- 05 sept. 2011, 20:40
#746529
c'est un débat intéressant...Je me demande si, au fond c''est vraiment la transgression des règles qui est le moteur du candaulisme, et ne pas désir de casser "le privé", et le rendre publique. Il y cette étrange responsabilité traditionnelle, un tant que mari, que d'être le seule responsable du plaisir de sa femme..De fabriquer sa joie tout seul. C'est irréaliste ! Et le mari ressent la progressive recule de sensuel de la peau de sa femme, à son égard. C'est notre vécu commun.
Deux réactions naissent de paire en ce mari brave, et frustré: l'instinct retenir sa femme comme "la sienne", a tout prix, et une intuition inverse qui souhaite que la sensualité de l'épouse ne régénère, comme un corps blessé par enchaînement peut guérir si les chaînes sont détachées. L'homme est a la fois ces deux personnages, jaloux et libertin. Deux personnages qui peuvent prendre successivement contrôle de son corps et de sa pensée en alternation entre deux vers d'alcool.
Même s'il les ressent tres fort,le jeune homme se sent le besoin de refuser ses désirs de partage, car sa préoccupation est enfin posséder. Le mûrissement joue en faveur de la tendance candauliste, avec ses immense ouvertures d'aventures neuves, face à la routine du mariage. Il est ainsi, peut-être, qu'en chacun de nous, qui ecrivent ici, les deux rôles de cocu, et de cocufieur sont confondus, et se chevauchent. Je me méfie un peu de l'obsession de "baiser la femme d'un autre" ou de traiter sa propre femme comme "salope", en reconnaissance de sa propre manque d'union sensuel avec elle. A mes yeux, le candaulisme est creative, et doit représenter un nouveau départ d'aventure, dans lequel, le fermé n'est plus fermé, et le privé n'est plus privé.