- 14 août 2010, 11:13
#68306
Episode 4 - Du génie de la trahison - cocu et magnifique !
Je passai la fin de l'après-midi à attendre le retour de ma belle. Je me repassais les photos reçues, au nombre d'une vingtaine, de différents formats, certaines complètement ratées, à cause de l'éclairage ou du cadrage, d'autres bizarres, en particulier l'avant-dernière, sur laquelle je faisais une véritable fixation, cherchant à comprendre "sous quel angle" elle avait pu être prise...
Je ré-écoutais aussi, inlassablement, les fragments de la bande-son.;. l'enregistrement était de qualité moyenne, haché, et j'avais du mal à comprendre la continuité de leur... "discussion".
Vers 18h, j'entendis claquer les talons de ma femme, arrivant sur le pallier. Tour de clef dans la porte, ma chère Anne était de retour au bercail. Radieuse, mais l'air un brin fatigué, des cernes bleus sous les yeux - je me dis qu'elle avait dû sérieusement attirer l'attention à son boulot... et peut-être même susciter de nouvelles vocations !
Elle posa son sac sans un mot, passa au salon, se laissa tomber dans l'un des fauteuils, et, tout sourire, me fixant dans les yeux : "Alors ? Tu as trouvé ça comment ?". Elle était franchement gonflée ! Mais, évidemment, très craquante aussi. Sa tenue, à la fois chic et sexy, était à cet instant défraîchie par les épreuves de l'après-midi. Le tout affichait un abandon, un laisser aller, un truc du genre "désir enfin assouvi" totalement bandant. Son regard était encore embué, comme si elle planait à très haute altitude, ou comme si elle sortait d'une séance de fumette. J'hésitais entre la couvrir de reproches, de questions, ou tout simplement lui sauter dessus.
Comme je ne disais rien, elle fit une moue et avoua : "Je suis quand même un peu... éreintée !".
Tu m'étonnes !!! Vu l'étymologie de "éreintée" et vu ce que ces "reins" adorables avaient dû endurer... Je restai silencieux, ne sachant toujours quelle attitude adopter. Elle prit alors un air sincèrement peiné et hasarda : "Tu... n'es pas fâché, quand même ?".
Etais-je "fâché" ? Non. J'acceptais la situation, en me demandant surtout comment tout ceci allait tourner. Et aussi, en me demandant si je parviendrai à reprendre un peu le contrôle de la situation, bien que n'étant pas certain de... le désirer vraiment.
- Si je suis fâché ? Non, non... Je me demande pourquoi je serais fâché, d'ailleurs. C'est quand même moi qui t'ai poussée dans les bras de ce type... C'est moi qui ai eu l'idée à la con de la lettre anonyme... et pour te dire la vérité, je trouvais tout ça assez excitant. Alors...
Il y eut un long silence, elle me regardait toujours avec un air complètement "ailleurs", complètement sur son nuage... Je repris, avec difficulté :
- Enfin... pour Sofiane, d'accord, je n'ai pas à me plaindre, mais il va falloir que tu m’expliques tout le reste...
- Heu... tout le reste ?
Mon ton se fit plus ferme :
- Oui, le reste ! Le reste... tiens, par exemple : à la demande de QUI enlèves-tu si « souvent » tes petites culottes « en ce moment », puisque, comme tu l’as dit toi-même à TON Sofiane, ça n’est certes pas à MA demande, à moi ?
Elle se renfrogna, rougit, fit une moue presque comique, puis parvint à articuler :
- Tu sais mon chéri... j’ai lâché ça comme ça... c'était un peu dans le feu de l’action... on dit n'importe quoi... c’était pas vraiment...
J’éclatai :
- Arrète ! Tu veux que je te fasses ré-écouter tes... confessions ??? J’ai tout enregistré !
Elle prit un air totalement désolé :
- Heu.... et bien... je ne peux pas, je...
Elle avait baissé la tête, semblait à deux doigts de fondre en larmes... Et puis elle respira un grand coup, et, d'une voix entrecoupée de soupirs et de reniflements :
- De toutes façons, il fallait que tu le saches un jour ou l'autre, alors...
