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A cet endroit particulier et réservé du forum cando, qui est entièrement dédié aux récits et aux confidences intimes des membres les plus libertins, vous avez la possibilité de partager et de raconter avec force détails toutes vos expériences candaulistes les plus débridées ainsi que vos aventures libertines les plus folles vécues dans le cadre du candaulisme et du cuckolding.

N'hésitez pas à relater de manière très descriptive auprès de notre communauté d'initiés les différentes rencontres torrides et les multiples expériences sensuelles que vous avez pu réaliser au fil du temps, les mises en situations complètement déjantées, les plans candau endiablés avec des hommes seuls en quête de plaisirs charnels, bref, faites-nous profiter de toutes vos petites histoires coquines, de vos anecdotes les plus intimes et de vos fantasmes les plus fous.

Partagez sans retenue toutes ces instants de débauche qui font votre bonheur et votre épanouissement sexuel. Plongez-nous dans l'ambiance de ces parenthèses enchantées. Faites-nous sentir, goûter et ressentir la magie de ces moments d'extase. Révélez-nous les moindres détails de vos ébats d'une nuit et de vos étreintes les plus sauvages. Bref, nous sommes en attente de tous vos récits candaulistes les plus osés et de toutes vos histoires libertines vécues dans le domaine du candaulisme et du cuckolding.

Nous sommes à votre écoute et attendons avec impatience de pouvoir lire vos confidences les plus coquines ici même !
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Re-voici mon petit texte corrigé et complété
Je rappelle que j'ai changé les noms, lieux et dates, mais qu'à part ça, à l'exception de détails que ma mémoire peu avoir oubliés, tout est vrai. Ma femme m'a aidée à le corriger, ce qui nous a valu une soirée assez érotique à l'évocation de cette période. Nous restons libertins mais sommes plus "murs" malheureusement

