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par croclavie82
#2229938
Nymphette a écrit :Merci. La seconde version ... peut-être ce soir.


8-) 8-) 8-) 8-) 8-) 8-) 8-)
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par PateL
#2229991
Nymphette a écrit :J'avais entendu dire que, la plupart du temps, ce n'est pas l'écrivain qui choisit le titre de son livre, mais l'éditeur. J'avoue que pour moi les titres sont sans importance :)
Mais ta proposition me plaīt bien, dommage que je ne puisse plus modifier le message :???:

J'avais entendu dire que, la plupart du temps, lorsque l'écrivain ne pouvait plus modifier ses écrits, on appelait ça la censure... Mais on dit tellement de choses... ;)
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par Nymphette
#2230031
- Le BUS VERSION 2 -


ELLE

Comme tous les lundis, j'attends, assise, que le bus démarre. Le prenant à son départ, j'ai tout loisir de m'installer où je le souhaite et de laisser mon esprit divaguer, repensant aux moments agréables des jours précédents et à la semaine à venir.
Perdue dans mes pensées, je me préoccupe peu de mon environnement, quand je sens soudain un regard sur moi. Je lève les yeux et mon regard intercepte furtivement celui d'un homme qui tourne immédiatement la tête. J'esquisse un sourire.
Je réalise que ma tenue a pu lui attirer l'œil. Ma jupe courte laisse souvent voir le haut de mes bas quand je m'assois. J'y prête peu attention, laissant les observateurs potentiels s'en réjouir s'ils le souhaitent. J'ignore si cet homme fait partie de cette catégorie mais sa réaction a piqué ma curiosité. Je décide d'en savoir plus.

LUI
Tout va mal ce lundi matin. En panne avec ma voiture, je me vois contraint de prendre le bus pour me rendre au travail. Je me dépêche, en retard, il est là, prêt à partir, je m’engouffre dedans et m’installe. Mon cerveau bouillonne, j’ai mille problèmes à résoudre et cette panne n’arrange rien.

Je relève les yeux et mon regard est attiré par une femme, assise face à moi un peu plus loin. Sa jupe est légèrement relevée et laisse apparaître le haut de ses bas. Elle ne semble pas y prêter attention, mais elle n’est pas le genre de femme à le faire volontairement. Elle est menue, avec de jolies jambes fines, et je m’attarde un peu à admirer ce qu’elle m’offre.

A-t-elle senti que je l’observais, je ne sais pas, mais elle sort de ses pensées, relève la tête et voyant que je regarde ses jambes, me fait un joli sourire, sans pour autant réajuster sa jupe. Je tourne la tête, je dois rougir, c’est sûr, je le sens. Me voilà dans une belle situation ! changer de place ? je serais ridicule. Descendre au prochain arrêt ? et après attendre le prochain bus… trop en retard. Et puis j’ai aimé ce joli sourire, à la fois franc et réservé, je ne sais pas comment, mais j’ai envie de croiser à nouveau son regard.

Après quelques instants, c’est elle qui m’offre la solution. Elle vient de se lever pour appuyer sur le bouton d’appel, et se dirige vers le milieu du bus, et vers moi, pour descendre. Cette femme n’est pas très grande, fine, délicate. Elle est maintenant debout presque à côté de moi. Je lève la tête et l’observe, elle me regarde, je lui souris.


ELLE

J'ai maintenant la réponse à ma question. Cet inconnu était bien en train de m'observer en douce, et il persiste en ne me lâchant plus des yeux, très doux au demeurant. Quel dommage que je doive déjà descendre, j'aurais bien continué encore un peu ce petit jeu matinal.
Ce n'est pas la première fois que je m'amuse à cela quand une occasion se présente, cela me met d'humeur joyeuse pour le reste de la journée et j'espère toujours qu'il en soit de même pour mon complice de quelques instants.