- Alors ?
- Tu sais, tout à l'heure... quand j'ai lâché tout ça à Sofiane... j'ai complètement paniqué, c'était vraiment dans le feu de l'action... j'avais presque oublié t'avoir branché sur ton mobile... mais je crois que c'était un véritable acte manqué de ma part...
- Un acte manqué ???
- Oui, oui... un truc qui m'avait échappé, justement, pour m'obliger à t'en parler plus tard... alors...
- Alors : arrête et dis-moi QUI c'est ?!
- heu... tu.... ne vas pas t'énerver, dis ? Promets-moi !
- Je vais t’étrangler.... mais OK, je te promets !
- heu, mais... tu... tu ne devines vraiment pas ?
- écoute, je vais te tuer si tu ne parles pas !
- Bon, bon, et bien.... c’est.... ton copain Christophe, voilà et voilà !
Christophe !!! Ca n’était pas possible ! Je restais complètement stupide... Comment avait-elle pu ??? Pour lui, cela m’étonnait à peine, vu son côté « queutard » obsessionnel... Mais ELLE ? Elle ne pouvait pas le supporter ! Notre dernière visite chez lui, quelques semaines plus tôt, me revint à l’esprit. Et je compris tout d’un coup le bout de conversation que j'avais surpris entre eux deux, alors que nous déjeunions sur sa terrasse, et que je m'étais éloigné pour chercher une bouteille de vin... Il faisait très chaud, je me souvenais qu'ils parlaient de "climatiseur"... et qu'elle lui avait proposé de l'appeler... j'étais loin de pouvoir me douter qu'il s'agissait sans nul doute de climatiseurs... d'hôtel, et qu'il s'agissait pour eux de s'appeler afin de... tester ensemble l'efficacité des Clims en question ! Qu'est-ce qu'ils avaient dû se marrer ! Je me sentais un zéro complet, plus... cocu que cocu ! Je lâchai, dans un souffle :
- ...Christophe....
Elle soupira...
- Oui, oui, Christophe ! Mais bon.... c'était rien du tout, Christophe... ne t'inquiètes pas !".
Là, j'hésitais à comprendre... Rien du tout, Christophe ??? Que voulait-elle dire par là ? Que... Christophe, finalement, ce n'était "rien" par rapport à Sofiane ? Et donc que Sofiane était au "top" ? Et d'ailleurs, en quels termes ? En termes de simple "bon coup", ou bien en termes de... relation plus intense ? Enfin, quoiqu'il en soit, j'étais sensible au fait qu'elle cherche à me rassurer ! Je ne pus me retenir de lui demander... :
- Comment ça, Christophe, "rien du tout" ?
- Et bien... heu... je veux dire : c'est du passé, c’est fini depuis un moment, avec lui !
Je tiquai : elle avait dit « du passé » ? Et « fini depuis un moment » ? Mais alors... Cela avait commencé QUAND ? Je n’en croyais pas mes oreilles. Je craquai :
- OK, et.... dis-moi : ça fait combien de temps, au juste, que je suis cocu ?
Elle replia ses jambes dans le fauteuil, dévoilant ses jolies cuisses sans pudeur. Elle inclina la tête, et , me regardant par en dessous :
- Mais... tu tiens vraiment à le savoir ?
Comment répondre à cette question ? Je la fixai sans rien dire, en tentant de prendre un air mauvais. Elle abdiqua d'un coup, soupira de nouveau, et me raconta alors de façon un peu décousue :
- Tu sais, au départ, c’est vraiment de ta faute, aussi ! Tu m'avais trop parlé de Christophe. Tu ne te rends pas compte, mais ça devenait une véritable obsession chez toi ! Christophe par ci, Christophe par là, ses aventures à gauche, à droite, au bureau, dans l'avion, dans le train, en France, en Angleterre... Et puis... la plupart de ses "coups", tels que tu me les racontais, c'était de vrais clichés machos : du genre... des petits canons, en général des secrétaires, qui plongeaient sous son bureau pour lui tailler des pipes. D'abord, je n'y croyais pas une seconde. Et puis... à force d'y penser...