1992/1993 - Le salon de l'érotisme, sa suite et ces conséquences

C'est une vieille histoire mais qui me réveille toujours la même émotion. Nous sommes un vieux couple (aujourd'hui 60 ans pour moi et 48 pour elle). Nous sommes libertins depuis très longtemps (elle avait 20 ans quand nous avons étés à notre première partouze). Nous avons tout essayés : trios, échangisme, partouzes, même gangs quelquefois.
Mais certaines de nos aventures nous laissent des souvenirs particulier..
C'était donc il y a bien longtemps (en 92 pour être précis) - nous allions de temps à autre sur Clichy acheter de petites robes "pute" pour sortir en clubs, mais elle n'aimait pas ces magasins. Je précise que si elle est toujours une très belle femme, a l'époque c'était un canon. Fine, grande, cambrée, super poitrine... tout, quoi ! A son physique de rêve, il faut ajouter une heureuse nature. Gaie, entraînante, attachante, sportive, sensuelle, amoureuse du sexe, pour moi la femme idéale, de laquelle malgré les années, je reste follement amoureux.
Je tombe donc sur une publicité pour le salon de l'érotisme de Paris (pas loin du Stade de France). Je lui en parle et le vendredi soir après la fermeture de sa boutique (ah, oui, elle tenait une petite boutique vers Nanterre, qu'elle tenais avec l'aide d'une jeune vendeuse et de mon aide quand j'en avais le temps. Je ne vous en dirais pas plus par discrétion), elle enfile quand même une petite robe plus que sexy et très courte, avec de petits escarpins bien hauts, un manteau pour la bienséance, déposé au vestiaire à l'entrée, et nous voilà partis.
Nous commençons à tourner entre les stands. Beaucoup d'hommes seuls qui sont là pour se rincer l’œil, mais aussi pas mal de couples, presque toutes les femmes habillées sexy. Beaucoup de gadgets sexuels et énormément de vêtements. Du un peu sexy à l'indécent en passant par la tenue parfaite pour faire le trottoir.
Elle achète quelques petits trucs pas mal et pas très chers, et tombe en arrêt devant un stand qui ne présente que du très haut de gamme. Des trucs "pousse au viol" mais de superbe qualité et bien taillés, mais .... avec des tarifs en rapport malheureusement.
Il y avait une vendeuse, charmante, et comme sur beaucoup de stands, une actrice de films pornos sur un petit podium qui faisait des présentations assez osées entre deux autographes.
On fini par se retrouver avec un gobelet de jus de fruit en train de causer avec les deux femmes. A la remarque sur les tarifs élevés, la fille du X, à laquelle ma femme avais confiée acheter ces vêtements pour aller dans des partouzes lui dit : "fait donc le concours exhibition sur le podium central. Toutes les participantes amatrices reçoivent un bon d'achat de 500,00 Francs (eh oui, il y a longtemps), et la gagnante a un bon d'achat de 2000,00 Francs.
Nous continuons notre promenade, et tombons sur le podium central. En fait, de grandes bâches délimitent une sorte de salle de spectacle de 400 places sur des gradins, devant une scène très éclairée, ou des mannequins défilent pour l'instant en montrant toutes les lingeries coquines imaginables.
Nous nous asseyons pour regarder et grignotons les sandwichs achetés à une buvette.
A la fin du défilé, un animateur très bonimenteur annonce pour 22h30 l'exhibition sexe des amatrices. Il explique le règlement (il faut être une visiteuse du salon, signer une décharge, et venir sur la scène avec un acteur masculin du X faire l'exhibition la plus chaude que possible (en fait chaque candidate, en coulisse, se met d'accord avec le gars sur ce qu'elle accepte de faire). Un jury choisira la grande gagnante.... (un beau bon d'achat plus quelques cadeaux et un bon repas pour deux dans un bon resto).
Moi, bêtement, je la met un peu au défi en rigolant "et bien les voilà les fringues que tu voulais, facile, il suffit de baiser sur scène".
Elle me regarde bizarrement, me dit "ça va pas, non ?", puis ajoute :"exhib ne veux pas dire baise ...faut pas exagérer", puis "attends moi, je vais me renseigner".
Elle revient dix minutes après et me dit "toi qui veux toujours que j'en fasse plus, j'ai vu les quatre autres candidates et je me suis inscrite".
Le "spectacle" commence. La scène ne comporte qu'une suite de cubes de plusieurs tailles recouverts de moquette. Une belle brune suivie d'un très beau mec en string entre .... ils dansent plus que serrés, se caressent ... le gars la déshabille .... et quand il enlève le petit string les lumières s'éteignent sous les hurlements du public.
Trois autres couples passent .... c'est de plus en plus chaud. La dernière fille fait glisser le string du gars sur ces genoux et, pendant cinq minutes, lui fait une fellation, puis, debout, nue les jambes écartées devant le public, se fait branler par le gars qui de l'autre main, montre bien qu'il la doigte pour de vrai . La foule hurle et trépigne. Les lumières s'éteignent.
Joëlle, ma femme, après un bisous, est descendue depuis le début derrière les rideaux, dans les coulisses. Dernière inscrite, elle passe la dernière .... et je m'inquiète quand même un peu. Je quitte ma place et viens me mettre debout contre les barrières qui empêchent de monter sur la scène.
Les lumières se rallument avec une musique douce ... Joëlle entre. Elle porte juste un mini string et un sou-tif très petit avec des hauts talons aiguilles (le tout prêté par l'organisation). Le gars qu'elle tiens par la main est une sorte de bête qui doit passer son temps dans les salles de culturisme. Sous ces "tablettes de chocolat", il ne porte qu'un boxer short très moulant, noir brillant.
Ils dansent un slow, langoureux et mouillés. Ils se roulent des pelles qui de là ou je suis ne font pas du tout bidon. Elle passe sa main entre eux, et l'on voit bien qu'elle lui caresse le sexe ... qui prend de plus en plus de place. Ils arrêtent de danser. En deux secondes, il lui enlève string et soutien gorge. Il la fait asseoir sur un cube, jambes écartées, se met à genoux et entreprend de la sucer ..... Je remarque que la salle est silencieuse et, pour la première fois, je me sent gêné. Il se relève, d'un geste enlève son boxer d’où sa queue se redresse toute bandée, très bandée. On comprend tout de suite pourquoi il est dans le porno : quel engin ! Il s'approche d'elle et lui présente son membre à la bouche. Aucune hésitation : elle l'enfourne et se met à le sucer de façon très gloutonne. De près on vois bien sa langue, on vois bien que la queue tendue est luisante. Cela dure de longues minutes. Les lumières se sont éteintes à l'exception d'un projecteur de poursuite blanc dans le rond duquel seuls leurs deux corps nus et brillants se trouve.
Il la fait relever avec douceur, la fait lui tourner le dos .... elle baisse sa tête qu'elle pose sur la moquette du cube, et elle écarte les jambes... La voilà offerte, sa tête un peu de biais, les yeux grands ouverts, à moins de deux mètres de moi. Ces fesses bien relevées et ces jambes très écartées. Je sais que ceux qui sont un peu plus loin à ma gauche voient son sexe ouvert en attente .... justement, le gars est passé derrière. Sa queue à l'horizontale est juste au niveau de la belle chatte que je connaît si bien. Un assistant arrive en courant et lui tend une capote qu'il enfile très vite. Dans un grand silence, sous la lumière du projo, il l'enfile sans à coups. J'entends distinctement le soupir de ma femme. Mon regard capte le sien, nos yeux sont liés, et son amant d'un soir commence un lent, long et puissant mouvement de piston. De si près, on entend le bruit de succion provoqué par cette pénétration qui la remplie entièrement.
Et là, la catastrophe ... quelques personnes bougent près de moi, tendent le cou pour mieux voir, me dérangent. Je suis obligé de tourner la tête un instant sur ma gauche et .... là, à moins de deux mètres de moi ... notre voisin d'en face. Je veux dire le gars qui en face de la boutique de Joëlle, tiens un magasin de fruits et légumes, ou nous faisons des achats très souvent. C'est un "vieux" d'environ cinquante ans qui vis seul. Et là, il a les yeux rivés sur la queue qui pilonne la chatte de ma femme .... et celle-ci commence à jouir. Dans le silence de cette salle de voyeurs, elle halète de plus en plus fort, recule brusquement pour qu'il s'enfonce bien et fini par un cri que je connaît bien quand elle s'envoie en l'air de façon somptueuse .....
Et moi, liquéfié, rouge comme une tomate, je sens la sueur de la panique couler entre mes omoplates .... et en même temps je bande comme ça ne m'est pas arrivé depuis longtemps ..... et je joui, fort, très fort, dans mon slip .......
Elle a joui, et il semble que lui aussi, il c'est enfoncé une dernière fois à fond, aussi loin que possible dans la chatte offerte, et malgré la taille de sa bitte, ces couilles touchent le cul de Joëlle. Il c'est arrêté là. Ces mains qui la tienne à la taille se sont crispés. Il a fermé les yeux et serre les mâchoires. De longues secondes, ils restent comme ça, sans bouger dans le silence. Elle, les yeux grands ouverts sur moi, lui au contraire les yeux fermés. Tous les deux brillent de sueur dans la lumière du projecteur. Ils semblent ne faire qu'une statue de marbre dégoulinante d'indécence.
Enfin, il se retire lentement en veillant de deux doigts à ce que le préservatif suive et reste sur sa queue.
Tous les deux se sont redressés. Ils se tiennent par la main, face à la foule, et lui tiens sa capote au fond de laquelle sa semence est bien visible dans l'autre main. D'un seul coup, un tonnerre d'applaudissement retentis. Je reste saisi. Notre voisin, le « fruits et légumes », calé contre la barrière, bat des mains avec enthousiasme en parlant à l'oreille de son voisin, ce qui renforce mon inquiétude.
Après un dernier baiser très appuyé, ils sont repartis en coulisse. L'animateur est revenu. Il explique que le jury va donner son verdict avec difficulté (tu parle!), et il rappelle les candidats.
Les cinq couples reviennent en se tenant par la main. Habillée comme au début de son numéro. Joëlle avec son string et son mini soutien-gorge est, de loin, la moins habillée.
L'animateur se fond en compliments sur tous et demande aux compagnons de ces dames de les rejoindre sur scène. Je vois quatre gars qui s'avancent, et je réalise que je suis le seul dont la femme a vraiment baisée sur la scène, devant quatre cent personnes et … le voisin.
La vue brouillée, le dos en sueur, je pense quand même qu'il serait lâche de la laisser tomber, tant pis, je monte sur la scène … bon dernier.
Un tonnerre d'applaudissements m'accompagne quand je me met près de Joëlle, et que je lui prends la main laissée libre par son baiseur, toujours très beau mec dans son boxer brillant et moulant ou la bosse ne laisse aucun doute sur ces dispositions.
Bien sur elle gagne le premier prix, un petit sac de voyage orné de cœurs et chargé de cadeaux et de bons d'achats.
Enfin mon supplice prends fin. Nous nous retrouvons dans les coulisses avec une coupe de champagne en main et tout ce petit monde papote. Une autre candidate viens dire à Joëlle son admiration pour son courage. Un gars de l'organisation engueule à voix basse « notre » baiseur. Il lui dit qu'un pro du porno n'aurait jamais du éjaculer, que cela pourrait leur valoir des ennuis. « Notre » baiseur s'excuse en disant « j'aurais voulu t'y voir, toi, tu a vu la fille, comment elle est faite et comment elle baise ?  Moi c'est quand elle veux, ou elle veux ».
Enfin, Joëlle rhabillée, nous reprenons notre liberté et nous retrouvons, presque anonymes dans les allées du salon. Elle est en pleine forme et va d'un bon pas directement au stand de fringues ou elle dépense rapidement ces bons d'achats en petites robes très courtes, très décolletées et presque transparentes. Je n'ai pas le cœur de lui parler du voisin qu'elle n'a sans aucun doute pas remarquée.
Une annonce préviens de la proche fermeture des portes du salon, nous repassons au vestiaire ou nous récupérons veston et manteau.
Enfin, la voiture, ou nous roulons en silence. La discution a du mal à démarrer. Elle me pose une main sur la braguette, me sourit et me demande : « tu m'en veux ? Tu n'a pas aimé ? Je croyais que tu voulais ». Je suis obligé de la rassurer. C'est vrai que je l'ai poussée, que c'est moi qui lui ai fait découvrir la vie de libertine alors, malgré mes angoisses, ma jalousie aussi, je lui dit qu'elle a été parfaite, belle, désirable et bandante, et que son partenaire a eu l'air de lui faire de l'effet. C'est là qu'elle me dit que oui et qu'elle lui a donnée notre numéro de téléphone (on n'avais pas de portable à l'époque).
C'est seulement à la maison, et alors qu'on est tous les deux sous la douche avant d'aller au lit que je lui dit : « tu n'a rien remarqué quand tu était sur scène ? Tu n'a vue personne qu'on connaît ? » et là, très tranquillement, les yeux dans les yeux, elle me dit « tu parle de notre voisin d'en face ? Je me demandait si tu l'avais remarqué aussi …. oui je l'ai vu quand je me suis installée sur le cube. Je sais, ça va risquer d'être un problème . Mais sur le moment ça m'a terriblement excitée, c'est pour ça que je me suis mise dans ce sens, les fesses vers lui. Tu ne peux pas savoir comme ça a été bon quand Marc m'a enfilée de savoir que l'autre ne pouvais manquer aucun détail, ça m'a rendue folle, je crois n'avoir jamais autant mouillée. Pardonne moi mais je n'ai égoïstement pensée qu'à mon plaisir à ce moment.