J'en suis là de mes pensées quand le bus freine brutalement. Le poids de mon sac à main et de mon ordinateur me fait lâcher la barre et voilà que je tombe à moitié sur mon bel inconnu. J'aurais voulu le faire exprès que je ne m'y serais pas prise autrement. Je suis rouge de honte, je m'excuse en balbutiant, je crains de lui avoir fait mal avec mon ordinateur aussi lourd qu'une brique. Lui, au contraire, semble calme. Il s'inquiète de savoir si je me suis fait mal et m'aide à rassembler mes affaires éparpillées. Il voit mon trouble, surtout quand le bus s'arrête et ouvre ses portes pour me laisser descendre. Je dois faire vite, je ne veux pas rater mon arrêt.

Sans hésitation, il empoigne mes affaires, me prend doucement par le coude et m'aide à descendre, descendant lui aussi par la même occasion. Je le regarde décomposée :

- Mais vous ne descendiez pas là, vous allez être en retard ...

- Ce n'est pas grave, je prendrai le suivant, je n'allais pas laisser une si jolie personne dans l'embarras après avoir été secouée comme ça.

Son sourire, sa douceur, sa gentillesse me désarment, je n'ai plus d'arguments, mais surtout, ma honte s'est envolée. Je me sens juste ravie du compliment glissé dans sa phrase. Je baisse les yeux et récupère mes affaires en mumurant un tout petit merci.


LUI

Comment faire pour prolonger cet instant. Cette femme semble si douce, et son sourire timide m'a touché. En la relevant, puis en l'aidant à descendre du bus, j'ai pu sentir son parfum, léger comme elle et qui lui va si bien.

- Voulez-vous que je vous accompagne quelque part ? Je voudrais m'assurer que vous allez bien, que vous ne vous êtes pas blessée.

C'est tout ce que j'ai trouvé pour la retenir quelques instants. Nous sommes là, plantés sur ce trottoir parisien, mes yeux l'interrogent en attendant sa réponse. Mais bon sens qu'est-ce qui m'arrive ? Je devrais être tranquillement en train de rouler vers mon boulot, et je suis ici avec cette femme, sans stress, sans colère, juste l'envie de suspendre le temps.

- Si ça ne vous dérange pas, j'aimerais bien prendre un thé avant de me rendre à mon travail, histoire de me remettre de mes émotions. ça ne vous dérange pas de m'accompagner ?
- Non, bien au contraire, c'est avec plaisir !

Nous nous dirigeons vers la terrasse d'une petite brasserie à proximité ou nous nous installons. Il fait encore une température agréable en ce début d'automne, et nous choisissons la terrasse.Elle commande un thé, moi un café.


ELLE

La précipitation de ces dernières minutes laisse place à un calme presque surréaliste. Je reprends mes esprits et je réalise que nous sommes lundi matin, que je suis assise à la terrasse d'un café à côté d'un parfait inconnu presque comme si tout cela était normal alors que je devrais être déjà arrivée au bureau. Néanmoins, je sais savourer l'instant présent quand il se présente, et c'est ce que je fais en dégustant mon thé dans la douceur automnale. Cet homme n'est pas désagréable à regarder, sans doute dans ma tranche d'âge, l'air très serein.

Tout en soufflant sur mon thé trop chaud, j'essaye d'engager un peu la conversation pour combler le silence.

- Vous travaillez dans le coin ?
- Pas tout à fait, mais pas très loin tout de même. Vous je suppose que oui, puisque vous descendiez du bus ?

Nous continuons à échanger quelques banalités du même style. Assez rapidement, je me sens intimidée, mais de façon agréable. Cet homme porte un regard séduisant sur moi et je sens que notre conversation n'est qu'un prétexte pour prolonger notre rencontre. Je suis partagée entre une gêne naturelle dans ce type de situation et un plaisir délicat, celui de la découverte, de la nouveauté. Certes, j'ai un peu l'habitude de ce plaisir de la découverte puisque mes pratiques candaulistes m'amènent à rencontrer des hommes que je ne connais pas et à jouer avec eux le jeu charmant de la séduction. Mais cela passe toujours par des échanges écrits, le face-à-face n'intervenant qu'une fois le contact noué. Or là, je me retrouve d'emblée dans une relation directe dont je n'ai pas l'expérience.

