- 22 avr. 2011, 09:25
#368921
Je pose la question sans détour : un homme éperdument amoureux de sa femme n’est-il pas appelé, fatalement, à être fait cocu ?
La fascination de mon mari pour moi, son goût à me voir belle et sexy lorsque nous sortions n’étaient-ils pas déjà les ferments de son cocufiage ? Car séduisante pour lui, je le suis devenue aussi pour les autres.
C’est un fait que je ne saurai moi-même contester : il ne se passe pas un jour sans que je ne sois regardée dans la rue, draguée dans les lieux publics, appelée au téléphone par des soupirants impatients. Voici une dizaine d’années que je goûte maintenant mes amants sans frein ni culpabilité. Et que je prends les témoignages de leur désir pour ce qu’ils sont : des possibilités de communion amoureuse qui enrichissent ma vie, me rendent plus belle et ajoutent de l’amour là où il y en a déjà, du plaisir au plaisir, dans une logique additive sans fin. Par un étrange enchaînement des choses, ma liberté sexuelle n'a fait qu'accroître le désir de mon mari pour moi... et son incapacité à me résister : sans doute, ce qui vous "échappe" prend-il un éclat supplémentaire !
Peut-être le candaulisme est-il, au-delà des inclinations personnelles largement évoquées sur ce site, une acceptation par l'homme du pouvoir de sa femme à être naturellement désirée, étreinte et aimée par d’autres que lui. Une manière, aussi, de convertir les tourments de la jalousie en une souffrance moindre. L’acceptation, j’y reviens, d’une fatalité : tout homme est un cocu en puissance.
La fascination de mon mari pour moi, son goût à me voir belle et sexy lorsque nous sortions n’étaient-ils pas déjà les ferments de son cocufiage ? Car séduisante pour lui, je le suis devenue aussi pour les autres.
C’est un fait que je ne saurai moi-même contester : il ne se passe pas un jour sans que je ne sois regardée dans la rue, draguée dans les lieux publics, appelée au téléphone par des soupirants impatients. Voici une dizaine d’années que je goûte maintenant mes amants sans frein ni culpabilité. Et que je prends les témoignages de leur désir pour ce qu’ils sont : des possibilités de communion amoureuse qui enrichissent ma vie, me rendent plus belle et ajoutent de l’amour là où il y en a déjà, du plaisir au plaisir, dans une logique additive sans fin. Par un étrange enchaînement des choses, ma liberté sexuelle n'a fait qu'accroître le désir de mon mari pour moi... et son incapacité à me résister : sans doute, ce qui vous "échappe" prend-il un éclat supplémentaire !
Peut-être le candaulisme est-il, au-delà des inclinations personnelles largement évoquées sur ce site, une acceptation par l'homme du pouvoir de sa femme à être naturellement désirée, étreinte et aimée par d’autres que lui. Une manière, aussi, de convertir les tourments de la jalousie en une souffrance moindre. L’acceptation, j’y reviens, d’une fatalité : tout homme est un cocu en puissance.
Modifié en dernier par cassandra le 22 avr. 2011, 14:13, modifié 2 fois.