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Comme à chaque fois que nous rentrons tard après une sortie, un vendredi soir, comme je ne travaille pas moi-même le samedi, je laisse Joëlle dormir, et sans bruit, je m'éclipse pour, après un café et une douche rapide, aller ouvrir son magasin. Elle viendra me rejoindre quand elle sera bien reposée. Nous habitons à moins de trois cent mètres du magasin, donc c'est à pied que je m'y rends.

J'ouvre le rideau de fer, la porte, allume les lumières, la photocopieuse …... un peu de rangement, de classement. En face, je vois notre cher voisin, désormais complice non choisi de nos turpitudes, installer ses cageots de fruits …. Une sourde angoisse m'étreint. Tout me conviendrai mieux que cette incertitude. Que va t'il faire ? Quels seront les conséquences pour nous, notre couple, ce commerce, voire nos amitiés et notre famille …

Quelques clients défilent, des paquets à donner, quelques photocopies, des commandes, cela au moins m'occupe et m'évite de penser.

Onze heures : fraîche et pimpante dans une petite robe correcte mais plus sexy que ce qu'elle porte habituellement au travail, voici ma femme. Une bise, et entre deux clients elle me demande : « pas de nouvelles d'en face ? » Je lui dit que non et avoue mon inquiétude ; « tu a raison » me dit t'elle, « on ne va pas rester dans l'incertitude, j'y vais. Il me faut des fruits et à cette heure sa boutique est vide …. je vais le voir ». Elle prends un sac dans l'arrière boutique et, plus courageuse que moi, s'en va faire ces courses en face.

Elle revient une bonne demi-heure après, toujours aussi souriante. Rien que ça, je me sent déjà mieux, et elle me rassure. C'est elle qui lui a parlé de la soirée d'hier, lui faisait comme si rien n'était arrivé, et il l'a rassurée : « ma petite dame, hier en me voyant dans ce salon, vous avez découvert mon penchant pour le libertinage. Et moi que j'avais un couple de voisins qui partage mes goûts. En quoi devrait-je mal vous juger puisque nous partageons les mêmes idées ? Soyez sans crainte, vous m'étiez sympathique avant, vous l'êtes pour moi encore bien plus maintenant. Vous êtes tout ce que j'aime, ce que j'admire. J'envie votre mari pour avoir réussi à avoir la femme dont je rêve. Je ne parlerais jamais à quiconque de cette soirée. Cela restera notre secret dont je rêverai longtemps. Quand à l'ami auquel je parlais à l'oreille, c'est juste un vrai libertin qui passe son temps à organiser des soirées privées pour des gens de la haute …. lui, c'est sur aimerait vous faire des propositions. . Mais je ne lui dirait jamais que je vous connaît, à moins que vous le vouliez. »

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Deux ou trois jours sont passés. Cette soirée me semble déjà un rêve qui s'éloigne. Je suis seul à la maison en train de cuisiner pour nous deux. Joëlle ne va pas tarder sans doute puisque l'heure de la fermeture du magasin a sonnée.

Justement, c'est le téléphone qui sonne. Je baisse le gaz, et ma cuillère en bois à la main que je suce pour goûter ma sauce, je vais au salon et décroche :
« Salut, c'est Marc ---- Joëlle est là ? »
« Heu … non pas encore .. qui êtes-vous ? »
« Marc, un ami …. Vous êtes son mari ? »
« oui ! »
« Alors on se connaît, on c'est vu au salon de l'érotisme vendredi – je lui ai servis de partenaire »
« Ah … OK »
« Je ne veux pas abuser, elle m'a donnée son numéro, j'ai pensé que vous étiez d'accord »
« Oui bien sur … elle est libre … mais pas encore rentrée ... »
« Ah .. en fait j'étais dans votre quartier, et comme elle m'avais proposée de passer prendre un verre … Bon, je vais vous laisser alors ».
« Pas du tout. Si elle a dit ça c'est qu'elle le souhaite. Venez donc, j'ai fait un plat chinois, vous pourrez causer en partageant notre repas à la bonne franquette. Cela lui fera une surprise. Je vous explique le chemin …. »
C'est comme ça, naturellement, sans penser à ce qui pouvais en découler, que j'ai mis le doigt (quand je dis le doigt …) sur ce qui allais occuper notre hiver.
J'entends la porte du garage qui se referme. Joëlle est là. Je lui annonce que nous avons un invité qui sera là dans dix minutes. « C'est sympa de l'avoir invité. Je me demandais s'il appellerai. Bon alors je te laisse mettre la table, je vais me faire belle ». Et elle disparaît vers la salle de bains.

Vite fait, je mets les couverts dans le séjour, allume la stéréo en sourdine, baisse le gradateur d'éclairage et allume les bougies des deux chandeliers. C'est vite fait mais l'ambiance est agréable. Tiens c'est vrai, j'avais garnie de bois la cheminée … une allumette et hop ! Ambiance chaude et intime.

Petit coup d’œil à ma cuisine. Il n'y aura pas d'entrée mais j'ai de bonnes glaces au congélateur. Je débouche une bouteille de Saumur et met une roteuse au frais, on ne sait jamais.

Ding-dong !!!! déjà ? Et bien j'ai fini à temps. J'enlève mon tablier et je vais ouvrir. Je le reconnaît à peine. C'est vrai que je ne l'ai vu qu'en boxer short et nu et … occupé. En fait je n'ai pas trop regardé sa figure.

Grand, pas gros et très bien proportionné, il est souriant. Belle figure sympathique, cheveux bruns assez courts et bien coiffé. Il tiens d'une main un bouquet de roses rouges – treize roses, un connaisseur galant, dans l'autre une bouteille de champagne d'une bonne maison. Je le débarrasse de son blouson. Il porte une chemisette blanche malgré que dehors c'est frisquet, largement ouverte sur sa poitrine lisse, et un pantalon noir, en cuir moulant. Décidément, il aime mettre son corps en valeur.

Il me serre la main, et je le conduit au salon, je le déleste de sa bouteille, lui dit « fait comme chez toi » et retourne en cuisine, mettre sa bouteille au frais, et préparer le seau à glace.

Je reviens au salon pile au moment ou Joëlle y entre aussi, par l'autre bout. Mazette, elle a mis une des robes achetées si chères au salon (enfin achetées gratuitement avec ces bons d'achats). C'est une mini-robe toute blanche presque transparente, assez pour voir qu'il n'y a rien dessous. La partie jupe est très courte, plissée, pas plus de vingt centimètres, et ne cache que la moitié de la hauteur de ses fesses. Le haut sans manches comprends un décolleté qui descend pile jusqu'à son nombril, les deux cotés faisant soutien-gorge mais plus fait pour les mettre en valeur, un peu comme présentés sur un plat, que pour les cacher. Le dos, bien sur, est nu jusqu'à la naissance des fesses. Une chaîne en or décore son cou, avec, perversion suprême, une croix catholique juste à la naissance de ces seins.. Elle a enfilée une paire de bottes à talons aiguilles en cuir souple comme la peau. Blanches elles aussi, elles montent au dessus des genoux., son bronzage magnifiquement entretenu fait contraste avec le blanc claquant de sa robe. Très bien maquillée, elle rayonne dans la lueur des bougies.