- Vous n'avez pas froid j'espère ?

Je réalise qu'il vient de me poser une deuxième fois cette question. Perdue dans mes pensées, j'ai cessé de l'écouter depuis quelques instants déjà, et il s'en est rendu compte.

- Non, non, pas du tout. Excusez-moi, j'avais la tête ailleurs.
- Je vois et c'est très plaisant quand vous avez la tête ailleurs.

Que répondre à ça ? La conversation prend un tour différent, les banalités laissant la place à des compliments de plus en plus nombreux et explicites. Je suis gênée et il s'en rend compte. Mais je n'arrive pas à enrayer cette sensation désagréable qui me tétanise. Pour autant, je n'ai pas envie que ce petit jeu s'arrête.

- Je vois que vous êtes gênée et je ne veux pas vous importuner. Sachez que je vous trouve très jolie et que j'aimerais faire plus amplement connaissance, si vous le désirez. Vous avez sans doute des impératifs et je dois moi aussi me rendre à mon travail. Puis-je vous proposer que nous déjeunions ensemble ce midi, si vous êtes disponible ?

Je ne prends pas le temps de réfléchir à cette proposition, je l'accepte, poussée par une force que je ne cherche pas à contrôler. Je ne connais ni son nom, je n'ai aucun moyen de la contacter, nous nous retrouverons dans un restaurant du quartier. Le bus arrive, il le reprend pour finir son trajet, quant à moi, je termine à pied puisque mon bureau est tout proche.

Toute la matinée, je ne cesse de repenser à ce qu'il s'est passé et surtout à ce qu'il va se passer. Je me sens à la fois coupable d'avoir accepté cette invitation, mais aussi très curieuse d'en savoir plus sur lui. J'appelle mon époux pour lui raconter et prendre son avis. Bien sûr, il est surpris mais rapidement, il cerne mon envie et nous fixons le cadre tous les deux. Après tout, s'il me plaît, pourquoi ne pas passer un bon moment en sa compagnie, et si par cas une relation s'instaurait, il serait temps de lui expliquer notre contexte candauliste. Qui sait, on n'est jamais à l'abri d'une bonne surprise.

Comme convenu, nous nous retrouvons devant le restaurant vers midi et demi. Nous nous installons dans un petit coin tranquille et nous choisissons ce que nous allons manger. Tout en scrutant la carte, je sens sur moi de petits regards discrets, de ceux qui pétillent et dénotent une envie de jouer. J'essaye de me détendre et de profiter de ces instants. Je rentre dans mon jeu de séduction, discret, un peu maladroit, mais assumé.

- Alors comme ça, vous prenez cette ligne de bus ? Je ne vous ai jamais remarqué pourtant, peut-être le prenez-vous à une autre heure d'habitude ?
- Non, je me déplace en voiture, mais aujourd'hui, elle m'a fait le coup de la panne et pour une fois, je ne m'en plains pas, dit-il en affichant un sourire amusé. Je réponds par un sourire complice.
- Je me disais aussi que je n'étais pas encore tombée sur vous ... nous rigolons doucement
- Ah, parce que c'est une habitude de tomber sur les hommes qui vous regardent ? Remarquez, c'est une technique comme une autre ! Nous rions de nouveau.

Je me détends, le courant passe, je le sens à mon écoute, ne souhaitant pas aller trop vite tout en maintenant un lien entre nous. Le serveur vient prendre nos commandes. S'en suit une petite période d'attente durant laquelle nous échangeons peu de mots, surtout des regards, des petits sourires. Que c'est agréable ces petits mouvements d'approche, plein de retenue et d'envie à la fois. La crainte mêlée à l'excitation, voilà un cocktail que j'apprécie et qui n'arrive qu'au tout début d'une relation. Je savoure ces instants jusqu'à ce que le serveur vienne nous apporter nos assiettes. Difficile de parler tout en mangeant, surtout que j'ai faim, je dévore mon plat. Cela me laisse le temps de réfléchir à la tournure que je veux donner à la suite.

