[lepellerin]

Je découvre ce site et je voulais vous faire part de ce témoignage qui, semble-t-il fait écho à d’autres…

Ma femme et moi sommes mariés depuis 20 ans.
Il y a une dizaine d'années, après une dépression de ma part, elle s’octroya un écart amoureux avec un collègue de travail qui l'a courtisait. Au bout de plusieurs semaines, j’appris leur relation en tombant sur des mails. Face aux preuves, elle m'avoua tout. J'étais anéanti.
Tout cela est très banal, hélas. Ce qui l’est moins, ce sont les conséquences que l’événement eut sur notre relation et que ni elle ni moi n'avions prévues. Devant l’étendue de ma souffrance, devant mon incapacité à la quitter et ma peur absolue de la perdre, sans doute prit-elle conscience de son pouvoir sur moi et des avantages qu’elle pouvait en tirer. Les mois qui suivirent en furent la démonstration. Non seulement, elle continua à voir son amant, mais elle ne s'en cachait plus. Elle sortait souvent, s'amusait à tester mon incapacité à lui résister, usait de ses charmes sur moi pour aller toujours plus loin. J’étais à ses pieds. Je me voyais sombrer en même temps que ma fascination pour elle grandissait.
Quelques semaines plus tard, le jour de mon anniversaire marqua un tournant : nous devions sortir tous les deux, mais elle passa une grande partie de la journée au lit avec son amant et lorsqu'elle revint, elle m’allongea sur le sol, baissa sa culotte et colla son sexe sur ma bouche d’où perlait encore du sperme. Ce fut un choc émotionnel inouï : je pris conscience que mon amour pour elle n’avait plus de limite. Notre relation candauliste commença ainsi. Depuis, ma femme a des aventures multiples. Si les chiffres sont vulgaires, ils donnent une idée : près de 300 amants en dix ans. Loin de l'éloigner de moi, sa liberté sexuelle m’a rendu plus dépendant d’elle que je ne l’ai jamais été. Il me faut l’admettre : jamais aussi elle n'a été plus belle, plus rayonnante, plus courtisée. C’est comme si elle était née une seconde fois. C'est une garce absolue, mais d'un genre très particulier. Une sorte de putain romantique, qui ne craint pas d’éprouver de l’amour pour ses amants. Notre relation baigne dans un érotisme électrique permanent où il n’y a plus ni bien ni mal et la hauteur de mon désir est à la mesure des gouffres dans lesquels elle me plonge : vertigineux. Peut-on sortir indemne d'une telle vie ? De cette absence de limite dans "l'enfer" qu'elle déclenche ?

[lepellerin]

Vous ne croyez pas si bien dire... mon nouveau post à l'instant, y fait écho...

[cocu56]

une douce descente aux enfers ds le delice du candaulisme ingerable par la sensiblite d'un cocu amoureux!

[lepellerin]

Merci pour vos mots. Ils me sont d’un certain soutien…
Suis-je un cocu heureux, malheureux ? Je ne sais pas, les choses ne se posent pas aussi distinctement et ne paraissent simples que de l’extérieur.
Une chose est sûre : le magnétisme érotique que dégage ma femme éclipse toute autre réalité. Auprès d’elle, les frontières du bien et du mal sont abolies : elle pourrait faire les pires choses (et elle les fait parfois), elle n’en reste pas moins fascinante à mes yeux. Voilà une chose qui S’IMPOSE à moi et contre laquelle je ne peux rien.
Il est évident que le spectacle de son épanouissement amoureux me comble au plus haut point. Vivre dans la « lumière » d’une telle femme n’est pas rien dans une vie d’homme et m’électrise littéralement. Qu'elle soit électrisée elle-même par son pouvoir érotique et par les perspectives infinis de plaisir et de transgression que ce pouvoir lui offre ne fait aucun doute...
Mais il me faut admettre aussi que si rien ne me paraît plus fascinant que sa capacité à jouir de toute chose, fusse en passant de lit en lit, il y a à chaque fois une certaine souffrance à la laisser partir et à la savoir dans les bras d’un autre.
Comment résumer cela ? En vous disant que malgré ce fond de douleur toujours neuf – un peu comme si c’était la première fois à chaque fois - l’amour que je lui voue va crescendo et ajoute à cette douleur un bonheur qui la dépasse.
Suis-je vraiment clair ?

[lepellerin]

À sa manière, oui. Elle a pris à son compte le pouvoir de fascination qu'elle a sur les hommes... et sur moi en particulier. Ce n'est plus moi qui lui octroie ses libertés amoureuses, c'est elle qui me les impose. C'est comme si je lui avais révélé la suprématie d'une réalité féminine qui est plus grande que moi et dont elle seule dispose maintenant, au-delà des limites que j'avais pu y mettre. Rien ne l'arrête. Elle peut aujourd'hui me faire accepter, en me plongeant dans un état de fascination et de désir accru (elle a des arguments pour ça), toutes ses désirs et toutes ses volontés. Il me faudrait dire tant de choses...