Marc émet un petit sifflement admiratif, s'approche d'elle, lui offre ces fleurs qui la fond un peu rougir et lui fait des bises, très chastes, sur les deux joues. Une fois à droite, une fois à gauche, une fois à droite, une fois à gauche …. comme de tradition dans notre famille. S'il ne l'avait pas un peu trop serrée dans les bras dans sa tenue si suggestive, on pourrait croire qu'ils sont parents. Elle me passe le bouquet, à charge pour moi d'en enlever l'emballage et de le mettre dans un vase. Tâche dont je m'acquitte en mari dévoué, avant de les mettre sur la table en verre ou nous dînerons tout à l'heure.

Nous prenons place au salon, ils s'installent sur le canapé pendant que je retourne à la cuisine chercher le seau à champagne dans laquelle je place notre bouteille – la sienne n'est pas assez fraîche encore, trois flûtes, et une petite assiette d’amuse-gueules.

Je reviens avec mon plateau en me demandant si je vais les trouver en train de baiser. Mais non, mauvaise langue que je suis. Tournés l'un vers l'autre, ils discutent, parlent de nos vies respectives. En fait au salon de l'érotisme, s'ils ont fait intimement connaissance, ils ont peu parlés et on peu dire qu'on ne se connaît pas encore vraiment.

Ce garçon est étonnant, acteur de films pornos, il considère que ça n'est pas son métier. En fait, il est étudiant en dernière année de médecine. Il est libertin et orphelin. C'est ce qui l'a amené dans le porno, pour avoir les moyens de vivre et de terminer ces études. Très amateur de sexe, il est aussi très exhibitionniste, il n'a aucune famille. Ce « travail » qui finalement lui prends assez peu de temps lui convient très bien. Il arrêtera dès qu'il sera en mesure d'ouvrir son cabinet, dans un an ou deux. A part ça, comme je l'avais pressenti, il fréquente une salle de culturisme en faisant attention à ne développer son corps que juste assez pour plaire et se plaire mais pas plus.

Joëlle lui raconte notre vie, notre mariage, nos occupations professionnelles, et bien sur notre goût pour des aventures sexuelles variées et nombreuses.

Nous sirotons ainsi la bouteille. Je participe en pointillé à la conversation. La bouteille terminée, la cheminée qui crépite près de nous, on se sent bien là. Je les laisse cinq minutes pour aller réchauffer mon plat.

A mon retour, ils sont debout en train de se diriger vers la porte qui donne sur notre chambre. Joëlle a le haut de sa robe descendue sous ses seins aux tétons dressés, lui a une main sous sa robe, dans la raie de ces fesses. Au léger bruit que j'ai fait en entrant, ils se sont tournés vers moi, et elle me dit  avec un petit sourire: « mon chéri, tu nous laisse seuls un moment ? ». Comment pourrais-je m'y opposer, à supposer que je le veuille ? D'ailleurs elle n'a pas attendue de réponse, c'est aussitôt tournée vers la porte en le tirant par la main, et ils ont disparus dans la chambre, en la laissant grande ouverte.

Que faire en attendant ? Je fait rapidement un aller retour à la cuisine pour mettre mon plat juste à réchauffer. Il ne manquerait plus que je le brûle. Je reviens m’asseoir dans mon fauteuil, rêveur avec à portée de main la télécommande de la chaîne hi-fi. Pris d'une inspiration, je coupe la musique et change de fauteuil, me rapprochant ainsi de la porte de la chambre. Rien ….. je me relève et éteint toutes les lumières. Il ne reste que les bougies et … le silence..... Je ramasse le tabouret du piano et vais m’asseoir carrément contre le chambranle de leur porte. Mon cœur se calme et j'entends maintenant le moindre bruissement.

Des bruits imperceptibles, des draps froissés sans doute, des souffles légers, des bruits de succion : des baisers, une fellation, un cunilingus ou autre chose ? L 'incertitude est stressante.

Je respire doucement pour ne pas faire de bruits, et ouvre grand mes oreilles. Oh bien sur, il me suffirai de passer la tête pour tout voir, puisque la porte est grande ouverte et que la lueur qui sort de la pièce prouve que les lampes des tables de nuits sont allumés. Mais elle m'a demandée de les laisser et je lui ai toujours dit qu'on ferai en ce domaine, exactement comme elle voudrait. Donc, je joue le jeu.

D'ailleurs pour moi, cela est très valable.. Bien sur j'ai des frustrations, mais aussi que d'excitations, que de compensations.

Ils font plus de bruit, j'ai entendu distinctement un bruit d'élastique … une capote qui se déroule et que l'on tends, tel une chaussette. Un bruit de chuintement, puis un halètement sourd. Sur que c'est ma femme, femelle lubrique qui d'un coup feule « plus loin, fort, à fond ». Je sent que je bande mais m'interdit de me toucher. C'est Marc que j'entends maintenant respirer si fort …. Un cri, pas original mais ces Ah ! … Ah ! … Ah ! répétés m'enthousiasment. Quelle salope quand même. ! Une reine du cul, la mienne, et que j'aime de telle façon que je renonce à décrire cette sensation d'adoration que je ressent à cet instant. Un dernier cri sourd : ça c'est Marc qui se vide. Tant mieux pour lui.

C'est fini. Je les entends respirer plus calmement, puis un échange de phrases, même pas chuchotées mais avec la voix haute de ceux qui ne se cachent pas :
« Il y a longtemps qu'un mec ne m'a pas baisée comme ça »
« Merci, mais moi aussi je suis étonné du plaisir que j'ai en toi. Ta chatte est faites pour ma queue, c'est sur »
« J'ai faim : allons voir si Jean a bien travaillé »

Ils ont sautés du lit si vite que je n'ai pas eu le temps de m'éloigner de la porte. Marc le premier, la capote avec sa dose de jus a moitié sortie de sa queue à peine débandée, Joëlle qui le suit de près en lui caressant le dos.

J'ai l'air idiot ainsi, juste debout devant mon tabouret, tout habillé avec la bosse très visible de mon érection sur mon pantalon, devant ce couple d'amants nus qui sentent le sexe …. Joëlle rigole : « mon chéri, tu aurais du te branler. Pas raisonnable de rester avec ton jus qui te monte à la gorge ». Je bredouille et m'éloigne vers ma cuisine pendant qu'ils vont à la salle de bains.

Dans ma cuisine, je prends mon temps. D'abord, le temps qu'ils prennent une douche et se rhabillent, pas la peine de courir, ensuite je veux reprendre mon sang froid.

Je transfère mon petit ragoût exotique dans un plat de service, je découpe du pain dans la panière et met le tout sur un plateau en compagnie de ma bouteille de Saumur à peine fraîche comme il se doit. Il me reste bien deux minutes. Face à l'évier, je descend mon pantalon et mon slip et passe un peu d'eau sur ma queue. J'ai mouillé et des traces sont visibles. Cela fait jeune ado qui a trop de rêves érotiques. Tout est en ordre, je suis à nouveau très présentable. Je prends mon plateau et retourne vers mes invités.

Je pensais que j'avais bien préparé la table, et bien non. Joëlle (je suppose) a modifiée mon agencement. Il faut vous dire que nous avions, à l'époque une table de séjour ronde en verre. Le plateau fumé assez foncé ayant été cassé, nous en avions fait faire un autre en verre parfaitement clair. Moi j'avais mis trois sets de tables bien répartis avec assiettes et couverts. Et bien, plus de sets de tables. Les assiettes, elles mêmes en verre pyrex transparent sont posées directement sur le plateau. Il y en a une directement devant moi, et les deux autres côte à côte de l'autre coté. De chaque coté un chandelier trois branches avec les bougies allumées et au milieu le petit vase avec les treize roses.

