- 22 août 2018, 15:13
#2201048
Bonjour
Je viens ici après hésitation à se livrer de façon intime sur un forum. Mais l’anonymat aidant, je franchis ce petit pas.
Comme beaucoup j’écris pour vous faire part de ma situation et essayer peut-être de trouver réponse à mes interrogations… auprès d’épicuriens plus érudits qui me liront !
J’ai découvert il y a quelques années ce désir lancinent appelé candaulisme… même si je n’aime pas toujours les –isme. En tout état de cause, et même si cela correspond à un fantasme et désir réel chez moi, ce n’est en aucun cas un art de vivre et cela demeure plus une approche coquine de l’ordre du jeu et de l’exceptionnel (un peu « subversive » et bigrement excitante pour moi).
Mâturant ce désir grandissant j’ai donc bien entendu, non sans quelque appréhension, évoqué ce fantasme avec ma bien-aimée. Après un peu de surprise - compréhensible - de sa part, et des interrogations sur ce qui pouvait motiver cette envie, les langues se sont petit à petit déliées et ce sujet a été évoqué au-delà de l’aspect fantasmatique.
Ainsi il y a 4 ans, j’ai proposé à ma chère et tendre de franchir le pas… pour essayer ! A ma surprise, je n’ai pas trouvé de résistance à cette demande et malgré une appréhension naturelle du « comment ça peut se passer », nous avons acté d’essayer de chercher un complice pour un trio (cette question m’étant plutôt dévolue !).
Après inscriptions sur un site de rencontre dédié et de nombreux échanges (pas tous très classes ), le choix s’est porté sur un complice de nos âges (40 ans), déjà expérimenté et plutôt « rassurant » pour cette forme d’initiation.
Après l’avoir moi-même rencontré autour d’un café, nous avons convenu d’une rencontre à l’hôtel. Ainsi, le jour dit (et non sans doute sur notre capacité à aller au bout les uns et les autres), nous avons réservé une chambre d’hôtel où ce complice nous a rejoint.
Je passe ici sur les détails de cette rencontre qui s’est plutôt bien passée à quelques réserves près (et pas complètement anodines) :
- D’abord sur le physique du complice. Si celui-ci a été délicat, sympa et attentif, il n’en reste pas moins que son physique n’était pas forcément celui qui correspondait le plus aux attendus de ma compagne. De ce point de vue, je prends ma part ayant sans doute privilégié le contact et le savoir-être au physique.
- Ensuite, le cadre de l’hôtel (choisi par le complice) qui n’était pas du meilleur gout.
- Enfin, ma douce s’est dite un peu étonnée du peu d’excitation qu’elle semblait percevoir de ma part. En effet, j’ai été un peu subjugué et sans voix de la voir avec un autre. Pas de regret au contraire ni de déplaisir, mais simplement quelque chose de nouveau et pas simple non plus à vivre même qu’on en est l’initiateur. Bref, pour être trivial, je n’ai peut-être pas autant bandé qu’elle l’aurait imaginée alors que je peux vous assurer que j’étais aux anges !
Il n’en reste pas moins que j’ai la faiblesse de penser que ce fut un bon moment pour nous trois avec l’idée de faire mieux une prochaine fois et avec un autre complice. Je pensais même que les choses en resteraient là pour quelques temps de « digestion » mais je fus surpris le lendemain soir en rentrant du travail de découvrir ma belle, connectée sur le site de rencontres avec le dit complice de l’hôtel, en dial et en train de se caresser. Ces images restent pour moi indélébiles et une source aujourd’hui encore d’excitation.
Dès lors, je pensais que forts de cette première expérience, nous aurions continué à notre rythme d’explorer ces fantaisies sans presser ni en faire un mode de vie loin de là.
Pourtant, j’ai été surpris finalement de constater que la porte entrouverte s’est ensuite très vite refermée. Et c’est là que mes interrogations se font jour car je n’ai finalement jamais pu « faire véritablement le bilan » de cette rencontre sauf à ce qu’elle évoque - et je l’entends – le fait qu’il n’était pas à son gout physiquement.
Cependant, je demeure convaincu qu’elle a pris du plaisir lors de cette rencontre même si je n’envisageais pas pour autant de recontacter ce même complice par une nouvelle « séance ». Pourquoi de plus s’etre connectée le lendemain si cette expérience était réellement déplaisante pour elle ?
Bref, aujourd’hui j’ai le sentiment d’être retourné au point de départ (cette expérience a eu lieu en 2013) et d’être parfois très lourd avec mes évocations régulières - dans nos ébats par exemple quand j’évoque d’autres mains, une autre bouche ou un autre sexe -. Cela ne suscite jamais de réprobation désagréable de sa part mais au mieux un sourire et au pire une remarque disant que je suffis à son plaisir.
Bien entendu, je n’entends pas la forcer les choses plus que ça mais j’ai une pointe d’inachevé et d’incompréhension suite à cette première expérience.
Problème de l’image que cela peut renvoyer de soi quand on est une femme ? Forme de « honte » ou de culpabilité ? Ou alors est-ce moi qui suis aveuglé par mon désir toujours aussi présent mais qui ne susciterait en vérité aucune excitation de ma bien-aimée ? N’aurait-elle que fait cela que pour me faire plaisir (et ce dont je lui suis déjà reconnaissant) ?
Voilà, désolé c’était un peu long mais je suis réellement preneur de points de vue expérimentés sur le sujet ou de témoignages similaires pouvant éclairer ma lanterne
Cpleuni (version Monsieur
PS : je n’exclus pas de faire lire ce message à la principale intéressée pour susciter des éléments de compréhension… ou des soupirs
Je viens ici après hésitation à se livrer de façon intime sur un forum. Mais l’anonymat aidant, je franchis ce petit pas.
