- 21 oct. 2020, 16:18
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Depuis une quinzaine de jour nous évoquions cette soirée du 20 octobre comme le moment où nous allions découvrir une autre facette du libertinage, et peut être en découvrir encore un peu plus sur nos envies et nos limites. Il ne se passait pas une journée sans qu’une allusion, un décompte, une envie ne soit décrite par rapport à ce moment que nous allions partager avec David.
Je fixais plein d’objectifs à madame, peut être trop mais au moins elle savait qu’elle aurait carte totalement blanche avec lui. Par contre on avait convenu qu’à H-24 on arrêterait d’en parler entre nous pour ne pas se rajouter de pression (bon, nous n’y sommes pas arrivés pour autant)
L’heure d’aller le rejoindre approche, alors que ma femme se prépare, elle m’interdit presque de venir la voir, voulant me réserver la même surprise que pour son amant. Je ne saurais entre autre du coup que dans la voiture qu’elle a enfilé un string et qu’elle a déjà choisi le moment où elle le retirerai.
H-1, nous voilà dans la voiture prêts à partir vers l’inconnu pourtant si familier car nous l’avons imaginé tellement de fois. Notre pacte de ne plus en parler dura une bonne minute et j’assaillais ma femme de questions pour connaître son ressenti et si elle ne regrettait rien. Elle me rassurait, se languissait mais à chaque minute nous rapprochant de lui, elle sentait une boule grossir dans son ventre. Mélange de pression et d’appréhension sûrement.
Plus qu’un petit kilomètre, et le temps de partager une dernière cigarette, et on ne sait même plus lequel est le plus impatient !
Nous voilà devant chez lui, il nous ouvre le portail et vient à notre rencontre, la bise est de rigueur car vis à vis des voisins nous devons paraître un couple d’ami. Je ne deviendrai que plus tard l’ami du couple qu’ils formeront.
Il nous fait visiter rapidement son appartement, nous laisse le choix de la chambre où nous dormirons finalement peut être, et nous nous posons tranquillement, eux sur le canapé et moi en face. Il passa brièvement sa main sur les hanches de ma femme de manière pas anodine, il découvrit ainsi qu’elle portait un string sous sa robe légère. Il évoquât à nouveau le fait qu’elle l’enlève mais elle ignora la question.
Notre programme était chargé, il était temps de renfiler nos manteaux pour rejoindre le restaurant qui avait été réservé, un petit quart d’heure à pied permettrait de continuer les discussions. Les trottoirs étroits m’aidaient dans mes envies, je les laissais deux mètres devant moi et je les regardais discuter quand ma belle pris le bras de son amant du soir. Comme je l’avais souhaité ils se tenaient la main jusqu’à une pause où ils se mirent face à face sans que je puisse voir s’ils se sont embrassés furtivement ou pas. Et quand un peu plus tard je leur ai demandé, ils m’ont répondu presque en coeur « c’est notre secret ».
Mais je crois que c’est vraiment à partir de ce presque baiser que j’ai commencé à bander, une érection qui ne me quittera pratiquement pas de la soirée.
Arrivés au restaurant, la configuration des lieux cassait un peu les plans que chacun de nous deux avions élaborés, et nous nous retrouvions sur une table haute moins propice aux premiers préliminaires que nous avions imaginés. La commande passé, Anna filât aux toilettes et revint quelques instants après, son string roulé dans sa main qu’elle glissat dans la poche de la chemise de son homme du soir. Le ton était lancé mais mis à part quelques jeux de jambes et de mains sur les cuisses tout restait sensiblement sobre. Je les laissais de temps en temps seuls, le temps d’une cigarette mais ils ne pouvaient se lâcher plus. Au moment de partir, je glissais au serveur que je dormais chez mon couple d’ami, ce qui a fait rire notre petit trouple...
Aussitôt dehors, ma femme reprenait la main de son amant et les quelques minutes de marche passèrent assez vite. Seule une halte pour que j’embrasse ma femme dénotait de leur complicité. Je n’entendais pas tout ce qu’ils se disaient mais je les voyais et cela comblait déjà mon excitation.
Arrivés chez lui, madame filait aux toilettes mais ce n’était pas pour soulager une envie pressante, c’était pour nous surprendre avec une robe noire...