- 25 nov. 2023, 11:15
#2761360
Bal(l)ade pour un cocu
1. Introduction (enfin .. pas tout de suite ..)
Chacun sait que le cocu, comme les plantes vertes, a besoin d'arrosage régulier pour s'épanouir. Le mien n'échappe pas à la loi commune et, en ce triste mois de novembre, une petite remise en forme s'imposait.
Après plusieurs essais restés sans suite, une étroite fenêtre de tir s'ouvrait pour imaginer un scénario joliement troussé pour notre trio trop longtemps privé de réjouissants ébats.
"J'ai un lieu" m'écrit mon caressant amant.
"J'ai un moment", je lui réponds, du tac au tac.
S'ensuivent des échanges à teneur strictement logistique entrecoupé d'Emojii fortement explicites... qui se concluent par l'installation d'un petit sac aussi rouge que les lumignons d'un bordel thaïlandais, bien en évidence sur une étagère de mon placard à sous-vêtements.
2. Préparation (pas (b)anale)
Le plus difficile est de garder une attitude parfaitement lisse, de ne rien laisser transpirer de la conspiration qui se noue, là, en arrière-plan de notre vie quotidienne. Jouer "l'air que rien" et, en parallèle, préparer le coup fourré dans lequel mon cocu chéri va s'enferrer sans préparation.
La manoeuvre initiale consiste en un petit SMS plein de mots-clés. Une sorte de tentative de hammeçonnage destiné à l'éveiller sans me dévoiler.
Il réagit au quart de tour. J'ai peur d'avoir appuyé un peu fort sur le bouton qui fait grimper aux rideaux. Mais non, c'est un jour de travail pour nous deux. Pas un moment propice pour un jeu. Sa libido se rendort en ronronnant et je me remts à respirer en attendant le soir.
Le soir vient.
Il est temps de clôturer ma journée de travail et de passer en mode jeu.
Je passe aux toilettes, un peu haletante, maquillage léger, tenue appropriée.
Je quitte mon bureau.
J'appelle, en épouse fatiguée et préoccupée de soucis domestiques graves et minuscules, mon mari déjà à la maison qui repasse le linge familial et prépare le diner.
Et puis, j'appelle, toute sensualité dehors mon amant et complice pour nouer les derniers liens qui vont s'enrouler autour d'une banale soirée conjugale et faire basculer mon cocu heureux de l'être dans un univers de stupre et fornication..
Je retrouve mon amant à l'heure dite, à l'endroit convenu.
Le jeu s'enclenche. Nous deux d'abord. Juste les mains, les images. Je m'exhibe (mon pêché mignon ..). Pour lui. Chair de plus en plus nue, dans un univers sombre de bêton brut et puis, un appartement, du vin, des amuse-bouches... miam...
1. Introduction (enfin .. pas tout de suite ..)
Chacun sait que le cocu, comme les plantes vertes, a besoin d'arrosage régulier pour s'épanouir. Le mien n'échappe pas à la loi commune et, en ce triste mois de novembre, une petite remise en forme s'imposait.
Après plusieurs essais restés sans suite, une étroite fenêtre de tir s'ouvrait pour imaginer un scénario joliement troussé pour notre trio trop longtemps privé de réjouissants ébats.
"J'ai un lieu" m'écrit mon caressant amant.
"J'ai un moment", je lui réponds, du tac au tac.
S'ensuivent des échanges à teneur strictement logistique entrecoupé d'Emojii fortement explicites... qui se concluent par l'installation d'un petit sac aussi rouge que les lumignons d'un bordel thaïlandais, bien en évidence sur une étagère de mon placard à sous-vêtements.
2. Préparation (pas (b)anale)
Le plus difficile est de garder une attitude parfaitement lisse, de ne rien laisser transpirer de la conspiration qui se noue, là, en arrière-plan de notre vie quotidienne. Jouer "l'air que rien" et, en parallèle, préparer le coup fourré dans lequel mon cocu chéri va s'enferrer sans préparation.
La manoeuvre initiale consiste en un petit SMS plein de mots-clés. Une sorte de tentative de hammeçonnage destiné à l'éveiller sans me dévoiler.
Il réagit au quart de tour. J'ai peur d'avoir appuyé un peu fort sur le bouton qui fait grimper aux rideaux. Mais non, c'est un jour de travail pour nous deux. Pas un moment propice pour un jeu. Sa libido se rendort en ronronnant et je me remts à respirer en attendant le soir.
Le soir vient.
Il est temps de clôturer ma journée de travail et de passer en mode jeu.
Je passe aux toilettes, un peu haletante, maquillage léger, tenue appropriée.
Je quitte mon bureau.
J'appelle, en épouse fatiguée et préoccupée de soucis domestiques graves et minuscules, mon mari déjà à la maison qui repasse le linge familial et prépare le diner.
Et puis, j'appelle, toute sensualité dehors mon amant et complice pour nouer les derniers liens qui vont s'enrouler autour d'une banale soirée conjugale et faire basculer mon cocu heureux de l'être dans un univers de stupre et fornication..
Je retrouve mon amant à l'heure dite, à l'endroit convenu.
Le jeu s'enclenche. Nous deux d'abord. Juste les mains, les images. Je m'exhibe (mon pêché mignon ..). Pour lui. Chair de plus en plus nue, dans un univers sombre de bêton brut et puis, un appartement, du vin, des amuse-bouches... miam...
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