Muriel a mis un terme à la relation avec Antoine après qu'il l'ait invitée seule chez lui, ce qu'elle a refusé. Il a perdu le sens du jeu.
On laisse donc la chance aux opportunités éventuelles...Nos libidos toujours en quête d'aventures. Comme si c'était commun, on parle de terceros....et on jubile en plein jour, joyeux, heureux, bras dessus dessous, en amoureux.
Sa silhouette, son allure, ses mouvements, ses sourires, font que les hommes la regardent. Elle s'en amuse, m'aguiche autant qu'elle séduit, c'est délicieux.
Le candauliste aux anges, l'exhibitioniste amusée.
Eh bien sûr, l'opportunité se présente.
Cette soirée de fin d'année nous place sur la route de Jules.
Il me semble que certains hommes sont capables de déceler les maris candaulistes, on doit avoir des comportements révélateurs (les amants du forum pourraient certainement confirmer).
Bref, il drague ma femme à travers moi.
"On s'est déjà croisé ici"
"Ah bon..."
"Si, si impossible de ne pas remarquer votre couple"
"????"
" Votre complicité évidente et le charme de Muriel...."
Le badinage continue, Muriel se détend, manifestement pas insensible aux compliments de ce gentleman. J'apprends qu'ils avaient échangé trois mots lors d'une précédente réunion et qu'il est masseur.
Finalement il nous invite chez lui pour un dernier verre, avec une sorte de sourire malicieux à mon égard.
Il sait faire, il joue bien la partition et après avoir lu les lignes de la main de Muriel, ou il est beaucoup question de sa sensualité, il propose un massage pour lequel il pense avoir quelques dons. Le cabinet est plutôt cossu avec sofa et table de massage. Muriel doit retirer quelques étoffes, forcément.
Le traitement thérapeutique va rapidement laisser place à la légèreté avant de passer au stade de la sexualité.
On savait tous les trois, une fois chez Jules, que ce jeu devenait très probable sans que personne ne l'évoque, bien sûr.
L'huile parfumée, comme un écran entre les deux peaux. Il masse les cuisses et la colonne, les épaules et propose gentiment d'ouvrir le soutien gorge par pure efficacité.
Je bande en voyant ses mains parcourir le dos de ma femme et sa peau a elle frémir ou résister aux pressions. A peine une petite auréole sur la culotte, trahit son excitation.
Il propose d'ailleurs de la baisser un peu pour parfaire le massage des reins. La naissance des seins, sur le côté, encourage ma bandaison d'autant que Jules y place régulièrement ses doigts avant de s'aventurer sur le haut des fesses, de moins en moins haut en fait.
"Muriel, voudriez vous vous retourner, pour vos épaules et vos jambes également."
Muriel s'exécute volontiers sans retenir le soutien gorge. Allongée sur le dos, tétons pointus, culotte au raz du pubis, elle se laisse observer, paupières closes.
"Mon dieu que ta femme est belle, Muriel vous troublez votre masseur".
Le massage reprend, de plus en plus souvent sous forme de caresses. Muriel commence même à gémir quand les doigts de Jules remontent les cuisses jusqu'à la culotte et glisse à peine dessous. A peine, mais suffisamment pour que l'excitation grandisse.
Je suppose qu'il bande et j'observe la lenteur de son manège pour faire fondre ma femme avant qu'il ne porte l'estocade finale. Elle approche, puisqu'il fait glisser la culotte, la retire et de s'éblouir de la fente lisse.
"Wahou, quelle merveille Muriel ! ".
Une sorte de clin d'œil dans ma direction pour féliciter le mari et s'assurer qu'il peut continuer.
Tout en caressant les jambes de Muriel, il se déshabille et nu, il entraîne ma femme sur le sofa, s'allonge contre elle, sa bite toute raide et fière. Il l'embrasse partout, elle se laisse faire en gémissant, en s'offrant.
Muriel a un bref regard vers moi, comme pour me remercier....Lui n'a d'yeux que pour elle.
Elle croise encore mon regard quand il se dresse au dessus d'elle, elle regarde le membre tendu, elle regarde Jules et montre toutes ses envies, toute son excitation, elle s'exhibe en attirant le sexe gonflé en elle. Son regard ne me quitte plus quand il entre et la pénétre. Si, juste au moment d'entrer ou ses yeux se ferment. Elle me fixe de nouveau quand il commence et amplifie les mouvements de la baise. Elle sait mon excitation à la voir prise et elle m'offre toutes ses sensations. Elle réagit et encourage son amant. Lui s'excite, rougit en serrant les mâchoires, il fixe les seins, le ventre, le visage de sa maîtresse. Il se fige sur son membre qui entre et sort entre les lèvres trempées d'une Muriel offerte.
"T'es bonne toi !" Et le Jules baise ma femme avec l'énergie de l'envie. Il la défonce avec fougue. Elle se donne, ne me voit plus, elle profite comme une vraie femelle. Ils baisent dans le même tempo, se réjouissent l'un de l'autre. Et moi je me tripote...
Les deux jettent de temps à autre un œil à ma masturbation, histoire de s'exciter davantage. Je suis le mari, témoin de leur partie de jambes en l'air.
Elle est rouge et en sueur, je sais quand elle est proche de l'extase. J'ejacule presque dans l'instant ou il la prend. Le temps de bien voir son orgasme. Elle rouvre les yeux, encore essoufflée, souriante et sans force. Elle se libère de cet amant imprévu.
"Quel massage, dites donc....! Mon chéri, tu penses que c'est vraiment que thérapeutique ?"
"Muriel, vous êtes trop sensuelle, impossible de résister... merci de ta complaisance JF". Il propose la salle de bain, mais Muriel se rhabille.
Une coupette avant de rentrer, ce qui me laisse le temps de récupérer afin de pouvoir jouer, en couple, dans notre chambre.....
On aime faire l'amour quand Muriel porte encore sur sa peau, entre ses cuisses, quelques écailles séchées et dans son ventre chaud, un reste de semence, ces traces d'un amant....
Une perversité partagée.
Je ne sais expliquer le ressenti si particulier, cette transgression de l'interdit qui nous pousse aux limites du candaulisme. Serrer dans mes bras ma femme que j'aime et qui vient juste d'être assouvie par un amant.
Elle non plus ne sait pas expliquer son comportement. "J'aime jouir, j'aime tes regards, j'aime plaire à un amant et me laisser porter par mes sensations, j'aime vous savoir excités... Aller, arrêtes les questions, ...profitons de nos fantasmes puisqu'on s'y sent bien... je n'y songeais pas avant que t'en parle,.... maintenant je sais que cela m'excite,.... bien sûr...on aime toutes plaire, ...on n'a pas toutes un mari comme toi... j'ai sûrement plus d'audace que d'autres....chut... je t'aime..."