- Vous allez peut-être être surpris, mais je voudrais vous expliquer quelque chose.
Vous avez probablement remarqué mon alliance. Mais vous n'avez peut-être pas fait attention à cette bague juste au-dessus. C'est une alliance un peu particulière, elle comporte trois anneaux entrelacés et sertis par un diamant. Elle symbolise une forme particulière d'amour entre mon époux et moi : j'ai, de temps en temps, des relations charnelles avec d'autres hommes, en sa présence, des relations complices, où je m'offre à lui tout en m'offrant à un autre. Des relations à trois, comme ces trois anneaux mêlés, avec comme seul but le plaisir partagé, un plaisir unique comme ce diamant.
Cela peut vous choquer, je le comprendrais parfaitement. Mais sachez que si vous le souhaitez, et si le courant passe avec mon époux, vous pourriez devenir notre complice car ... voilà ... vous me plaisez. Qu'en pensez-vous ?

Je scrute son regard, j'attends une réaction, un mot. Je suis consciente d'avoir pris le risque d'être déçue. Je sens que je l'ai déstabilisé, qu'il lui faut un temps de réflexion.

- Ne vous sentez pas obligé de me répondre maintenant ou même aujourd'hui. Je vais vous laisser l'adresse mail de mon époux ainsi que la mienne. Réfléchissez et revenez vers nous. Et si vous ne souhaitez pas nous répondre, ce n'est pas grave non plus. Je passe un délicieux moment en votre compagnie, ça restera dans ma mémoire quoi qu'il se passe ensuite.

LUI

Alors là, cette femme me scotche ! Naturellement jolie, fine et élégante, elle avait tout pour séduire. Je la voyais timide, réservée, et voilà qu’elle me lance entre deux bouchées que je lui plais, et qu’elle aimerait avoir une relation avec moi et son mari ! Elle cache bien son jeu la coquine. Je prends le temps d’avaler ma bouchée.

- C’est troublant ce que vous me dites là ! figurez-vous que j’ai offert à ma compagne il y a quelques temps un pendentif avec trois anneaux entremêlés, qui pour notre couple a exactement la même signification.

C’est maintenant à elle de me regarder avec stupeur, mais je vois ses yeux qui pétillent de satisfaction.

- Vous voulez dire que vous pratiquez aussi ce genre de relations ?
- Oui, j’aime tellement ma compagne que c’est pour moi un plaisir immense de la voir jouir en compagnie d’un autre homme. Un peu comme vous. Et je suppose que vous comprenez.

Nos regards se figent, ses yeux s’éclairent et je sens quelque chose qui brille dans les miens.

- Vous aurez deviné que par contre, ce n’est pas dans mes habitudes de séduire une femme. Je dirais même qu’habituellement je n’y songe même pas.
- Oui, je comprends tout à fait, et si vous souhaitez qu’on en reste là, je le comprendrai tout à fait.


Voilà, je me sens attiré par cette femme, elle me regarde avec des yeux remplis de désir, et je viens de lui expliquer que dans mon couple comme dans le sien, je reste sage alors que ma compagne peut se donner à d’autres hommes avec ma bénédiction.

Nos assiettes sont maintenant vides, le serveur vient nous proposer un dessert mais ce sera café pour nous deux. Elle comme moi devons repartir rapidement vers nos boulots respectifs. Tout en soufflant sur son café chaud, elle continue de m’interroger.

- Cela veut dire que vous n’envisagez pas de relation avec une autre femme que la vôtre ?
- Cela veut dire que je ne l’avais pas envisagé jusqu’à aujourd’hui. Mais je dois avouer que tout se bouscule dans ma tête.