Elle se tut. Anne était une reine de la fellation. Elle adorait ça. J'aurais dû y penser. L'image avait dû finir par l'obséder...
- Enfin, à force j'ai fini par me demander si c'était bien rien que ça, "son truc", et comment il pouvait ou pourrait se comporter avec une VRAIE nana... enfin tu comprends ce que je veux dire, quoi, avec une nana sur laquelle il n'aurait au départ aucune prise, une nana ayant un peu plus de répondant..... une nana comme MOI, quoi !
C'était son côté suffragette ? Elle s'énervait presque ! Je l'encourageai :
- Et... alors ?
- Et alors, et alors... et bien, écoute, j’ai fini par ne plus penser qu'à ça... une véritable obsession, partout : au bureau, à la maison... le soir, j'attendais même que tu t'endormes pour phantasmer et me... carresser en pensant à lui. J'étais comme folle. Je t'assure que j'ai essayé de le chasser de mon esprit, tu as bien vu : j'ai même repris la gym en piscine, pour me calmer ! Rien à faire. Je me demande comment tu as pu ne rien remarquer !
- c'est dingue !
- ça, tu peux le dire, oui ! Un jour... - c'était il y a environ deux-trois mois, quelques semaines avant ce midi où on est passé chez lui tous les deux, tu te souviens ? ...j'ai craqué. Je l'ai appelé sous un prétexte bidon... j'ai mis un moment, d'ailleurs, à en trouver un, de prétexte, mais je crois que j'aurais pu raconter n'importe quoi pour le voir ! J'ai pensé à sa collection de bouquins sur Paris... Je lui ai dit que je faisais une étude sur l'évolution du quartier de la Goutte d'Or, dans le cadre d'un projet d'aménagement... C'était complètement bidon, j'étais rouge de honte. Mais il a sauté sur l'occasion ! Il m'a tout de suite invitée à passer chez lui, le lendemain midi...
- ...et ?
- ...et bien... le lendemain Midi, donc, j'étais quand même vraiment intimidée... Pas sûre de moi du tout, je te le jure... sur le trajet, j'ai failli faire dix fois demi-tour. Arrivée chez lui, c'était un peu surréaliste. Il m'a accueillie, m'a offert un verre... Très mondain, très poli, On se faisait quasiment des ronds de jambe. J'étais complètement coincée. C'était la première fois que je venais toute seule chez lui... c'était évident que c'était... heu... louche. Lui, plus à l'aise, comme d'habitude, parfois un peu rigolard... Il m'a même demandé comment tu allais ! Je... je lui ai dit que tu étais assez fatigué... que tu travaillais beaucoup, et que je te voyais peu. Il s'est marré. C'était un peu grillé, quoi ! Et puis je me suis remise à penser à cette histoire de secrétaire... L'obsession est revenue. Je ne voyais plus que ça...
- ...et ?
- Et donc, à un moment donné, on est allé vers sa bibliothèque. Il me disait des trucs que je n'entendais même pas, en me montrant les bouquins... On était côte à côte... j'étais complètement excitée, je me souviens que mon coeur battait à rompre. Et puis... j'ai senti sa main sur mes fesses... Il me frôlait à peine... tout en continuant à me commenter ses bouquins... Je restais là comme une gourde... Je me souviens que je me suis cambrée, juste un peu. Enfin il s'est tû, et s'est mis à me caresser plus franchement... il m'a retournée vers lui... moi, je fixais la pointe de mes escarpins ! Il s'est mis à passer de mes fesses à mes seins, mes cheveux... soulevait ma jupe... mes cuisses, puis mes seins à nouveau... Il me disait qu'il les trouvait magnifiques... ses mains tremblaient en les caressant... Moi, ils me faisaient mal ! J'avais fermé les yeux, je n'osais bouger... J'ai posé ma main sur son jean... il bandait comme un âne... Je me souviens que j'étais trempée, les jambes tremblantes. J'ai failli avoir un orgasme debout ! Elle marqua une pause, elle avait l'air toute émue...
- ...et...
