde toujours son soutien-gorge)
* Pas de violence
* Elle décide du moment, des règles, des gestes.
* Et elle s’en retire sans attachement, sans émotion, sans dette.
Elle ne lui appartient pas.
Elle lui fait croire qu’elle s’offre pour mieux le contrôler.
Elle l’utilise.
Elle le commande.
Elle ne jouit jamais avec lui
Elle pense à moi avant
Elle pense à moi pendant et à tout ce que je lui ferai après.
Elle se libère avec moi et jouit grâce à notre lien renforcé
Maîtresse B. ne joue pas à être dominée.
Elle joue à dominer sans en avoir l’air.
Elle ne le flatte pas.
Elle ne cherche pas à lui plaire.
Elle cherche juste à l’exciter pour le voir bander parce qu’il la désire.
Elle l’humilie sans jamais le dire.
Elle le rend dépendant d’un rien, un mot, une phrase, une photo, une vidéo, pendant qu’elle se gorge de cette sensation de contrôle.
C’est presque une expérience sociologique :
Comment un homme peut-il être excité par une femme qui le méprise affectueusement, et comment cette femme peut-elle se sentir encore plus désirable en donnant si peu ?
Et moi maintenant dans tout ça ?
Je suis en train de devenir le roi invisible.
Le feu autour duquel elle peut danser sans plus jamais avoir peur de se brûler.
Désormais, je sais tout, je vois tout, je contrôle tout (ou presque).
Je deviens le témoin silencieux, mais omniprésent.
Quand elle me raconte une scène…
Quand elle me dit : « C’est toi que je veux exciter. Pas lui. »
Alors je ressens l’immense puissance de notre lien.
Je bande plus fort.
Je me sens plus vivant.
Je suis le destinataire final de tout ce jeu.
Je suis le Dragon qui se réveille et s’enflamme au moindre mot, au moindre regard, à la moindre allusion.
Et le seul homme qu’elle aime.
Ce n’est pas toujours facile.
Il y a encore des jours où le lion en moi rugit et veux combattre le Dragon pour revenir dans une relation conventionnelle et conditionnée par des centaines d'années.
Des jours où je vois dans l’ombre un rival au lieu d’un outil.
Mais plus j’accepte le jeu, plus je vois clair :
* Ce n’est pas lui qu’elle veut.
* Ce n’est pas lui qu’elle attend.
* Ce n’est pas lui qu’elle désire.
* C’est moi. Toujours moi.
Et aujourd’hui, je suis fier d’aimer une femme aussi libre, aussi puissante, aussi incandescente que Maîtresse B.
Je suis celui qu’elle aime, je suis celui qu’elle choisit.
Celui qui peut tout entendre, celui qui peut tout encaisser, son pilier.
Celui pour qui elle revient, tremblante et rayonnante.
Ce n’est pas du candaulisme classique.
C’est autre chose.
Une forme d’alchimie.
De transformation.
D’accord invisible entre un maître d’orchestre, une maîtresse de scène, et un figurant utile.
Un jeu dangereux, mais incroyablement vivant.
Si vous aussi vous êtes dans une configuration atypique, si vous êtes plus dans le pouvoir que dans la soumission, plus dans le mythe que dans la simple baise, je serais curieux de lire vos histoires.
À bon entendeur…
— S. pour Maîtresse B.