- 21 mars 2017, 11:56
#2014364
(…)
Sortie de ma douche, je retrouvai le couple en bas attablé au petit déjeuner.
« Comment as-tu trouvé Thierry et Marion, hier soir ? » m’interrogea Céline.
« Très sympathique, comme je disais à Bertrand hier soir. »
« Ah vous avez réussi tout de même à discuter » lança-t-elle à son conjoint, amusée.
« Tu vas les rejoindre ce midi. Ils sont partis passer le week-end sur la presqu’île de Crozon. Je t’ai noté le téléphone de Thierry sur ce post’it. Une fois arrivée là-bas tu l’appelleras et il te donnera ses directives. »
Intriguée par ce qui m’attendait j’avais du mal à me concentrer sur le reste de la discussion.
Il était venu pour moi le temps de quitter mes hôtes. Au volant de ma voiture je faisais route sur Camaret sur mer.
Le temps était gris et pluvieux. J’augmentai le chauffage dans ma voiture. Cette atmosphère lourde, cela ne m’aidait pas à me détendre.
Après un peu plus d’une heure et demie de route, j’arrivai enfin dans ce petit port breton.
Garée, j’appelai Thierry pour connaitre ma mission. Ma voix était tremblante au téléphone.
Il me demanda de me rendre à l’hôtel qui était sur le Port. De monter directement chambre 105. Il y serait.
Je frappai à la porte, il m’ouvrit.
« Entre Manue. Content que tu sois venue. Marion est sortie pour faire une course. Nous avons très peu de temps pour te préparer. J’ai tout mis dans la salle de bain. Prépare-toi vite et je t’explique tout. »
La rencontre fut brève cela faisait à peine deux minutes que j’étais arrivée que me voici parquée dans la salle de bain. Par terre un sac de voyage jonchait sur le sol, je compris qu’il était à ma destination. Je l’ouvris et découvris un ensemble de lingerie noire, une paire de bas, une paire de chaussures noires à talons et surprise !!!! Un gode ceinture. Jamais je n’avais vu cela auparavant. Cet élément phallique en plastique était noir et comprenait une ceinture nylon pour l’accrocher autour de la taille. Et comme un gilet de sauvetage une sangle sous cutale venait maintenir stable cette protubérance.
Je me déshabillai, et m’habillai du mini string, du corset noir. Venait ensuite les artifices : porte-jarretelles, bas, talons.
Une fois n’ai pas coutume je me maquillai pour l’occasion.
« Tu es magnifique comme çà. Tu pourras attacher tes cheveux aussi ? » Thierry avait entre-ouvert la porte pour venir constater de l’état d’avancement de ma préparation
A l’aide d’un élastique je tirai mes cheveux en arrière dégagea ainsi ma nuque et me donna un côté un peu austère
« Parfaite. Bon pour faire bref, car Marion devrait arriver d’une minute à l’autre maintenant. Je voudrai ouvrir un peu l’esprit de Marion et l’amener comme toi à un certain lâcher prise sur le volet du sexe. Mon fantasme serait de la voir coucher avec un autre homme. L’entendre jouir sous les assauts d’un autre. Elle a un fort potentiel j’en suis sûr et ne demande qu’à éclore. »
« Mais pourquoi faire appel à moi ? Je suis une fille ! Vous dites vouloir voir un homme avec elle. »
« Oui je sais. Mais je pense qu’avec une fille c’est déjà une première étape moins traumatisante. »
Je commençais à comprendre l’utilité du gode ceinture.
Il l’entendit passer sa carte dans la porte, Marion était arrivée. Il me poussa vite dans la salle de bain pour me cacher le temps de mettre en condition sa petite protégée.
« Ah ma chérie, alors tu as trouvé ? »
« Oui y’avait une petite superette d’ouverte, j’ai trouvé une bouteille de champagne. Par contre en verre, je n’ai trouvé que des coupes en plastiques. »
« Ça fera l’affaire ! T’inquiète. »
« En tout cas c’est super mignon comme petit Port. Tu as bien fait de nous y amener. »
« Tu sais chérie, ce soir je voudrai que ce soit une soirée inoubliable. » Tout en débouchant la bouteille de champagne Thierry essayait d’amorcer la chose avec la plus grande délicatesse.
