- 25 sept. 2012, 11:15
#1203327
je pense que le raisonnement de EvaBovary ici est exact, les hommes qui découvrent et acceptent leur candaulisme en viennent tres vite a etre très fidele a leur femme sans qu'ily ait besoinde les y obliger, je pense que lorsque le mari constate que sa tendre epouse a de multiples rapports sexuels avec differents et plus ou moins nombreux mâles, il se trouve rassuré par cette situation et il ne pense plus a chercher d'autres femelles, la sienne lui suffit amplement puisu'il n'est même pas capable de la satisfaire pleinement, qu'il lui faut l'aide de mâles mieux pourvus ou a tout le moins plus performants et plus capables d'apporter a son epouse la jouissance qu'elle est en droit d'attendre,
Il aime cette espece de soumission aux desirs de sa femme, il admet humblement son inferiorité flagrante par rapport au potentiel sexuel de sa femme et trouve normal qu'elle aille chercher ailleurs le complément qui lui manque, nos epouses ont besoin de plusieurs hommes alors que l homme peut se contenter d une seule quil n'arrive d'ailleurs pas a combler tout seul car ça lui est impossible, jamais un homme aussi doué soit il ne pourra assouvir tous les desirs de sa femme il est sain de reconnaitre cette superiorité ecrasante de la femem, c'est la nature qui a voulu cela et pas seulement sur le plan sexe.
EvaBovary a écrit :J'ai une interprétation un peu différente du titre, que conforte la première intervention de Cassandra. Le candaulisme est une absence d'économie amoureuse car il reconstruit un champs potentiellement infini de plaisir amoureux, rompu par l'angélisme utopique de la fidélité sexuelle. Ce mot est d'ailleurs plein de confusion, car on peut être fidèle à ses engagements et donc son mari sans pour autant avoir une relation sexuelle exclusive avec lui.
L'homme a construit cette exigence d'exclusivité par peur de ne pas pouvoir satisfaire sa belle, dans un réflexe malthusien d'organiser une économie de pénurie, tant ses capacités de jouissance sont misérables par rapport à celles des femmes. Le candaulisme rompt le cercle et réintroduit une économie amoureuse de plénitude. La question pour nous en tant que femme est de comprendre pourquoi certains hommes y trouvent du plaisir et l'acceptent.
En fait, je suis persuadée que le candaulisme est vieux comme l'animalité, bien avant que les hommes puissent en avoir conscience. Dans toutes les tribus, humaines et animales, ou presque, le droit de jouir sans limite est le privilège du mâle dominant. Les autres mâles subissent sa loi, et d'aucuns prennent plaisir à satisfaire le dominant en lui offrant leur belle. L'envie de pouvoir est en grande partie motivée par cette envie pour certains d'accéder à la jouissance sans limite. Mais là se referme le piège de la piètre économie masculine. Le dominant ne peut pas être à la hauteur de son désir fantasmé. Il lui faut une cour ou des eunuques pour satisfaire ces femmes de son harem potentiel. Le candaulisme constitue une solution élégante pour briser cette économie de pénurie, dans un plaisir partagé. Il n'est pas surprenant que le concept fasse florès, car c'est un principe économique durable, "substainable" disent les anglosaxons avec beaucoup plus de précision.
En effet, je suis, comme Cassandra "de celles qui pensent que nous avons en nous un potentiel infini d'amour et que celui que l'on éprouve pour la personne avec qui l'on vit ne perd rien à rayonner vers plusieurs partenaires".
Pour autant, on pourrait imaginer que je laisse la même liberté à mon mari. Il n'en est rien. Ces ressources sexuelles bien que généreuses, sont bien modeste et surtout limitées, et l'économie bien pensée veut que je m'en réserve l'exploitation exclusive, ce qu'il accepte bien volontiers.
Cassandra évoque avec beaucoup de talent, la jalousie, la souffrance possible du mari là je ne retiens qu'un discours éthologique qui fonde la vision de cette économie amoureuse. Pour autant mon plaisir, et la plénitude que m'apporte cette situation est la même. Même si je regrette que les hommes ne sachent souvent pas mettre des mots sur les désirs qui les habitent.
je pense que le raisonnement de EvaBovary ici est exact, les hommes qui découvrent et acceptent leur candaulisme en viennent tres vite a etre très fidele a leur femme sans qu'ily ait besoinde les y obliger, je pense que lorsque le mari constate que sa tendre epouse a de multiples rapports sexuels avec differents et plus ou moins nombreux mâles, il se trouve rassuré par cette situation et il ne pense plus a chercher d'autres femelles, la sienne lui suffit amplement puisu'il n'est même pas capable de la satisfaire pleinement, qu'il lui faut l'aide de mâles mieux pourvus ou a tout le moins plus performants et plus capables d'apporter a son epouse la jouissance qu'elle est en droit d'attendre,
Il aime cette espece de soumission aux desirs de sa femme, il admet humblement son inferiorité flagrante par rapport au potentiel sexuel de sa femme et trouve normal qu'elle aille chercher ailleurs le complément qui lui manque, nos epouses ont besoin de plusieurs hommes alors que l homme peut se contenter d une seule quil n'arrive d'ailleurs pas a combler tout seul car ça lui est impossible, jamais un homme aussi doué soit il ne pourra assouvir tous les desirs de sa femme il est sain de reconnaitre cette superiorité ecrasante de la femem, c'est la nature qui a voulu cela et pas seulement sur le plan sexe.