©FORUM CANDAU - N'oubliez pas de liker !
C'est dans cette section du forum que nous abordons le candaulisme de façon approfondie et réfléchie. Vous êtes invités à engager une discussion sur ce sujet, à poser toutes les questions que vous souhaitez aborder et partager avec les autres membres coquins de ce site. Chacun est libre d'exposer en détail son approche du candaulisme au sein de sa relation de couple. Aucune interrogation n'est prohibée, n'hésitez donc pas à contribuer activement aux différents fils de discussion proposés.

Nous comptons sur votre participation enthousiaste pour échanger de manière constructive sur cette pratique singulière qu'est le candaulisme. Qu'il s'agisse de témoignages personnels, de questions sur les techniques à adopter, les limites à respecter, les plaisirs à explorer ou encore les éventuelles difficultés à surmonter, toute contribution permettra d'enrichir notre réflexion commune sur ce sujet passionnant.

Que vous soyez candauliste occasionnel, candauliste convaincu ou simple curieux, votre avis nous intéresse. Racontez-nous comment vous en êtes arrivé à vouloir partager l'intimité de votre partenaire, ce que vous en retirez comme satisfactions, les sentiments que cela éveille en vous. Interrogez-nous sur les aspects qui vous semblent obscurs ou problématiques. Ensemble, nous parviendrons à dissiper bien des malentendus au sujet de cette pratique et à en comprendre toutes les subtilités.

Le candaulisme est une facette de la sexualité humaine qui mérite d'être considérée sans préjugés ni tabous. C'est ce à quoi nous nous employons dans cette section, avec comme seul mot d'ordre la liberté d'expression et l'ouverture d'esprit. Alors, que les discussions les plus franches et les confidences les plus brûlantes commencent ! Nous sommes ici pour écouter, conseiller, rassurer et surtout partager notre goût pour le candaulisme.
#22163
Je reprends donc ce que j'avais publié sous un autre article et je me lance dans les références historiques, en commençant par la célèbre Messaline

Messaline était très jeune : elle a vingt-trois ans quand l’empereur Claude, son époux la fait assassiner.Parce qu'elle avait épousé un de ses amants, Silius, sans divorcer de son cocu.
Claude.jpg

Le cocu

messalineBis.jpg


Hypersexuelle et polyandrique! Quelle femme!
L’existence de l’impératrice, enfin de la femme de l’empereur, est consacrée au sexe, au vice, aux perversions. Messaline ne sait plus où donner de la débauche, elle s’y perd, au point qu’elle a oublié un détail : si elle a le droit d’avoir toute sorte d’amants, l’idée d’en épouser un, Caius Silius, est très mauvaise, elle est même si mauvaise que c’est un crime.
A son sujet, voici des vers tirésdes Satires du poète latin JUVENAL :
Tamen ultima cellam
adhuc ardens rigidae tentigine vulvae,
Et lassata viris nec dum satiata recessit.
Clausit,

Traduction : « Cependant, elle clôt sa cellule la dernière, brûlant encore de la tension de sa vulve rigide, et fatiguée du mâle, mais non pas rassasiée ».

Elle a passé toute la nuit à baiser, et c’est la vérité, mais de quelle « cellule » peut-elle bien sortir ? Eh bien, la femme de l’empereur, comme n’importe quelle putain de base, est allée, la veille au soir, « faire le métier », faire la p--e, et la cellule est celle d’un bordel du quartier de Suburre, mauvais quartier de la Rome antique.
Messaline BD.jpg


La plus célèbre professionnele de Suburre, le quartier chaud de la Rome antique!

Toute la nuit, elle a reçu des hommes. « C’était un soldat vêtu de cuir, et Messaline eut l’impression que s’épanchait en elle une outre en peau de bouc vivant. » « Et s’ils se fermèrent dans le plaisir, quand ses cuisses dures firent une ceinture au lutteur accroupi sur elle, plus éternels que les vrais yeux de la courtisane, les bouts dorés des seins veillèrent à leur tour de leur feu infatigable. » « Et il vint des hommes, des hommes et des hommes. »

Alfred Jarry écrivait encore de Messaline : « La dernière, après même sa suivante, elle ferma sa cellule, mais le désir la consumait encore » (voir citation latine). La « suivante » en question est une prostituée professionnelle. Messaline aime la compétition, mais la professionnelle, dans la joute sexuelle, a été la plus forte : en vingt-quatre heures, elle a accueilli vingt-cinq mâles, un de plus que l’impératrice.
Messaline est, en quelque sorte, une « super-femelle ». A la fin. Messaline, dans une sorte d’hallucination, en s’introduisant dans le corps le glaive de l’homme envoyé pour la tuer, glaive dans lequel elle voit le phallus tant aimé. Quand le soldat commence à sortir la lame de son fourreau : « O comme tu as froid ! dit-elle. Ne touche pas tout de suite le cœur de Messaline, il y fait si doux que tu t’y brûlerais au sortir d’un tel froid. », au grand dam de l’exécuteur.

