- 15 sept. 2011, 19:15
#767202
pline a écrit :Ma femme et moi sommes mariés depuis 15 ans et « candaulistes » depuis 5.
Pour moi, le terme importe peu (autant que les cases dans lesquelles les mots ou les conventions voudraient nous faire entrer). Le fait est que je suis, depuis notre rencontre, TOTALEMENT ADDICT À MA FEMME et que le candaulisme est une étape ou un degré, parmi d’autres, de cette addiction.
Comment en suis-je arrivé à cette tolérance ? Consciente de son charme sur les hommes, et pour commencer sur moi, ma femme a, avec mon assentiment, élargi le cercle de sa vie sensuelle et goûté au bout de 10 années de vie commune aux plaisirs de l'infidélité. Une prédisposition de ma part sans doute, faite d'éléments dont la contradiction s’est avérée étrangement stimulante : fierté de vivre auprès d'une femme que les hommes désirent, confiance en son amour, incapacité à résister à son sex-appeal assumé, mais aussi intensité amoureuse générée par la peur de la perdre, etc.
Pourtant, au milieu de ce tableau idyllique, un problème est apparu et ne cesse de se creuser à mesure que ma femme s'émancipe. Plus son indépendance sexuelle grandit, plus la mienne se rétracte ! Ses expériences avec ses amants lui donnent une puissance d'attraction supérieure à celle qu’elle avait lorsque je l'ai connu. Et tandis qu'elle goûte la diversité et la richesse d'autres relations que la nôtre, mon existence personnelle se réduit peu à peu à mon désir d’elle.
c'est normal à mon avis, j'ai subi la meme chose Mais dis moi ta femme s'en aperçoit elle? es t elle contante? elle en profite? elle te domine un peu? ou elle n'en a pas conscience? ça l'excite ou pas?
moi ça a amene ma femme a me d ominer d'abord légèrement puis de plus en plus et meme me rendre sonesclave et j'aime ça
Mon addiction grandit et tourne à l'obsession : mon univers s'arrête à ses contours, à sa présence, à sa pensée. Ce n'est pas que ce sentiment soit négatif, au contraire, mais il me plonge dans une vulnérabilité et une solitude grandissantes.
En ce lieu de "fratrie candauliste", je pose une question et ose espérer, femme ou homme, que quelqu’un m’entende : la fascination que l'on a pour l'autre a-t-elle une limite viable ?