- 04 mai 2020, 06:56
#2418338
Déjà dit cent fois, mais certains continuent à confondre.
Le cuckolding est une variante bien particulière du candaulisme, et la plupart des candaulistes ne sont pas du tout dans le jeu de cuckolding.
Le cocufiage dont nous parlons ici n'a que peu de choses à voir avec le sens usuel du mot, qui désigne une relation extra-conjugale en cachette du mari. Ici, au contraire, le mari est au courant et en tire satisfaction.
Le cuckolding contient une part très importante de domination/soumission. Le cocu est soumis (à des degrés divers) à son épouse. Elle est libre de s'envoyer en l'air avec les hommes qui lui plaisent, en présence ou pas de son mari, mais lui n'a généralement pas le droit de toucher à une autre femme. Elle a toutes les libertés sexuelles, il n'en a aucune.
Souvent (mais pas systématiquement), le mari est rabaissé par des comparaisons humiliantes avec les amants. Il est souvent porteur d'une cage de chasteté, symbole très fort de la perte de sa liberté sexuelle, puisque c'est désormais son épouse qui décide s'il est autorisé à bander ou pas. Par ce moyen, elle lui interdit toute possibilité d'éjaculer pour la durée qu'elle aura décidé. Le port de la cage est une castration.
Le plaisir du cocu passe par la soumission à sa femme, et la frustration sexuelle qui lui est imposée est pour lui une source permanente d'excitation et de plaisir.
Il ne faut pas s'y tromper, ce lien de dominant à dominé, parfois de maître à esclave, constitue un lien très fort au sein du couple. Ce n'est pas la marque d'un couple désuni, bien au contraire. Même lorsque la femme impose à son cocu des situations ou des propos extrêmement humiliants, ça n'est pas du mépris.
Tout cela est extrêmement cérébral, et incompréhensible pour les esprit superficiels.