« Nec dum satiata recessit » (elle se retira sans être rassasiée) est beaucoup plus simple, et perpétue cette vision masculine : le plaisir féminin est un puits sans fond, la jouissance féminine est potentiellement infinie, et la femme serait, quoi qu’il arrive, par nature, sexuellement insatisfaite. C’est une tradition qui remonte au mythe de Tirésias.
Vous n’avez pas les permissions nécessaires pour voir les fichiers joints à ce message.
#22925
On m'a demandé si j'avais d'autres dessins à ce sujet

En voici une première série
caligula-et-messaline-affiche_206536_16723.jpg

les galdiateurs bien virils.jpg

Messaline_07062003.jpg
Vous n’avez pas les permissions nécessaires pour voir les fichiers joints à ce message.
#58144
Dans la mythologie grecque, Tirésias est un devin aveugle de Thèbes
Tirésias ne naquit pas devin et aveugle. Son pouvoir et sa cécité résultent de sa rencontre avec les dieux. Il existe différentes versions de ce mythe.
Selon la version de Phérécyde d'Athènes que l'on retrouve dans la Bibliothèque du Pseudo-Apollodore, Tirésias, adolescent, surprit Athéna se baignant nue dans la fontaine Hippocrène sur le Mont Hélicon. La déesse, dont la chasteté est absolue, vit comme une atteinte à sa pudeur cette indiscrétion de Tirésias. « Athéna lui mit alors les mains sur les yeux et le rendit aveugle ».
Comme la nymphe Chariclo, mère de Tirésias, fait partie du cortège divin, elle supplie Athéna de rendre la vue à son fils. La déesse refuse mais consent à alléger sa sentence. « Elle lui purifia les oreilles, et cela lui permit de comprendre parfaitement le langage des oiseaux ; puis elle lui donna un bâton de cornouiller, grâce auquel il marchait comme les gens qui voient » Athéna lui concéda également une vie plus longue que le commun des mortels et le pouvoir de garder ses dons aux Enfers.
La deuxième version sur l'origine des dons de Tirésias nous vient d'Ovide. Alors que Tirésias se promenait en forêt, il troubla de son bâton l'accouplement de deux serpents. Aussitôt, il fut transformé en femme. Tirésias resta sous cette apparence pendant sept ans. La huitième année, il revit les mêmes serpents s'accoupler. « Si quand on vous blesse, dit-il, votre pouvoir est assez grand pour changer la nature de votre ennemi, je vais vous frapper une seconde fois. » Et, ainsi, Tirésias redevint un homme.
Quand Jupiter prétendit que la femme prenait plus de plaisir que l'homme à l'acte sexuel et que son épouse Junon prétendit le contraire, les dieux demandèrent l'avis de Tirésias qui avait l'expérience des deux sexes. Tirésias se rangea de l'avis de Jupiter. Et Junon, « plus offensée qu'il ne convenait de l'être pour un sujet aussi léger, condamna les yeux de son juge à des ténèbres éternelles ». Jupiter ne pouvait aller à l'encontre de la décision de Junon, alors, pour compenser sa cécité, il offrit à Tirésias le don de divination et une vie longue de sept générations.
La dernière version est rapportée par l’évêque du XIIe siècle Eustathe de Thessalonique : dans son commentaire de l’Odyssée, il rapporte un récit attribué à Sostratos. Ce récit, qui aurait son origine dans une élégie hellénistique, raconte que Tirésias naquit de sexe féminin.
Toute jeune fille, elle suscita le désir d’Apollon, et le dieu, en échange de ses faveurs, lui enseigna la musique. Cependant, devenue adulte, Tirésias se refusa à Apollon. Celui-ci la métamorphosa alors en homme pour qu’à son tour elle ressente l’emprise d’Éros.
A partir de cette première métamorphose et après avoir été l’arbitre de la querelle opposant Zeus à Héra sur la question du plaisir dans l’acte sexuel, Tirésias ne subit pas moins de six passages d’un sexe à l’autre.

Notre boutique candauliste 100% sécurisée