- et... je n'y ai plus tenu ! Je me suis mise à genoux devant lui, j'ai défait sa ceinture, ouvert sa braguette... J'étais tellement excitée que je crois que j'ai arraché un bouton... Sa queue explosait son caleçon... Je l'ai extirpée... Quand je l'ai eue enfin sous mon nez, j'ai failli mourir... Ca faisait tellement de temps que j’attendais cet instant ! Je t'assure qu'il en a une belle ! Je crois que j'ai joui une première fois à la seconde où je l'ai prise dans ma bouche... Il avait croché sa main dans mes cheveux... j'avais l'impression que mes lèvres, ma bouche, ma langue m'échappaient, étaient guidées par sa volonté... il se branlait dans ma bouche, avec ma tête... Je me souviens aussi du bonheur que j'ai éprouvé en lui léchant les couilles...
- ... et après ?
- Après ? Qu'est-ce que tu veux que je te dise, mon pauvre chéri... Il m'a baisée sans arrêt pendant deux heures au moins... J'étais folle... il m'a sodomisée longuement... Il a une technique incroyable... Il me pinçait violemment les seins juste avant de m'enfoncer complètement sa queue... c'était dingue... plaisir et douleur à la fois... Il a vraiment une queue exceptionnelle, il arrive à la faire... palpiter ! Il me l'enfonçait à fond, s'arrêtait, et là, je la sentais... palpiter ! Et puis il a une maîtrise incroyable... J'ai joui quatre ou cinq fois... et lui, il se retenait sans problème...
Elle se mit à rire...
- Le seul problème, c'est que j'ai crié - enfin, pour dire vrai, j'ai hurlé comme jamais. Il a tenté un peu de me baîllonner, d'une main, mais comme il jouissait en moi en même temps, c'était pas très efficace... J'espère que l'immeuble était vide, parce que...
- OK, j'ai compris... mais ensuite ?
- Ben...
- Comment ça, ben ?
- Ben en fait...
- Oui ?
- Et ben... ensuite, il m'a rappelée.
- Oui, et alors,
- Enfin, je veux dire : il m'a rappelée très vite...
- Et alors ?
- Alors... et bien je l'ai revu.
- Tu l'as revu ? Comment ça ?
- Et bien, je l'ai revu, quoi ! Voila...
- Tu l'as... revu... mais pour baiser ?
- Ben... évidemment, par pour enfiler des perles !
- Mais... tu l'as revu quand ? Et où ça ?
- Heu... je l'ai revu... chez lui... principalement.
- Ah bon ! Et tu l'as revu quand, au juste ?
- Heu... Je ne sais plus... en fait si, mais...
- Mais quoi ?
- Mais... je l'ai revu... plusieurs fois !
- Ca c'est super ! Et combien ? Deux fois ? Trois fois ?
- Heu... oui, c'est ça, mais...
- Mais quoi ?
- ...par semaine.
- Comment ça ?
- Deux, trois fois... par semaine, oui !
Là, j'ai failli tomber du canapé !
- Quoi ????
- Oui, écoute, tu ne peux pas comprendre, je crois... j'étais complètement envoûtée, c'était comme une folie... Je n'avais qu'une idée en tête : baiser, baiser et rebaiser avec lui. Et lui, c'était pareil ! Je crois qu'il ne se passait pas deux minutes sans que je pense à sa queue au fond de mon ventre, dans mon cul, dans ma bouche, entre mes seins, sur mon visage... C'était dingue. Au boulot, j'ai même eu des remarques... A midi, ça devenait difficile... Donc on faisait ça le matin, ou le soir... Je me demande vraiment comment tu as pu ne t'apercevoir de rien ! J'avais l'impression de ne plus prendre de précautions, de ne même pas me cacher ! Tu te souviens que je t'ai dit à plusieurs reprises que j'avais plein de dossiers à finir, ou des astreintes...
- Ah oui !
- Et même...
- Même ?
- Si tu te souviens bien, j'ai eu trois ou quatre Samedi où je t'ai dit que j'avais du boulot...
- Ben oui, je t'ai même accompagnée au ministère, au moins deux fois !