Comme beaucoup j’écris pour vous faire part de ma situation et essayer peut-être de trouver réponse à mes interrogations… auprès d’épicuriens plus érudits qui me liront !
J’ai découvert il y a quelques années ce désir lancinent appelé candaulisme… même si je n’aime pas toujours les –isme. En tout état de cause, et même si cela correspond à un fantasme et désir réel chez moi, ce n’est en aucun cas un art de vivre et cela demeure plus une approche coquine de l’ordre du jeu et de l’exceptionnel (un peu « subversive » et bigrement excitante pour moi).
Mâturant ce désir grandissant j’ai donc bien entendu, non sans quelque appréhension, évoqué ce fantasme avec ma bien-aimée. Après un peu de surprise - compréhensible - de sa part, et des interrogations sur ce qui pouvait motiver cette envie, les langues se sont petit à petit déliées et ce sujet a été évoqué au-delà de l’aspect fantasmatique.
Ainsi il y a 4 ans, j’ai proposé à ma chère et tendre de franchir le pas… pour essayer ! A ma surprise, je n’ai pas trouvé de résistance à cette demande et malgré une appréhension naturelle du « comment ça peut se passer », nous avons acté d’essayer de chercher un complice pour un trio (cette question m’étant plutôt dévolue !).
Après inscriptions sur un site de rencontre dédié et de nombreux échanges (pas tous très classes ), le choix s’est porté sur un complice de nos âges (40 ans), déjà expérimenté et plutôt « rassurant » pour cette forme d’initiation.
Après l’avoir moi-même rencontré autour d’un café, nous avons convenu d’une rencontre à l’hôtel. Ainsi, le jour dit (et non sans doute sur notre capacité à aller au bout les uns et les autres), nous avons réservé une chambre d’hôtel où ce complice nous a rejoint.
Je passe ici sur les détails de cette rencontre qui s’est plutôt bien passée à quelques réserves près (et pas complètement anodines) :
- D’abord sur le physique du complice. Si celui-ci a été délicat, sympa et attentif, il n’en reste pas moins que son physique n’était pas forcément celui qui correspondait le plus aux attendus de ma compagne. De ce point de vue, je prends ma part ayant sans doute privilégié le contact et le savoir-être au physique.
- Ensuite, le cadre de l’hôtel (choisi par le complice) qui n’était pas du meilleur gout.
- Enfin, ma douce s’est dite un peu étonnée du peu d’excitation qu’elle semblait percevoir de ma part. En effet, j’ai été un peu subjugué et sans voix de la voir avec un autre. Pas de regret au contraire ni de déplaisir, mais simplement quelque chose de nouveau et pas simple non plus à vivre même qu’on en est l’initiateur. Bref, pour être trivial, je n’ai peut-être pas autant bandé qu’elle l’aurait imaginée alors que je peux vous assurer que j’étais aux anges !
Il n’en reste pas moins que j’ai la faiblesse de penser que ce fut un bon moment pour nous trois avec l’idée de faire mieux une prochaine fois et avec un autre complice. Je pensais même que les choses en resteraient là pour quelques temps de « digestion » mais je fus surpris le lendemain soir en rentrant du travail de découvrir ma belle, connectée sur le site de rencontres avec le dit complice de l’hôtel, en dial et en train de se caresser. Ces images restent pour moi indélébiles et une source aujourd’hui encore d’excitation.
Dès lors, je pensais que forts de cette première expérience, nous aurions continué à notre rythme d’explorer ces fantaisies sans presser ni en faire un mode de vie loin de là.
Pourtant, j’ai été surpris finalement de constater que la porte entrouverte s’est ensuite très vite refermée. Et c’est là que mes interrogations se font jour car je n’ai finalement jamais pu « faire véritablement le bilan » de cette rencontre sauf à ce qu’elle évoque - et je l’entends – le fait qu’il n’était pas à son gout physiquement.
Cependant, je demeure convaincu qu’elle a pris du plaisir lors de cette rencontre même si je n’envisageais pas pour autant de recontacter ce même complice par une nouvelle « séance ». Pourquoi de plus s’etre connectée le lendemain si cette expérience était réellement déplaisante pour elle ?
Bref, aujourd’hui j’ai le sentiment d’être retourné au point de départ (cette expérience a eu lieu en 2013) et d’être parfois très lourd avec mes évocations régulières - dans nos ébats par exemple quand j’évoque d’autres mains, une autre bouche ou un autre sexe -. Cela ne suscite jamais de réprobation désagréable de sa part mais au mieux un sourire et au pire une remarque disant que je suffis à son plaisir.
Bien entendu, je n’entends pas la forcer les choses plus que ça mais j’ai une pointe d’inachevé et d’incompréhension suite à cette première expérience.
Problème de l’image que cela peut renvoyer de soi quand on est une femme ? Forme de « honte » ou de culpabilité ? Ou alors est-ce moi qui suis aveuglé par mon désir toujours aussi présent mais qui ne susciterait en vérité aucune excitation de ma bien-aimée ? N’aurait-elle que fait cela que pour me faire plaisir (et ce dont je lui suis déjà reconnaissant) ?
Voilà, désolé c’était un peu long mais je suis réellement preneur de points de vue expérimentés sur le sujet ou de témoignages similaires pouvant éclairer ma lanterne
Cpleuni (version Monsieur
PS : je n’exclus pas de faire lire ce message à la principale intéressée pour susciter des éléments de compréhension… ou des soupirs