©FORUM CANDAU - N'oubliez pas de liker !
C'est dans cette section du forum que nous abordons le candaulisme de façon approfondie et réfléchie. Vous êtes invités à engager une discussion sur ce sujet, à poser toutes les questions que vous souhaitez aborder et partager avec les autres membres coquins de ce site. Chacun est libre d'exposer en détail son approche du candaulisme au sein de sa relation de couple. Aucune interrogation n'est prohibée, n'hésitez donc pas à contribuer activement aux différents fils de discussion proposés.

Nous comptons sur votre participation enthousiaste pour échanger de manière constructive sur cette pratique singulière qu'est le candaulisme. Qu'il s'agisse de témoignages personnels, de questions sur les techniques à adopter, les limites à respecter, les plaisirs à explorer ou encore les éventuelles difficultés à surmonter, toute contribution permettra d'enrichir notre réflexion commune sur ce sujet passionnant.

Que vous soyez candauliste occasionnel, candauliste convaincu ou simple curieux, votre avis nous intéresse. Racontez-nous comment vous en êtes arrivé à vouloir partager l'intimité de votre partenaire, ce que vous en retirez comme satisfactions, les sentiments que cela éveille en vous. Interrogez-nous sur les aspects qui vous semblent obscurs ou problématiques. Ensemble, nous parviendrons à dissiper bien des malentendus au sujet de cette pratique et à en comprendre toutes les subtilités.

Le candaulisme est une facette de la sexualité humaine qui mérite d'être considérée sans préjugés ni tabous. C'est ce à quoi nous nous employons dans cette section, avec comme seul mot d'ordre la liberté d'expression et l'ouverture d'esprit. Alors, que les discussions les plus franches et les confidences les plus brûlantes commencent ! Nous sommes ici pour écouter, conseiller, rassurer et surtout partager notre goût pour le candaulisme.
#118704
"Linfidélité, toujours frappée d'opprobre"

Dans un article d'une demi-page, le très sérieux journal Le Monde daté du 31 octobre 2010 (page 22) publie un article signé Macha Séry.

Puisqu'on est ici sur le forum "Psychologie du Candaulisme", cette lecture en intéressera plus d'un.
Je vous en recopie ci-dessous le texte, quoique un peu long. Et uniquement à titre documentaire, sans prendre parti sur le fond.
Dominique Pérignon