Assis côte à côte face à la place qui me reste, ma femme et son amant sont assis, leurs épaules se touchant. Contrairement à ma prévision, ils sont tous les deux entièrement nus comme au jour de leur naissance. Même pas la chaîne autour du cou, aucune bague, même pas l'alliance avec les petits diamants que j’ai eu tant de mal à payer, pas de boucles d'oreilles, rien.

Je ne fait aucune remarque, j'ôte les fleurs que je vais poser sur le piano, et pose sur la table le contenu de mon plateau. Quand je pose ma bouteille de vin, Joëlle me dit « chéri, tu veux bien plutôt nous servir du champagne ? C'est fête ce soir, j'en ai envie. Mais si tu veux, tu peux, toi boire le vin rouge ».

Bon, je sais ce qui me reste à faire. Aller-retour à la cuisine, nouveaux glaçons dans le seau, la bouteille au milieu et juste deux flûtes. J'ai pensé que son autorisation de boire, moi, le vin rouge, était plutôt un désir de m’empêcher d'être avec eux en partageant le champagne.

Me voilà de retour. Ils se sont servis du plat. Bon, il ne me reste qu'à me servir aussi. Je fait le service du champagne et, enfin, après m'être servi un verre de rouge, je m'assois face à eux.

Impressionnant ! Devant mon assiette, sans le chercher, je vois tout sous et sur la table. Ils discutent tranquillement de cul. Je veux dire qu'alternativement ils se racontent leur vie de débauchés (je n'ai même pas l'impression d'être partie prenante de celle de Joëlle). Ils se racontent les bons coups, les séances les plus hard. Joëlle a les jambes bien ouvertes. Et lui aussi. Entre deux bouchées et la fourchette posée au coin de l'assiette, ils se touchent. Deux trois aller retour pour masturber ce membre (vous ai-je dit qu'il est impressionnant de taille aussi bien en longueur qu'en diamètre. Et qu'il semble dur comme une matraque ? On ne dirait vraiment pas qu'il vient de baiser), puis elle le lâche pour manger une bouchée. Pendant ce temps, c'est lui qui lui introduit un doigt et le fait doucement manœuvrer dans sa chatte. Il ressort brillant. Il le suce avant de reprendre à son tour sa fourchette. Leur conversation, de plus en plus hachée, ne parle que baise, chatte, jouissances.

Ils ont finis leurs assiettes alors que la mienne est à peine entamée. Pourtant c'est bon, très bon même.

Seule phrase qui m'est destinée, c'est quand, suite à une question de Marc, elle me prends à témoin : « hein qu'il y avais beaucoup de mecs au gang du mois dernier ? » Je suis bien obligé de confirmer.

Je me lève et débarrasse les assiettes après les avoir resservis en champagne. Ils sont trop occupés à se rouler des pelles baveuses et à se masturber mutuellement pour se servir. Pourtant quand je reviens, les verres sont vides, et moi je fait immédiatement demi-tour pour ranger ma glace rhum- raisins au congélateur avant qu'elle ne fonde.

En effet, Marc toujours assis a encore plus écarté les jambes et Joëlle, à genoux sous la table est en train de le sucer.

Cette fois, assis à ma place, j'ai une vue d'enfer. Imaginez !! Ce gars magnifique assis en face de moi et ma femme tout aussi magnifique qui me tourne le dos entre mes jambes en train de lui administrer une fellation de spécialiste. N'oubliez-pas que la table est complètement transparente et vide et qu'ils sont nus, archi-nus.

Je me relève quand même pour déplacer ma chaise. Au lieu d'être derrière Joëlle, je me rassois sur le coté. Là je vois la super pipe dans toute sa splendeur. Joëlle a écartée les jambes pour être plus stable, ce qui fait que je vois sa chatte béante et brillante de mouille qui tombe, goutte à goutte sur la moquette. Elle l'engouffre lentement, le plus loin possible. De temps en temps sa langue joue avec le méat, fait le tour du gland, descend jusqu'aux couilles et remonte pour que sa bouche engloutisse à nouveau cette queue si dure.

Marc halète. Deux fois il a soufflé « arrête » mais je vois bien qu'elle n'en a nulle intention. Elle-même dégouline .. je suis bon pour un nettoyage de moquette. Un râle de Marc, je pressent la suite, elle aussi. Elle ferme sa bouche sur la queue qui est entrée de seulement quelques centimètres dans la bouche, de façon à ce que les lèvres de cette femelle entourent bien serré le gland : elle ne bouge plus. Je vois distinctement les muscles des cuisses de ce mâle superbe se contracter fortement et il jouit violemment en poussant un cri de bête qui ne sait plus ou elle est. …. on ressent bien les puissants jets successifs en le voyant faire de petits sauts sur sa chaise. Joëlle tiens fort d'une main ferme la queue qui se vide en elle. Manifestement elle veux tout, ne rien perdre. Il faut savoir qu'elle n'aime pas ça, parait-il … sans commentaires !

C'est fini, je crois, mais non. C'est juste fini pour Marc. Elle le lâche et se retourne, elle se laisse tomber sur le dos a coté de la table, à mes pieds, et là, vite, elle se met deux doigts dans la chatte et se met à se branler, très vite et très fort. Sa bouche c'est ouverte, sa tête est sur le coté. Un filet de sperme en coule, bien vite capturé d'une langue gourmande. Sa gorge déglutit, elle avale jusqu'à la dernière goutte. Ces doigts humides s'activent et dans un cri elle joui à son tour, très fort.

Deux minutes d'immobilité, de silence. Marc c'est levé le premier et à aidé Joëlle à faire de même. Ils se réinstallent sur le canapé. Je retourne encore une fois en cuisine et ramène mes coupes de glace. Je suis bien accueilli. Nous faisons tous les trois honneur à mon dessert.

Malgré nos tenues, eux complètement nus en face de moi toujours complètement habillé, l'ambiance est joyeuse, mais ils entretiennent presque à eux seuls la conversation, qui redevient vite très chaude. Une heure se passe encore comme ça, pendant que la cheminée commence à s'éteindre.

Il est tard et ils doivent commencer à n'avoir pas très chaud. Marc fini par le remarquer, dit que nous devons sans doute travailler demain et qu'il va nous laisser.

Après un échange, nous comprenons qu'il a un cours à dix heures, que Joëlle ne travaille pas le matin puisque c'est sa vendeuse qui fait le mercredi matin, et que moi même suis en RTT pour la journée. Je dois juste amener ma voiture pour la vidange l'après-midi.

Pas de surprise, Joëlle lui dit qu'avec les deux bouteilles de champagne ça n'est pas prudent de conduire ce soir et qu'il vaudrait mieux qu'il dorme chez nous. En disant ça, elle se fait chatte en se frottant contre lui. Il me regarde et me demande ce que j'en pense. Bien sur je réponds que c'est à Joëlle d'en décider et que je suis évidemment d'accord. Je demande à Joëlle si je dois préparer la chambre d'amis. « Comme tu veux mon cœur, mais pour toi. Pour une fois qu'un homme me plaît à ce point, soit sympa, laisse-moi dormir avec lui cette nuit ».

Bon et bien, c'est comme ça … Ils se dirigent tous les deux, nus comme Adam et Eve et en se tenant par la main, vers notre chambre, après tout de même que « ma » femme m'ait donné un baiser dans lequel je reconnais un goût un peu salé de sperme.

