- Hier, 22:53
#2905363
La suite, donc, par l’amant que j’étais alors — pour graver dans ces mots l’éclat de cet instant.
Après cette grâce partagée, nous eûmes, un week-end, l’opportunité de nous retrouver à trois. Mais laissons de côté ces autres épisodes pour nous attarder sur l’une de leurs visites dans ma région.
Ils étaient installés, en famille, dans un village vacances. Un samedi après-midi, leurs enfants occupés ailleurs, je me rends dans leur logement. L’occasion ? Un moment seul avec L., arrangé par K., qui cédait là à l’appel de son fantasme candauliste. J’entre dans la chambre. K. en sort, nous laissant pour la première fois face à face.
Les précautions prises, les tests passés, je touche enfin au Graal. À cet instant, j’ai l’impression de posséder L. tout entière. Nos corps s’épousent, se fondent. Nos bouches, comme deux silex, se répondent. Nos mains explorent, tantôt guidées par une connaissance intime, tantôt surprises par la découverte. Ses seins, joyaux de sensualité, ses tétons gonflés de désir, réagissent à mes caresses. Mon sexe, mon gland, s’animent sous ses prouesses buccales. Même mon anus devient le terrain de son attention. Et son sexe, son anus, à leur tour, enflamment mes sens.
Puis vient la pénétration, apothéose de plaisir. Son sexe s’éveille au contact du mien, vibrant, se contractant au rythme de ses gémissements envoûtants. J’ai L. au bout de mes doigts, de mon corps. Ses jambes écartées, offertes, je l’imprime en moi comme un plaisir hors du temps, tout en l’embrassant. La position change : une levrette fiévreuse s’impose, mes mains malaxant ses seins.
Soudain, emporté par l’intensité, mon plaisir monte, irrépressible. Elle me l’ordonne, presque. Je jouis en elle, entièrement, comme aspiré par sa bouche d’or, qui boit l’essentiel de moi. Il est temps, alors, de m’effacer. De laisser K. reprendre sa place auprès de cette femme, merveilleuse, toujours.
A suivre...
PS : K. a capté, depuis le couloir, un enregistrement sonore de ce moment.