*******************************************
Bouh, le vilain mot ! Infidéli-
té ?
Pas mieux qu’adultère,
finalement, déjà remisé aux
vieilleries du vaudeville et de
l’amant dans le placard. Un mot
impropre, confient ceux et celles
qui s’y sont aventurés, à nommer
avec exactitude la nature de leur
relation extraconjugale et à resti-
tuer la diversité des amours plu-
rielles : de l’aventure d’une nuit à
une double vie durable. Des théra-
peutes lui préfèrent désormais des
néologismes gommant l’infamie
(« polyamour » ou « polyfidélité »),
plus conformes à traduire, selon
eux, la carrière sentimentale et la
liberté sexuelle des individus.
L’enquête sur la sexualité en
France, menée en 2006 par Natha-
lie Bajos et Michel Bozon, révèle
que ladite infidélité ne constitue
pas une pratique marginale. Ainsi,
27 % des hommes et 15 % des fem-
mes ont connu au cours de leur vie
au moins un « moment où ils
avaient deux relations sexuelles en
parallèle ». Lors même qu’elle
constitue un motif littéraire
majeur, un des ressorts du théâtre
et du cinéma, une réalité médiati-
sée par des personnalités politi-
ques et facilitée par le courriel et le
téléphone portable, l’infidélité,
loin d’être un phénomène banali-
sé, demeure frappée d’opprobre,
parce que synonyme de trahison
et de dissimulation.
En 2008, 40 % des Français la
jugeaient injustifiable, contre 26 %
en 1981, selon deux vagues d’en-
quêtes sur les valeurs des Euro-
péens. Le tabou n’est plus social ni
même pénal – l’infidélité n’est
plus un motif à part entière de
divorce ni une atteinte grave à la
société depuis 1975 –, mais il a été
largement intériorisé par les indi-
vidus pour qui le couple reste une
valeur refuge et un gage de stabili-
té qui doit relever deux défis :
concilier l’amour dans la durée,
sans qu’il s’érode et disparaisse, et
perpétuer le désir au-delà de la
période liminaire d’exaltation.
«Ou bien on vit avec quelqu’un,
ou bien on le désire », assurait, en
1998, le romancier Frédéric Beigbe-
der dans L’amour dure trois ans
(Grasset). Un titre qui rejoint la
découverte de scientifiques, telle
la neurobiologiste Lucy Vincent :
les zones du cerveau modifiées par
la rencontre amoureuse, notam-
ment la sécrétion d’ocytocine, se
désensibilisent peu à peu après
trois ans.
«Commelecoupleestplusfragi-
le, explique la sociologue Charlot-
te Le Van – auteur des Quatre visa-
ges de l’infidélité en France (Payot)
–, l’infidélité est plus risquée, donc
pluscondamnée,car ellepeut avoir
desconséquencesdirectessurladis-
solution des unions », celles-ci
n’ayant d’autre ciment que
l’amour mutuel des partenaires et
le contrat de confiance qui les lie.
«Parce qu’elle introduit du désor-
dredansunmonded’ordre,l’infidé-
lité est reliée à l’insécurité», rappel-
le la philosophe et thérapeute Pau-
le Salomon qui a signé Bienheureu-
se infidélité (Albin Michel, 2003).
Nombre de psys l’interprètent
en termes de manques, la voient
comme un refus de l’engagement,
une incapacité à se fixer, y lisent
un symptôme d’immaturité. Telle
Aurélia Mestre, psychanaliste solli-
citée en mai par Gleeden – site
Internet spécialisé dans les rencon-
tres extraconjugales qui revendi-
que 447 271 membres –, pour éclai-
rer l’origine de l’infidélité fémini-
ne. Réponse : désir inconscient de
vengeance découlant de la petite
enfance ! Les intéressées, elles, fai-
saient état de motivations autre-
ment pragmatiques.
Pourquoi, cependant qu’elles
étaient mariées ou en couple,
s’étaient-elles inscrites sur le site ?
48 % déclaraient chercher des fris-
sons sensuels, 23 % invoquaient le
plaisir d’être courtisées. «Les fem-
mes ne vont donc pas toutes jus-
qu’au bout. Elles semblent appré-
cier avant tout de se sentir désirées,
notait le responsable de l’enquête.
(…) Elles veulent se prouver qu’elles
peuvent encore plaire et séduire,
quel que soit leur statut (mariée
depuis plus de dix ans, mère de
deux enfants, etc.).»
Se rassurer revient comme un
leitmotiv dans les confidences des
« infidèles », hommes et femmes.
«J’avais envie de me prouver que