Seul dans le séjour, je range, fait un peu de ménage, remets tout en état. Au moins, dans cette pièce, la femme de ménage qui passe le mercredi ne se posera t'elle pas, une fois de plus, de questions. Je souffle les bougies après avoir allumé la petite lampe près du canapé. Comme tout à l'heure, la porte de la chambre est restée grande ouverte, comme à l'habitude, mais les lampes de chevet se sont rapidement éteintes.

J'hésite un instant à aller me faire le lit de la chambre d'ami. Zut, juste pour une nuit, plutôt courte ? Je vais juste me chercher une couverture et m'installe sur le canapé après avoir posé pantalon et chemise sur une chaise. J'éteins la lampe et attends le sommeil.

Je suis incapable de dire exactement comment c'est passé la nuit. On t'ils encore baisés ? Oui. Combien de fois ? Je n'en sait rien. J'ai dormi par morceau, par épisodes. J'ai entendu les bruits caractéristiques du sexe en action, mais combien de fois ? Je ne sais pas.

Par contre, ce que je sais, c'est qu'au matin, réveillé par le ronflement discret de la chaudière du sous-sol, il devait être sept heures, je me suis levé et je me suis rendu à la salle de bains prendre une bonne douche. En passant devant la chambre éclairée, déjà, par un début de jour, j'ai constaté qu'ils dormaient tous les deux, enlacés étroitement. 

Cafetière en route, j'ai fait un aller-retour au boulanger du coin de la rue pour en ramener six croissants. Sur un plateau, j'ai disposé mes croissants chauds, trois bols de café au lait, trois verres de jus d'orange frais (il leur faut reprendre des forces, hein?), et une rose prise dans le bouquet d'hier plantée dans un verre.

J'entre dans la chambre, il est huit heures. S'il veux être à l'heure à ces cours il faut bien que je les réveille. Raté ! Je les surprends en pleine baise. En levrette, il la prends. Comme ils sont dirigés face à la porte, ils me voient ensembles avec mon plateau. Vous ne croyez quand même pas que ça va les arrêter, non ? De toute façon j'arrive pîle au moment de leur jouissance, bruyante. Ils crient tous les deux en même temps. S'il continue à lui serrer si fort les hanches quand il éjacule, il va lui faire des bleus.

Bon, c'est terminé. Chacun me gratifie d'un joyeux « bonjour chéri » pour elle et « salut mon pote », pour lui. Ils se lèvent et s'installent autour de la petite table devant la fenêtre. Il enlève sa capote (ça va finir par faire des frais), qu'il dépose dans le cendrier qui n'a jamais vu de mégots, près d'autres capotes que je ne compte pas à cette heure, il s'essuie la queue avec une serviette en papier qui rejoint la capote. J'enlève quand même le cendrier de la table, ça sent trop le sperme.

Ils sont de bon humeur et finalement moi aussi bien qu'un peu frustrés de ne pas avoir éjaculés ces dernières heures (avec le spectacle qu'ils m'ont offert, vous pouvez comprendre que ça me manque).

Le petit déjeuner avalé, ils passent chacun leur tour par la salle de bain (chaste, hein?), et nous nous retrouvons tous les trois dans la cuisine, habillés et prêts pour la journée, à déguster une tasse de café noir avant de nous quitter.

Marc dit (il ne se gêne pas, le salaud) : « Chérie, n'oublie pas de parler de mon idée à ton mari. Il faut que je connaisse votre réponse dès ce soir si je veux pouvoir en parler demain à Gérard ».

Il ne répondent-pas à mon regard interrogatif, et, finalement, Marc nous quitte, après avoir évidemment embrassé Joëlle d'une façon plus intime qu'à son arrivée. Une poignée de main pour moi, et le voilà parti.

Nous passons la matinée à de petits travaux domestiques. Comme je suis curieux, je me dépêche d'aller vider le cendrier de ces capotes : il y en a trois. Avec hier soir, il a donc éjaculé cinq fois. Une fois dans sa bouche et quatre fois dans sa chatte, à moins qu'il n'y ai eue une sodomie... Pas mal, non ? Enfin il doit avoir vingt trois ou vingt quatre ans … Je croise plusieurs fois Joëlle qui bricole le ménage malgré la venue de la femme de ménage cet après-midi. Elle changera quand même les draps, elle ne pourra pas deviner qui les a froissés.

A midi je prépare notre déjeuner sous la véranda. Le restant du plat d'hier avec une salade. Assis côte à côte face au jardin nous mangeons en discutant. Elle trouve mon plat très bon. Je lui fait remarquer que c'est le même qu'hier avec le reste de Saumur dont elle n'a pas voulue. Elle rie « ne m'en veux pas mon chérie, mais franchement avec le bon coup que j'avais sous la main, j'étais trop excitée pour apprécier ta cuisine ».

Finalement j'ai bien fait de patienter. Elle finie par me confier le sujet de leur conversation de ce matin ….

« Tu va rire je crois... tu sait quelle proposition il m'a faite ? »
« ben... non !
« Tu sais qu'il paie ces études en étant acteur porno, bon. Et bien, il trouve que je serais douée pour ça. Physique avantageux, bonne baiseuse sans tabou et en plus exhibitionniste. Il me propose de présenter ma candidature à son patron comme actrice hardeuse. Une de leur fille a eue un accident de voiture et il pense que j'aie ma chance ».
« Tu n'a pas l'intention d'accepter, j'espère ? »
« Je n'ai pas du tout l'intention d'en faire un métier. De toute façon ça me ferait commencer à un age, ou beaucoup de filles pensent à arrêter. Mais une fois ou deux pour voir, j'avoue que ça me tente ».

Je suis quand même abasourdi. Ou est la jeune fille vierge que j'ai connu, elle était pudique au point qu'au début on baisait dans le noir. C'est vrai que je l'est convaincue d'essayer le triolisme, puis l'échangisme, puis les partouzes, enfin des gangs dont un « monstrueux ». On a fait de l’exhibitionnisme d'accord, mais je reconnaît que la séance de vendredi dernier, ce spectacle hard sur une scène devant quatre cent personnes m'a pour le moins troublé. Tourner du X, ça veux dire pouvoir être vu des années, par des milliers de gens, voire des centaines de milliers si le film est sélectionné sur Canal Plus …. si personne de nos connaissances ne fini par le savoir et le voir …. et puis quoi de plus, que reste t'il a explorer dans le voie de la perversion sexuelle ? Je ne vois que la prostitution ….

Finalement, je prends prétexte de l'heure qui tourne, pour ne pas répondre. Elle doit être au magasin à quatorze heures et moi, je dois porter la voiture au garage. On en reparlera ce soir.

Bisous, et nous nous quittons.

Dix huit heures, me voilà revenu avec mon petit filet à provisions surmonté d'une baguette craquante. L'image même du bourgeois classique. Dans le séjour je vois au sol une grosse tache blanche de trente centimètres de diamètre avec une feuille de papier posée à coté. C'est de la mousse d'une bombe de nettoyage. Sur le papier une consigne de la femme de ménage : Passez l'aspirateur dans la soirée pour enlever la mousse. J'ai vue la tache sur la moquette un peu tard. Bonne soirée à vous deux. Merde alors, la femme de ménage a vue la tâche de mouille de Joëlle !

