- 04 mai 2019, 06:19
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Bonjour à tous,
Quelques nouvelles après cette longue période d’absence.
Le candaulisme, c’est des hauts et des bas. C’est en tout cas ce qu’il ressort de beaucoup de témoignages de ce site. J’en profite d’ailleurs pour remercier tous les contributeurs sans qui la compréhension de ce fantasme aurait été bien compliquée. Les témoignages des uns et des autres constituent à la fois une bonne source de motivation et une banque de conseils que l’on ne trouve pas ailleurs.
Nous avons donc continué à entretenir notre fantasme, de manière plus ou moins régulière, et toujours dans l’intimité de la chambre à coucher. C’est ce dernier point qui nous a mené vers une période de « bas ». En effet, je n’arrivais pas à comprendre qu’alors qu’elle était tellement ouverte lorsque nous étionsau lit, il soit impossible d’en discuter à côté. Elle me disait être prête à passer au réel dans l’intimité, et affichait un désengagement total une fois nos galipettes terminées. Bref, elle était bien prête, mais au final je me sentais très seul pour transformer l’essai... j’en ai déprimé : perte de libido, l’envie de ne plus avoir aucune envie, car cela était trop pesant pour moi. L’envie de ne plus avoir à côtoyer ce fantasme, ni d’avoir à affronter toute chose qui pourrait attiser mes pulsions, d’où la suppression de toutes les photos sur ce post. Nous avons fini par avoir une conversation à bâtons rompus. Elle s’est excusée en me disant qu’elle n’avait pas compris à quel point c’était important pour moi. Elle m’a confirmé qu’elle se sentait prête à passer à l’acte (surtout si le mec est bien fait, dixit), qu’elle en avait envie, mais que, ce que je n’avais pas compris, ce n’était pas un « besoin » pour elle, car sexuellement tout allait très bien entre nous. J’ai compris que nous fonctionnions différemment : moi excité par la tempête cérébrale que provoque ce fantasme, elle davantage par le plaisir physique pur. D’où l’absence de besoin : pourquoi ressentir le besoin de quelque chose que l’on a déjà ? Logique...
Elle m’a donc confirmé que le passage au réel était une chose tout à fait envisageable, mais que la partie « logistique » ne l’intéressait pas. Moi non plus ceci dit, mais il faut savoir ce que l’on veut. Nous avons donc convenu que je me chargerais de trouver quelqu’un (merci au site partenaire), que je lui proposerais pour approbation (le physique est important). De mon côté, je tenais absolument à pouvoir rencontrer cette personne en amont. Parce que même si la première impression est bonne, la frontière créée par un écran me semble ne pas pouvoir laisser présager d’un bon feeling.
Et voilà, j’ai pour la première fois rencontré un homme pour évoquer cette possibilité. Excellent premier contact, même si, comme je lui ai avoué, j’ai dû énormément prendre sur moi pour me rendre à notre rendez-vous, et qu’il est, au moins au début, très étrange de parler de soit, de ses envies sexuelles, avec un parfait inconnu.
Nous en avons débriefé en couple à mon retour. J’ai adoré pouvoir parler librement avec elle de cette rencontre. Aucune gêne entre elle et moi, et même des échanges assez drôles. J’ai trouvé électrisant d’entendre la femme que j’aime plaisanter sur la façon dont elle sucerait une autre queue que la mienne, à l’heure de l’apéro, sans aucune gêne de sa part et sans aucune jalousie de mon côté. Nous avons bien ri. Et nous avons même consulté nos agenda pour trouver une date. Petite anecdote, alors que nous avions cerné une possibilité sur une date au mois de juin, elle me lance : « ça tombe bien, j’ai rendez-vous chez l’esthéticienne la veille. » J’adore !
Bref, je suis regonflé à bloc.