- Et bien oui, justement... chaque fois, j'avais rendez-vous avec lui au bureau... Il me baisait partout, sur mon bureau, sur la moquette, même, une fois, dans la grande salle des réceptions... En plus, avec la peur d’être surprise, ça m’excitait complètement... Chaque fois, je perdais la tête, complètement. Sur mon bureau, c'était trop top... Je n'avais jamais baisé sur une table, avant, tu le sais bien... à chaque fois, la veille, je l'avais vidé de tous mes dossiers, en pensant au lendemain... et le lendemain, en arrivant, il me troussait la jupe jusqu'à la taille, me repoussait tout contre le bord de mon bureau, jusqu'à ce que mes fesses butent contre, je m'asseyais dessus, me laissais aller en arrière... il m'arrachait ma culotte, me prenait les chevilles dans ses mains et me tenait les jambes en l'air... juste avant de me pénétrer d'un coup et de me défoncer.
Là, c'était la totale... Je me sentais lessivé. mais quelle chienne !
- Mais pourquoi m'as-tu dit tout à l'heure que "Christophe, c'est pas important" ???
Elle rit, parut soulagée.
- Et bien parce que maintenant c'est fini. La dernière fois, justement, heu c'était... heu... et bien voilà, c’était justement au Novotel, il y a environ un mois, un jour ou deux après qu'on soit passé ensemble chez lui, tu te souviens, heu... le déjeuner sur la terrasse... les... "climatiseurs"... Ce jour-là, j’ai bien vu que tu nous avais entendus. Et j’ai vraiment crû que tu avais tout compris, tu sais, tu as voulu filer tellement vite, ensuite ! C’était une horreur, car en fait, quand tu es descendu chercher le vin, il m’a sauté dessus, à commencer à me peloter, me mettre ses doigts partout, et moi, j’étais inondée, j'avais trop envie de lui, et en même temps, je savais que tu allais ressurgir d’une seconde à l’autre. Tu sais, j'ai été à un cheveu de le laisser faire, il voulait me sauter là, sur la terrasse, il disait que tu laisserais tomber... et même, un instant, heu... j'ai pensé en effet que j'adorerais que tu nous surprennes, que tu me voies en train de jouir vraiment... Au secours !
- Comme quoi, je suis vraiment trop con !
- Le pire, et tu ne t’en es même pas aperçu, c’est qu’il m’avait déjà enlevé ma petite culotte, et qu’il la gardée dans sa poche tout le temps qu’on est resté chez lui... On avalait notre salade et moi j’avais les fesses à l’air et les cuisses trempées !
Elle rit, et puis, juste à temps :
- pardon !
- mais je t’en prie ! Au point où j’en suis...
- C’est comme le jour où tu m’as parlé de son anglaise... J’ai eu du mal à me retenir, car je savais parfaitement qu’il avait passé deux jours à la sauter, au même Novotel que celui d'aujourd’hui - même que j’étais folle de rage et de jalousie. Je t’assure : j’ai plaisanté, je t’ai répondu n’importe quoi, mais j’ai bien vu que tu étais surpris par ma réaction... C’est comme ce matin : quand je t’ai parlé du Novotel en te disant que j’allais demander conseil à Christophe ! Je me suis rendue compte dans la seconde que je n’étais pas sensée savoir que c’est là qu’il avait amené son anglaise... la gaffe !
- Ouais, ça m’a étonné... et... donc, pourquoi as-tu arrêté ?
- On l'a décidé ensemble. Il devait repartir à Londres, quinze jours... Et puis ça nous bouffait vraiment la vie, côté boulot, ça n'était plus possible. Et puis, finalement, ça n'était vraiment qu'une histoire de cul, lui et moi, voilà..
Elle se tut, pensive, rajouta...
- Qu'est ce qu'il m'a bien baisée ! Elle eut un petit rire presque gêné, rajouta...
- Mais c'est toi que j'aime, mon petit amour, hein ?
Vive l'amour, donc, pensai-je, presque rasséréné. Je ne savais pas que j'étais encore au début de mes découvertes !
....et la suite ci-dessous : "Anne, sur le bon chemin (...épisode 5)"
Modifié en dernier par CheeseCake le 31 mars 2012, 00:08, modifié 34 fois.