Je me cale dans mon fauteuil et … le téléphone sonne :
« Allo ? »
«  C'est Jean ? ici c'est Marc, ça va ? »
«  Oui, ça va. Tu veux la re-baiser ce soir ? » Rire au bout de la ligne ..
«  Non merci, pas possible ce soir mais si tu le propose, je garde cette invitation en réserve. Je veux juste te demander : Joëlle t'a fait part de ma proposition ? »
«  Oui, je ne sais qu'en penser, je tiens quand même à notre tranquillité et ça n'est pas discret comme truc »
«  C'est vrai et c'est à vous d'en décider. Mais ça n'est pas pour ça que je t'appelle. En fait, je me sent un peu gêné vis à vis de vous alors je veux que tu sache tout »
«  Allons bon ! Que nous a-tu cachés ? »
«  Ben voilà : au salon de l'érotisme, tu dois savoir que pour l'exhib. des amatrices, il y a rarement des volontaires. Donc, la plupart du temps, c'est bidon, ce sont des filles du X qui se font passer pour des amatrices. C'est juste pour le spectacle. Vendredi dernier, en réalité, Joëlle était la seule vraie amatrice. Quand elle m'a demandée ce qu'il fallait faire pour gagner, je lui ai dit qu'il fallait baiser pour de vrai. C'était faux, une fellation aurais suffit, mais une belle fille comme ça, pas farouche … un plaisir. Et puis les organisateurs étaient bien sur ravis pour l'ambiance ».
«  Ben merde alors !! »
«  C'est pas tout. Mon patron, le gars qui engage pour les films X était au premier rang dans la salle, pour voir si c'était bien. Ensuite, dans les coulisses, il est venu me voir avec son financier, le gars qui avance l'argent des films. Il m'a dit : si cette fille accepte de se conduire devant une caméra comme ça, elle nous fera faire du fric. Elle est douée. Propose le lui »
«  Donc quand tu lui a dit que tu peux tenter de la faire embaucher, c'était du baratin ? »
«  Oui en partie. Si elle veux elle signera de suite pour deux ou trois films, comme elle veux. La séance d'embauche sera bidon. Tout ça ne change rien, sauf qu'il ne faut pas qu'elle accepte un salaire de débutante. Elle doit exiger au moins quatre mille francs la journée ».
«  Ce n'est pas à moi de parler fric … de toute façon elle ne fera pas carrière. Qui c'est le financier ? »
«  Un drôle de type, juste intéressé par le fric. Maquereau aussi, je suis sur, mais pour la haute ».
«  Bon merci. Je vais lui dire tout ça. Elle doit te répondre quand ? »
«  Je dois l'appeler ce soir et si elle veux, elle aura un rendez-vous vendredi soir. Si tu veux, tu peux être présent ».

Bon et bien voilà. Je me demande ou nous allons comme ça. Mais ça fait des années que je me le demande, alors …. mais nous n'avions jamais étés dans une situation ou notre façon de vivre risquait d'être connue de tous ….. Je me persuade que de toute façon notre famille et nos amis « normaux » ça représente peu de monde, et que ces gens là ne sont pas forcément amateurs de films X. Je pense que nous croisons sans doute dans la rue des acteurs et actrices hard sans nous en douter. Après tout, ils sont quand même moins connus que Belmondo. De toute façon, j'ai toujours dit que je la laissait libre, je ne vais pas changer d'avis sous prétexte que c'est un peu moins facile.

Elle est rentrée et ce soir, en charentaises (ça change, hein?) nous dînons avec un plateau télé au coin de la cheminée. Je pense qu'elle va me parler de cette folle idée avant qu'il n'appelle. Raté encore une fois. Il appelle juste au début du journal de TF1. Elle réponds sur le combiné de la chambre pour ne pas m'obliger à couper le son. Je suis donc obligé d'attendre qu'elle m'en parle. C'est pendant la pause pub à la fin du journal que n'y tenant plus je la questionne :
«  Alors ? »
«  Il m'a dit t'avoir appelé et m'a tout raconté. Un peu salaud quand même, hein ? Enfin faute avouée ….... Bon j'ai juste acceptée le rendez-vous avec son patron pour en parler. Mais pas vendredi, ce sera lundi, comme ça je profite de mon jour de fermeture pour aller à leur bureau. Si tu peux te libérer, je ne demande que ça, sinon j'irais juste avec Marc. C'est en plein Paris.

Il ne c'est rien passé de spécial jusqu'au lundi, juste un petit week-end en amoureux. Si je ne l'est pas encore dit, il faut préciser que nous sommes un couple très classique et très calin entre deux épisodes libertins. Nos relations intimes nous satisfont pleinement. Elles sont le plus souvent plus calmes, plus érotiques, on peu même dire moins bestiales, que celles avec des partenaires de rencontre. Les deux styles sont complémentaires et, j'en suis sur, renforcent notre amour. Il est arrivé et il arrivera encore que nous ayons, l'un ou l'autre, un véritable amant ou une véritable maîtresse, ce qui amène des relations régulières qui peuvent devenir amoureuses. Mais, jusqu'à présent, et malgré les inévitables sentiments de jalousie qui en découlent, cela n'a en rien entamé nos sentiments l'un envers l'autre qui, à chaque fois, en sont sortis renforcés.

Bon, nous voilà donc le lundi quatorze heures. Je me suis arrangé pour avoir mon après-midi et nous venons de garer notre voiture dans le parking souterrain du Boulevard des Italiens. Nous avons rendez-vous avec Marc au Drugstore Opéra qui existe encore. Quelques phrases échangées devant un café et il nous guide vers les bureaux de la production d'une « fabrique » de films de sexe dont je suis sur vous connaissez le nom. Nous prenons l'ascenseur d'un immeuble Haussmannien qui contient des études de comptables, des sièges de société. Nous sortons sur le palier du sixième étage, le dernier je pense. Non : à coté de l’ascenseur, un escalier monte un étage de plus. Celui des anciennes chambres de bonnes, transformées pour accueillir le siège de la société, petite mais prospère, ou nous avons rendez-vous.

Marc entre sans attendre dans le hall d'entrée ou ne femme à chignon trône derrière un comptoir. Aimable et revêche comme une porte de prison, et quand même après une bise à Marc, elle nous installe dans une salle d'attente confortable. Tout est blanc, les murs et les canapés. Petite musique d'ambiance, et publicités sur les murs ventant les productions de la boîte. Certains titres me sont connus. Sur le canapé en face de nous, une belle et très jeune fille attends, en mini-jupe.

Je m'attendais à ce que Joëlle s'habille très sexy, comme je m'imagine une actrice du hard. Mais non. Elle est en tailleur, certes avec une jupe courte et un décolleté, mais très correcte. Presque en femme d'affaire, mais très belle sur ces talons qui la font encore plus grande.

Pas plus de deux minutes et le cerbère de l'entrée nous appelle et, ce qui me surprends, elle nous invite tous à la suivre. Joëlle, Marc, le jeune fille et moi-même.

Nous longeons un long couloir blanc décoré de belles photos de jolies filles et de beaux garçons souriants. Une petite étiquettes sur chaque cadre indique leurs noms et des titres de films. Les photos sont très correctes et « habillées ». Seuls les titres de films dévoilent qu'on n'est pas dans un lycée de jeunes filles. Sur les portes devant lesquels nous passons, des noms et des fonctions : comptabilité, recrutement, …. une vraie entreprise donc, très organisée. Nous nous arrêtons tout au bout du couloir devant la porte qui le termine. Il .est écris : Monsieur Gérard M......, Castings.

Petit toc toc, et sans attendre de réponse, notre guide ouvre grand la porte et nous plante là.

A l'invitation de notre hôte, nous entrons dans une vaste pièce, blanche elle aussi, meublée d'un bureau, de quelques petits meubles, d'un canapé face à un téléviseur flanqué d'un lecteur VHS, et d'une table de réunion entourée de quelques fauteuils. De grandes plantes vertes complètent l'ameublement avec des gravures modernes représentants toutes des bateaux. Derrière le bureau, trois fenêtres en « chien assis » cassent le mur mansardé, et laissent entrer un bel éclairage naturel.