j’étais encore capable de séduire»,
explique Bernard, 47 ans, qui a
additionné quelques incartades
depuis une décennie. Catherine
41 ans, chargée de mission, ne dit
pas autre chose à propos de la
liaison qu’elle a entretenue pen-
dant plusieurs mois en 2003 : «Il
était attentionné dans les gestes et
la parole. Cela faisait du bien à
monego.S’ilpouvaitm’aimer,c’est
que je n’étais pas si nulle que cela.»
Elle peut aussi expliquer une
volonté de rompre avec la routine :
«J’avais 34 ans, un enfant, un bou-
lot depuis mes 23 ans, une vie bien
réglée et l’impression que j’allais
péterlesplombssitoutdevaitconti-
nuer ainsi jusqu’à mes 90 ans (on
vit vieux dans ma famille !). Alors,
quoi de plus formidable que d’être
amoureuse pour avoir la sensation
de revivre, de ses orteils à la pointe
desescheveux!Plusqueduchange-
ment, c’était un coup de fouet.»
Traditionnellement considé-
rées comme les gardiennes du
foyer et les piliers de l’éducation
des enfants, les femmes, lorsqu’el-
les sont infidèles, sont jugées plus
sévèrement. «L’idée est ancrée que
les hommes sont plus excusables,
qu’ilssontfaibles,enraisondeleurs
besoins sexuels», avance Charlotte
Le Van. Pour son ouvrage LesHom-
mes, l’amour, la fidélité (Albin
Michel, 2009), la psychologue cli-
nicienne Maryse Vaillant a rencon-
tré nombre d’entre eux. De ses
entretiens, «elleavu,écrit-elle, sur-
gir deux grandes angoisses mascu-
lines: laclassiquemenacedecastra-
tion, et la crainte de voir s’évanouir
le désir, l’aphanisis».
Au cours de son travail d’enquê-
te de dix ans, Charlotte Le Van a
identifié une infidélité issue d’une
insatisfaction d’ordre intime («Je
ne l’aime plus », « Je m’ennuie »,
«Nous ne faisons plus l’amour »,
etc.) ; une infidélité «instrumenta-
le», motivée par la vengeance, pré-
texte à la rupture ou moyen
d’échapper à sa condition. Une
autre catégorie rassemble les per-
sonnes qui, s’étant mises très tôt
en ménage, cherchent à accroître
leur expérience et à mûrir. Enfin,
une minorité, surtout des hom-
mes, l’intègre comme composante
«normale» de la vie à deux. Ceux-
là n’éprouvent ni regrets ni culpa-
bilité à la différence des autres.
Source de plaisirs et de frissons,
l’infidélité est aussi source de souf-
frances. Comment réagir ? Avouer,
mentir ? Poursuivre ou rompre
une liaison afin de ne pas menacer
son couple ? Faire, au contraire,
une croix sur celui-là pour en for-
mer un nouveau ? A chaque étape
correspondent des choix malaisés.
«Excepté les infidèles par princi-
pe, qui revendiquent leur hédonis-
me comme mode de vie, pour tous,
c’est difficile à vivre. On souligne
souvent la souffrance des conjoints
trompés et on oublie celle de ceux
qui trompent», remarque Charlot-
te Le Van.
La liaison adultère qu’elle a tue
à son conjoint, qui l’a fait souffrir
au point de perdre 10 kilos et dont
elle croyait ne jamais se remettre,
Catherine ne la regrette pas : «J’ai
repris à peu près la vie d’avant,
maisen y intégrant des temps pour
moi. » Paule Salomon pense
qu’être infidèle équivaut à être
fidèle à soi-même. Cette thèse lui a
valu la réprobation à mi-mots de
la communauté des psys, racon-
te-t-elle.
Macha Séry
#119286
Nous n'avons pas trouvé cet article (du Monde) bien passionnant, avec la reprise du stéréotype de l'homme excusable par de présumés besoins sexuels supérieurs à ceux des femmes.
Ceci est bien loin d'être une réalité. Pour nous (Uto en qualité d'observateur et moi Uta en qualité "d'actrice"), ce sont les femmes qui ont des besoins sexuels bien supérieurs à ceux des hommes ;)
Très peu d'hommes sont en réalité capables de satisfaire aux besoins de leurs femmes. Le candaulisme est "la" solution pour permettre aux hommes qui s'en rendent compte de laisser leurs femmes avoir du plaisir. Enormément de femmes font semblant, et/ou trompent leurs maris.
Nous, nous préférons le candaulisme. Il n'y a pas d'hyprocrisie. JJ est celui qui sait donner le plaisir sexuel. C'est donc son rôle (http://utoeuta.erog.fr)
UTO et UTA

Notre boutique candauliste 100% sécurisée