Nous continuons à échanger quelques minutes sur nos expériences et nos envies respectives. Cette rencontre est vraiment surréaliste et je sens mon interlocutrice plus détendue, plus à l’aise qu’au début du repas. Ses sourires s’enchainent, son corps se relâche, elle est encore plus désirable. Il est temps maintenant de nous séparer, mais je n’ai pas envie que ce moment s’arrête, j’aimerais saisir sa main et lui dire que j’ai envie d’elle, déposer un baiser sur ses lèvres fines, mais rien de tout ça ne serait très raisonnable.

- J’accepte volontiers votre adresse mail, et celle de votre mari. Je m’empresserai d’ailleurs de prendre contact avec lui pour lui conter notre rencontre et mes envies.


C’est le candauliste qui vient de parler. Je sais à quel point il est important que ce type de situation puisse fonctionner en triangle, et que si aucune complicité ne s’installe avec le mari, il ne sera pas possible de séduire son épouse. C’est un « jeu » que je connais si bien, mais cette fois, je ne suis pas le mari, mais le prétendant.


Elle me tend un petit papier sur lequel sont notées deux adresses mail, je le saisis, effleure sa main tout en souriant. Il est clair que quelque chose se passe, dans son regard, certainement dans le mien, et tout ceci est très agréable.

Nous quittons la brasserie et nous retrouvons tous les deux sur le trottoir,

- Je m’appelle Vincent, et vous ?
- Appelez-moi Nymphette, c’est comme ça que mon mari aime me surnommer !
- Eh bien chère Nymphette, me permettez-vous de vous embrasser pour vous dire au revoir ?

Sa réponse est sans appel, elle s’approche et dépose sur ma joue un petit baiser tout chaud et me sourit. J’embrasse à mon tour sa joue rougie.

- A très bientôt chère Nymphette !
- Je l’espère Vincent.


Nous prenons chacun une direction opposée, mes pensées fusent, mon cerveau bouillonne, cette journée est incroyable et cette femme l’est tout autant.

Dès mon arrivée au bureau, je m’empresse de rédiger un mail à l’attention du mari, Patrick, à qui j’explique l’accident dans le bus, la pause en terrasse, l’envie de nous revoir le midi, et mon envie de poursuivre cette relation. En écrivant ces mots, j’espère sincèrement qu’il verra d’un bon œil cette rencontre imprévue et son dénouement, et qu’il sera favorable à ce que nous poursuivions nos échanges.

Oui, je le sais maintenant, j’ai très envie de revoir Nymphette.
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par jeanrp
#2230785
Très joli texte, je viens de comprendre... je suis un peu lent parfois.... que c'est écrit à quatre maisn... pas à quatre pattes, enfin je ne sais pas, moi :) c'est pour cela qu'il y a pleins de compliments sur la jolie @Nymphette :) et j'ai une petite idée sur les 10 autres doigts de ce récit là ;) enfin les 2 doigts, s'il est aussi agile que moi.... sur le clavier :)

Jeanquivalaisserlevélopourlebus
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par croclavie82
#2230801
Mon cher @jeanrp , il y a en tout 60 doigts ! (enfin je l'espère), ou plutôt 6 mains, et autant de bras, mais seulement 3 cerveaux.
J'ai une petite idée concernant les 2 mains qui ont accompagné la @Nymphette pour le premier récit, et une certitude pour le cerveau qui l'a accompagnée sur le second :x
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par croclavie82
#2230846
Le monde est petit @jeanrp :)
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par PateL
#2230933
jeanrp a écrit :...mais parfois trop vaste à mon goût @croclavie82

Jeanquivoudraitréunirtoutlemonde

Bon, ce n'est qu'une suggestion... Elle vaut, ce qu'elle vaut... mais je pense que l'île de la Réunion pourrait être une destination de choix dans la date... En plus moi, j'adore ça les dattes...
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par croclavie82
#2230935
Je ne suis pas très sûr mon cher PateL qu'on puisse trouver des dattes sur l'île de la Réunion...
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par Nymphette
#2230946
croclavie82 a écrit :Je ne suis pas très sûr mon cher PateL qu'on puisse trouver des dattes sur l'île de la Réunion...

