- 16 juin 2011, 15:34
#530260
La confiance. La confiance en soi, en son pouvoir de séduction. Cela vient avec le temps, la maturité, le crédit que l'on porte au regard des hommes autour de soi. À l'amour indéfectible de son mari. L'amour de mon mari, sa propre faculté à se libérer du rôle social que l’on réserve ordinairement aux hommes (force, ambition, pouvoir…) pour s’en remettre sans aucun réflexe de défense au désir que je lui inspirai m’ont libérée, de l’intérieur. Et ont littéralement « exhumé » ma beauté. Par beauté, je veux dire une sorte de rayonnement devant lequel tout devenait possible : érotisation du quotidien, fascination grandissante de mon mari à mon égard, extension du champ amoureux hors des gestes et des pratiques considérées comme décentes. On se défait peu à peu de la pression sociale, de la culpabilité qui pèse sur notre vie de femme : une vie, une maison, un homme. On goûte, légèrement, une première fois. On y revient. On rayonne. On rend cette lumière à ce qui nous entoure, y compris à son mari. L'amour, le désir règnent au-dessus de tout : on découvre cela, comme une évidence. On accède à un état "supérieur". Plus j'aime, plus j'ai envie d'aimer et plus je suis aimée. Autour de la relation de couple, je suis passée d'un amant, à deux, puis trois, puis dix...
Aujourd’hui, libre de plaire, je plais réellement. Je goûte mes amants sans culpabilité. Et je prends leur désir pour ce qu’il est : une possibilité de communion amoureuse qui enrichit ma vie, me rend meilleure, plus belle et aussi plus amoureuse au sein de mon couple. J’aime, je suis aimé et je rends cet amour au centuple à ceux qui m’entourent. De cela, chacun profite « sans compter »: on n’aime bien que plusieurs fois.
Est-ce un début de réponse ?
Aujourd’hui, libre de plaire, je plais réellement. Je goûte mes amants sans culpabilité. Et je prends leur désir pour ce qu’il est : une possibilité de communion amoureuse qui enrichit ma vie, me rend meilleure, plus belle et aussi plus amoureuse au sein de mon couple. J’aime, je suis aimé et je rends cet amour au centuple à ceux qui m’entourent. De cela, chacun profite « sans compter »: on n’aime bien que plusieurs fois.
Est-ce un début de réponse ?
Modifié en dernier par cassandra le 16 juin 2011, 15:50, modifié 1 fois.