- 10 mai 2020, 07:52
#2419858
C'est Eva qui donnait le rythme, et elle prit tout son temps. En début de soirée, aucun de nous n'avait de certitude sur la façon dont pourrait se dérouler cette soirée. Allions-nous juste boire un verre au bar, ou bien aller au bout de notre désir commun et consommer le cocufiage de celui qui avait épousé une femme trop belle et trop sensuelle pour qu'elle pût se contenter d'un seul homme ?
La magie avait opéré, et celle qui détenait seule le pouvoir de décision sur la suite des événements n'entendait pas faire les choses à moitié. Elle comptait bien prendre tout son temps pour savourer ces moments, faire sentir aux deux hommes présents la force du pouvoir qu'elle exerçait sur eux. Et à aucun moment ils ne tentèrent de résister.
Voilà deux heures qu'elle me tenait en haleine, ne cessant de se lover contre ma queue, dure à en être douloureuse, se frottant dessus, la prenant dans ses mains, dans sa bouche... Je dégustais des yeux, des doigts et de la langue son corps splendide, sa peau soyeuse, son intimité dont le goût délicat emplissait ma bouche et m'enivrait...
Elle faisait durer son plaisir, le mien, et celui de son mari tout autant. Il avait voulu du cocufiage, elle lui en donnait ! Longuement, effrontément, éhontément. Assis dans un fauteuil juste à côté du lit, il ne sortait de son silence que de temps en temps pour dire à sa reine combien il l'admirait et l'aimait dans ces moments.
Lorsqu'elle estima que le moment était venu, Eva sut très bien me le faire comprendre et m'attirer en elle. Cette queue avec laquelle elle jouait depuis si longtemps avec gourmandise, la tenant en permanence au bord de l'explosion, elle voulait désormais la sentir en elle, toute entière, à des profondeurs inaccessibles au modeste outil de son mari.
Lui, était en extase, bouleversé et fasciné par le spectacle de sa reine qui s'offrait à cet inconnu rencontré le soir même pour la première fois. Elle l'avait autorisé à se masturber, et je voyais bien qu'il essayait de se contrôler pour ne pas jouir trop vite en entendant son plaisir à elle, qui gémissait sous mes assauts.
De cette phase, je ne me souviens que d'images confuses et mêlées, comme l'étaient nos deux corps qui ne faisaient plus qu'un. Il y avait bien longtemps que j'avais renoncé à garder la tête froide. Je me souviens cependant d'un moment précis, où je la possédais en levrette. M'avisant que nous étions tournés face au cocu, je me suis penché en avant pour caresser la nuque d'Eva, et je lui ai saisi les cheveux en lui disant "regarde ton mari, regarde-le bien en face, pendant que je suis en train de te prendre...". Ils restèrent ainsi plusieurs secondes, les yeux dans les yeux, tandis que son corps à elle ondulait sous l'effet des coups de reins par lesquels je la faisais mienne.
Est-ce avant ou après cet instant que le cocu a joui ? J'avoue que je ne sais plus, tout cela est confus dans ma mémoire. Je me souviens juste de l'avoir entendu gémir un peu piteusement, tandis que j'allais et venais dans son épouse, devenue ma femme le temps d'une soirée.
La résistance humaine a ses limites, et les miennes ont été repoussées très loin ce soir-là, avant que finalement je jouisse à mon tour, dans une ultime poussée. Eva et moi sommes alors restés enlacés un long moment, épuisés l'un comme l'autre, attendant de retrouver notre souffle et quelques forces. Puis elle se releva, se rhabilla, reprit son manteau et son cocu et rentra chez elle.
Nous avions fait connaissance au bar de l'hôtel peu avant 21h00, et il était presque 2h00 quand je me retrouvai seul dans ma chambre, sur un nuage, avec l'impression de sortir d'un rêve...