Ça doit dépendre du choix de la date :)
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par PateL
#2230947
croclavie82 a écrit :Je ne suis pas très sûr mon cher PateL qu'on puisse trouver des dattes sur l'île de la Réunion...

Vous avez bien évidemment raison... Il n'en reste pas moins que j'adore ça... Et puis, j'ai cette fâcheuse tendance à confondre les dattes avec les couettes...
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par croclavie82
#2230949
Je préfère de loin les cheveux détachés
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par croclavie82
#2230956
Je me demande ce qui vous attire dans la couette ? Ou devrai-je dire sous la couette ?
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par PateL
#2230962
En fait, sous la couette, j'ai des désirs très variables... Autrement dit, je suis très fluctuant...
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par Nymphette
#2233779
DSCF6066-1 copy.jpg



Je suis là, adossée à la fenêtre, un peu abattue par le soleil de juillet.

Je te sens qui m'observe. Les yeux fermés, je m'abandonne à ton regard, à ton désir et t'offre une partie de mes trésors en dégageant un sein.

Je te sens t'approcher, doucement, puis caresser ma peau, t'emparer de ma bouche détendue. Je soupire; enfin, tu viens à moi.

Je goûte tes lèvres, ta langue, les yeux toujours clos pour mieux percevoir. Nous nous dégustons mutuellement, comme pris d'un appétit féroce pour un mets délicieux, jamais rassasiés.

Tu quittes ma bouche pour partir en quête du reste de mon corps. Très vite, tu assièges ce sein que je t'offre toujours. Je te donne, tu prends, je m'abandonne, une douce chaleur envahit mon entrecuisse.

Je te sens poursuivre ta quête, plus bas, toujours plus bas. Je t'offre mon sexe en ouvrant les cuisses. Je m'installe pour que tu sois à ton aise.

Je sens ta détermination, je passe une main dans tes cheveux, pour mieux sentir les mouvements de ta bouche entre mes jambes. Tu t'appliques, je m'abandonne encore. Je soupire de plus en plus fort, tu grognes la bouche pleine.

Tout s'accélère, mon corps se tend autour de ce centre de plaisir, tout l'univers se concentre à ce seul endroit, je ne contrôle rien, je laisse venir, agrippant toujours ta tête.

Tu me fais jouir, je ne sais trop comment, je m'en moque, je m'épanche, je me vide de mon plaisir.

Je me blottis dans ta chaleur, dans ta douceur, je savoure le plaisir d'être une femme noyée dans le désir d'un homme.
Vous n’avez pas les permissions nécessaires pour voir les fichiers joints à ce message.
Arnors2 a liké
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par croclavie82
#2233795
Youpi ! C'est vendredi :)
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par croclavie82
#2233798
PateL a écrit :Sinon, j'ai une question : mais qui est ce tu ?

Oui, je trouve curieux qu'Il se Tu...
Peut-être que dans sa version première, ce petit récit fantasmé à la troisième personne, pensé comme un remède pour traiter d'inquiétants symptômes, aurait été trop peu homéopathique à la deuxième personne...
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par Nymphette
#2233811
croclavie82 a écrit :
PateL a écrit :Sinon, j'ai une question : mais qui est ce tu ?

Oui, je trouve curieux qu'Il se Tu...
Peut-être que dans sa version première, ce petit récit fantasmé à la troisième personne, pensé comme un remède pour traiter d'inquiétants symptômes, aurait été trop peu homéopathique à la deuxième personne...

Je ne renie pas la première version mais quand j'ai découvert la photo, j'ai immédiatement vu le lien avec ce texte dans une version plus directe. Elle ne vous plait pas ?
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par croclavie82
#2233812
Bien au contraire, elle me plaît encore plus à la deuxième personne...
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