La bouteille débouché il servit le précieux liquide dans une flûte, puis une deuxième, et enfin une troisième.
« Mais, tu es dans la lune tu viens de servir dans une troisième coupe ? A moins que nous attendions du monde mais je ne vois que nous deux mon chéri ici ! » S’amusa Marion.
« Et si une troisième personne venait nous rejoindre, ça te dérangerait ? »
« Que veux-tu dire par là ? »
« Tu sais je t’ai déjà parlé de çà. Avec mon ex, nous avions comme qui dirait une sexualité un peu plus cool et moins sur la retenue. »
« Pourquoi tu ne te plais pas avec moi ? »
« Si, bien au contraire. Je me sens tellement bien avec toi que j’en veux plus. Je voudrai te voir jouir plus souvent. Tu sais hier quand nous sommes allés dîner chez Bertrand et Céline ? Je voulais te montrer qu’en vivant ce genre d’expériences cela pouvait renforcer la complicité de couple. La preuve en est avec Bertrand et Céline. Je t’en ai souvent parlé. Tu te souviens aussi de la jeune fille qui était chez eux ? »
« Comment l’oublier, ça n’est quand même pas courant d’être invité chez des gens et être servi par une gamine complètement nue »
A sa voix on entend un certain agacement. J’essayai de ne pas faire de bruit bien cachée dans la salle de bain.
Ils restèrent discuter ainsi un long moment. Thierry prêchant le pour et Marion campant sur la réserve.
J’entendis enfin mon prénom. Thierry m’invita à rentrer dans la chambre. Habillée en sous vêtement portant à la main un gode ceinture. Je fis une nouvelle fois mon effet devant cette femme.
Une coupe de champagne m’attendait. Assise sur le lit coupe à la main, je m’assieds à mon tour à côté d’elle. Thierry restait debout, ne cessant de tchacher. Le stress de la situation ne lui avait en tout cas pas coupé la parole.
Le champagne et ses fines bulles commencèrent à me fait l’effet escompté. Le contact passait bien avec Marion. Elle était gentille, douce. Au fil de nos discussions je m’approchai doucement. Nos épaules sont maintenant affleurantes. Thierry est spectateur de ce qui est en train de se passer sur le lit de cette chambre d’hôtel. Je tente un premier baiser dans le cou, la jeune femme ne semble pas hostile. Ma main se pose sur la cuisse et je l’embrasse à nouveau mais de manière plus marquée.
Mon baiser est plus appliqué et son visage se tourne. Elle m’embrasse. Nos lèvres se touchent. Je sens ses épaules se détendre. Elle ouvre délicatement sa bouche pour accueillir ma langue qui vint s’entrechoquer avec la sienne. Le baiser est langoureux et extrêmement sensuel.
Thierry est bouche bée devant cette scène improbable il y a encore quelques minutes. Ma main remonte sa cuisse et le plus délicatement possible vint d’abord sur son ventre et remonte jusqu’à son sein. Je la sens fébrile mais elle se laisse faire.
Elle s’habitue petit à petit à mon toucher, à mon baiser. Je saisis son habit et le fait passer au-dessus de sa tête. Elle porte de la lingerie raffinée, en dentelle.
Je lui dégrafe son soutien-gorge et doucement fit tomber ses bretelles une à une. Elle avait une poitrine aussi menue que la mienne. Ses seins étaient d’une toute beauté, arrondie, ferme avec une douce auréole rose où pointait légèrement un petit téton. Son sein gauche était délicieusement habillé d’un petit grain de beauté.
A son tour elle osa enfin me toucher, sa main caressait le dessus de ma poitrine, encore caché par mon bustier. Je le dégrafai à mon tour, pour lui donner l’entier accès. C’est sa bouche qui vint la première s’y poser dessus. Sa langue pudiquement vint jouer avec mon téton lui aussi durcit par l’excitation du moment.
