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Un complice très spécial ...
Tu es là, jolie Nymphette, assise non loin de moi; je peux te voir, t'entendre et presque sentir ton parfum discret et délicat. Voilà quelques années maintenant que je te revois, chaque été, quelques semaines, et quelque fois à Noël. Combien d'années déjà ? Sept, peut-être huit ? Je ne me souviens plus bien. Il faut dire qu'au début, tu m'ignorais un peu, en raison de mon allure défraîchie sans doute. Et puis tu ne venais pas très souvent dans cette pièce laissée à l'abandon, poussiéreuse et soumise aux caprices du temps. D'ailleurs, c'est ton époux qui est venu là le premier, sensible à la lumière qui y règne. Et il a vite saisi ce qui pouvait se jouer ici.
Alors assez rapidement, vous êtes venus tous les deux, prendre votre petit-déjeuner ou votre café après le repas, ou encore faire des jeux de société en famille. Vous avez réorganisé cette espace pour vous, bougeant les meubles, nettoyant ce qui pouvait l'être, vous vous l'êtes approprié et vous en avez fait votre lieu de vie, d'année en année. C'est un plaisir renouvelé chaque année, lorsque je vous vois arriver, déposant vos bagages, mettant la maison sans dessus-dessous pour vous installer quelques semaines. D'ailleurs, c'est rigolo, car chaque fois, vous modifiez sans vergogne les changements faits par les propriétaires de la maison pour retrouver votre petit confort, allant même jusqu'à récupérer à la grange ces vieux plaids bleus délavés qui cachent la misère de notre grand âge. Car nous sommes deux, j'ai un frère jumeau, mais qui est beaucoup plus taciturne que moi.
Je ne me souviens plus quand vous avez commencé à faire des photos ici, mais je me souviens de l'ambiance qui régnait dans ces moments-là. De la tension, au début, puis au fil du temps, de plus en plus d'aisance. Lorsque tu t'asseyais sur un de mes bras, avec ta légèreté, je ne me plaignais pas, au contraire. Je me faisais le plus doux possible pour ne pas blesser tes chairs ou abîmer tes bas, belle Nymphette. Parfois, tu te lovais contre mon dossier, je me faisais doux et confortable pour accueillir tes gracieuses courbes, malgré mon âge avancé et ma mousse fatiguée. Jamais tu ne te plaignais de mon inconfort.
Après les photos, ce sont les coquineries qui sont arrivées. Pas très souvent au début, et puis un peu plus fréquemment ces dernières années. Peut-être vous fallait-il un peu de temps pour vous apprivoiser. J'ai été le témoin silencieux de nombreuses scènes de plaisir, fugaces ou plus longues, au petit jour ou en soirée. Mais pas uniquement le témoin, j'ai aussi participé, à ma façon. Support de vos jeux coquins, j'ai parfois été malmené par vos vas-et-vient ou bien arrosé involontairement. J'en ai vu des vertes et des pas mûres, comme tu l'as dit une fois, charmante Nymphette.
Je me souviens d'une fois particulièrement mouvementée, un soir de cet été si chaud. Tu étais au téléphone, confortablement installé sur moi. Ton époux était resté debout lui, et semblait admirer la scène. Et puis j'ai senti que l'ambiance changeait à mesure que la luminosité diminuait. Dans la pénombre, ton époux a commencé à se caresser devant toi puis t'arroser, alors même que tu discutais avec quelqu'un d'autre. Toi, je te sentais de plus en plus troublée à mesure que la discussion se prolongeait, et lorsque ton époux a commencé à jouer avec ton corps, je t'ai entendu soupiré, de plus en plus fort, jusqu'à la limite des cris qui raisonnaient dans la pièce vitrée. Je ne sais pas ce que la personne au téléphone te racontait, mais cela semblait te faire beaucoup d'effet.
Chaque année, je te voyais te dénuder un peu plus, et ce n'était pas uniquement à cause de ces étés caniculaires. Je t'ai vu prendre de l'aisance à dévoiler tes charmes devant l'appareil photo, ou simplement pour faire plaisir à ton homme, ou au voisin (oui, je suis au courant que parfois, il jette un oeil par la petite fenêtre sous les toits). Je ne me lasse pas de suivre le contour de ton dos ou de tes hanches, ou encore de sentir le velours de tes fesses sur mes bras. Tu prends toujours grand soin à t'asseoir sur moi, tenant compte de mon âge avancé. Et moi je t'accueille en me faisant doux et discret, tout en t'assurant de ma présence.
Quelque fois, tu me délaisses, au profit d'autres sièges au moins aussi défraîchis. Je ne comprends pas ce besoin de changement soudain, j'en suis toujours un peu jaloux. Mais je sais que ça ne dure jamais très longtemps, et que tu aimes retrouver mon confort, au petit matin ou au soir tombant. Et je sais que si les propriétaires s'avisaient de nous mettre au rebut dans la grange, tu irais nous rechercher, mon frère et moi, pour nous remettre dans notre environnement, et profiter de nous le plus longtemps possible.
Dans la fraîcheur du printemps, je me demande quand vous allez arriver cette année, et même si vous allez venir. Je me languis de ton petit corps harmonieux, de ta présence sensuelle, de tes mouvements gracieux. Il me tarde de découvrir tes nouvelles tenues, car je sais que chaque année, il y a des nouveautés. Quelles couleurs auras-tu choisies ? Quel style, quels accessoires ? Tu fais toujours preuve d'originalité et de beaucoup de goût dans tes choix. Je ne dis jamais rien, mais je n'en pense pas moins, et surtout, j'y prends beaucoup de plaisir, et je ne suis pas le seul, je le sais.
Alors ne change pas, belle Nymphette, viens rendre visite chaque année à ton vieil ami fatigué, tant que cela est encore possible. J'ai tant d'histoires à raconter et nous avons encore tant d'histoires à écrire ensemble ...
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