Elle m’avoua enfin dans un murmure que je suis la première fille qu’elle embrasse et touche ainsi. J’en suis tellement flattée.
Nous nous lovions donc toutes les deux découvrant une à une nos corps respectifs. Marion était belle, fine, élancée. Ses formes étaient harmonieuses et son grain de peau pastel invitait à la caresse.
Je lui déboutonnai son pantalon et dans un mouvement très lent le fit descendre le long de ses jambes. Sa culotte était assortie à son haut. Une jolie lingerie dentelée cachait son petit triangle. Ma main la caressait par-dessus le tissu. Je ne voulais en rien brusquer quoi que ce soit. Mon doigt se glissait entre ses lèvres. Le voile de dentelle qui frottait contre son sexe s’humidifiait à chaque passage, sa respiration se faisait plus saccadée, son baiser était plus intense. Elle ne se décollait plus de ma bouche de peur de laisser s’échapper le moindre gémissement.
Ma main agrippa l’élastique de la culotte et le plus délicatement découvrit le fruit défendu. Son sexe apparaissait maintenant à moi. Il était minutieusement épilé, seul un petit trait à peine plus large que mon doigt dessinait l’échancrure de son sexe.
Elle était maintenant totalement nue. Je l’allongeai sur le lit. Je m’allongeai sur elle et l’embrassa fougueusement. Ma bouche quitta la sienne pour venir dans son cou, de son cou je descendis à sa poitrine, embrassa ses seins, puis son ventre. Pour venir au niveau de son bassin, et doucement son entre jambe.
D'abord le dessus de son sexe, les abords de sa vulve. Ses jambes s’écartèrent très lentement, m’invitant à venir la goûter. D'abord des baisers furtifs, puis plus appliqués. Vint alors ma langue qui se posa sur ses lèvres inférieures cherchant son petit bouton.
Il était là, mon petit bout de langue le trouva, le toucha, le titilla. Cela déclencha chez elle un électro choque, son bassin décolla du matelas, ses mains se crispèrent sur la couverture, sa tête bascula en arrière et un petit sorti enfin de sa bouche. Elle venait totalement de lâcher prise. Plus rien n’avait d’importance maintenant que son plaisir.
Ma caresse buccale s’intensifia, ma langue jouait maintenant avec son sexe. D’abord un doigt puis très vite un deuxième entrèrent dans son sexe. Nous restions ainsi un très long moment. Ses gémissements à peine perceptibles au début donnèrent place à de véritables petits cris de plaisir maintenant.
Thierry restait en retrait, contemplatif. Il savourait ce moment tant désiré.
Je lui murmurai à l’oreille que j’avais envie de lui faire l’amour comme un homme. Je m’apprêtai du du gode ceinture. Cette protubérance noire était de très belles dimensions, que ce soit dans la longueur mais aussi dans la largeur.
« Viens me prendre en bouche, comme tu prendrais un homme en bouche ! »
Elle s’agenouilla. Intimidée par la situation, elle essayait de ne pas croiser le regard de son chéri. Elle savait qu’elle était en train de glisser vers quelque chose de nouveau mais ne souhaitait pour l’instant se rattacher à quelque chose. Elle savourait cet instant sans trop se poser de questions.
Agenouillée devant moi, elle me regarda avec insistance recherchant un peu de complicité et d’assurance. Ma main saisit sa tête, d’une douce caresse je l’amène sans forcer à ma verge plastique.
Elle entrouvre ses lèvres et fit glisser l’objet dans sa bouche. Elle ferma les yeux pour sans doute s’imaginer qu’il s’agissait d’un vrai sexe. Mais l’illusion et la magie n’opéra pas.
Elle eut un recul franc.
« J’y arrive pas je suis désolée. Me mettre ce truc en plastique pensant être le sexe d’un homme, non franchement je n’y arrive pas ! »
(…)