Monsieur Gérard c'est levé et viens nous serrer la main. J'aurais du m'en douter après ce que m'a dit Marc …. c'est le gars qui parlait à l'oreille de notre voisin « fruits et légumes ». Se connaissent'ils vraiment ? Notre présence dans ce lieu sera t'elle connue ? Trop tard pour se poser des questions. Nous prenons place autour de la petite table de réunion.

Très aimable, Monsieur Gérard ouvre un petit placard qui cache un frigo et nous propose un verre. Les trois hommes se retrouvent avec un whisky bien servi, et les deux filles avec un jus d'orange.

Tout de suite après Gérard prends la parole :
« Je m'excuse de vous recevoir ensembles puisque vous ne vous connaissez-pas. Mais je suis très pressé aujourd'hui et, comme vous venez pour le même motif, comme ça je n'expliquerais les choses qu'une seule fois. Vous êtes toutes deux Mesdames, décidées à devenir actrices de films hard . Je ne connaît pas vos motivations. Le plus souvent bien sur c'est l'argent, mais je vous met en garde. Ce qui vous sera demandé c'est de baiser avec qui on vous dira, dans les positions qu'on vous indiquera, le tout devant une équipe technique qui, bien que sympathique, n'est pas là pour gérer vos humeurs et vos pudeurs. C'est un vrai travail qui peu être fatiguant. Un tournage dure de trois à six jours en général et pendant tout ce temps vous devez être disponible sexuellement tel que le réalisateur le juge utile. Si vous n'aimez pas le sexe et n'êtes pas vraiment exhibitionniste, vous souffrirez. Dans le cas contraire, je connaît des filles qui adorent ça. A vous de bien réfléchir avant de vous engager. Je ne vous en voudrais pas de renoncer maintenant. Mais si un contrat est signé et un tournage commencé, cela veux dire que des frais importants sont engagés. Vous pouvez comprendre qu'il est alors difficile d'admettre un changement d'avis ».

Malaise sur les fauteuils. Marc a l'air de s’intéresser à la plante verte qui est derrière le bureau. La jeune fille assise à ma droite est toute rose et remue ces fesses sur son siège. Joëlle, à ma gauche, est un peu rose aussi mais reste souriante. Comme personne ne réponds, Gérard poursuis :

«  Je vous explique la marche à suivre. Pour Joëlle (il sourit), je suis sur qu'elle en est capable vu ce que j'ai vu l'autre jour. Je pense même qu'elle y trouvera plaisir. Seul détail à régler : comme il y a un mari, il faut être sur qu'il est vraiment d'accord et ne fera pas d'histoires de jalousie mal placée. Je suis donc content que tu soit là, Jean, on gagnera du temps. Pour Julie, je ne sais rien pour l'instant, seulement qu'elle semble belle fille habillée ; il faudra confirmer à poil. Il sera donc indispensable qu'elle tourne un bout d'essai avant de signer le contrat. Enfin vous devez savoir mes jolies, que si vous décidez d'y aller, les tournages se font sans préservatifs. Cela signifie que vous devrez passer les visites médicales chez le médecin qui travaille pour nous. Cela vaux aussi pour toi, Jean, vu que vous vivez en couple, Joëlle et toi . Bon et bien, qui continue, et qui arrête-là ? »

Silence, aucune des deux femmes ne met les pouces. Après une minute de silence, Gérard reprends après un sourire :

«  Bon et bien Mesdames, à poil complètement. Rassurez-vous, pas de baise pour l'instant, juste des données à prendre »

Joëlle et Julie se lèvent et se déshabillent. On dirait une visite médicale chez un toubib, rien d'érotique. D'un geste, Gérard fait comprendre à Julie que le string est à enlever aussi, et ensuite leur fait signe de le suivre dans un coin du mur. Là, surprise. Une balance attends. Il les pèse soigneusement et ensuite les fait s'installer, une après l'autre sous une toise. Il les mesure. Marc, à qui il a tendu un bloc de papier, note tout ça. Ensuite, avec un mètre de couturière, il mesure tour de taille, tour de hanche et tour de poitrine. Il continue sur d'autres mesures, jambes, pieds, tour de tête … que sais-je !! Les filles, surtout Julie, sont plus décontractées, tout ça fait tellement sérieux.

C'est terminé, il les fait rasseoir, toujours nues. Il pousse devant chacune le dossier qui les concerne et leur demande de remplir le questionnaire joint. Identité, adresse, tout ça. Et trois pages de questionnaire plus coquin rempli de questions sur ce qu'elles acceptent et refusent sur le plan sexuel. Toutes les pratiques possibles sont énumérées. Elles doivent à chaque fois cocher une case pour dire si elles acceptent toujours, quelquefois, avec réticence ou si elles refusent. Cela va du coït ordinaire aux fellations complètes, sodomies, doubles-pénétrations, gangs, sexe avec blacks, arabes etc ….. Je remarque que Joëlle n'a répondu « je refuse » qu'à deux questions, et je l'approuve, concernant l'uro et la scato . Je ne sait pas quels sont les réponses de Julie, vu que je regarde ce que réponds ma femme.

Terminé. Gérard demande à nouveau si elles comptent poursuivre et dit qu'il reste une dernière épreuve, surtout pour Julie, et qu'ensuite nous reviendrons dans son bureau signer un contrat d'artiste, puis les acceptations de tournage choisies parmi ceux qu'il proposera.

Il nous demande de le suivre. Nous nous retrouvons dans le long couloir que nous remontons sur une dizaine de mètres, les deux femmes toujours complètement nues. Nous croisons la femme de l'accueil et un gars un dossier sous le bras. Croiser des femmes à poil dans le couloir des bureaux à l'air d'être pour eux parfaitement normal. Nous entrons dans une vaste pièce ou les fenêtres sont fermées par d'épais rideaux. Au centre, un matelas très large, presque carré sur une estrade assez haute. Il est recouvert d'un drap rose. Autours une dizaine de petits projecteurs sur pieds, et un gros caméscope professionnel relié à une grande télévision et à un magnétoscope. Quelques chaises complètent le décor. Nous sommes tous là sauf Marc auquel le boss à confié une mission.

Gérard dis à Julie « Marc est parti voir qui traîne dans les locaux. Comme je l'ai dit, pour Joëlle j'ai vu, je suis à peu près tranquille, ce qui n'est pas ton cas. Donc, Julie, je vais m'installer à la caméra. Marc va ramener un ou deux hardeurs suivant qui est là aujourd'hui. Tu va baiser avec eux en suivant au fur et à mesure mes instructions, en présence de Jean et Joëlle et d'une ou deux secrétaire. Si tout se passe bien, nous passerons ensuite tous ensembles dans mon bureau boire une coupe et signer vos contrats. Joëlle, quand je te le dirais, tu ira faire un soixante neuf avec ta future partenaire, que je vérifie que vous aimez aussi les filles ».

Julie est rouge mais, courageusement reste là, nue et très belle devant le lit. Je n'ai pas dit que c'est une fille qui ne dois pas avoir beaucoup plus de vingt ans, facilement un mètre soixante quinze, et sans doute moins de soixante kilos. Elle a des seins très lourds, très bandants. Je pense qu'avec l'âge se sera moins bien, mais pour l'instant c'est très provocant. Ajoutez à ça une belle chevelure blonde platine et un regard ingénu qui fait penser à une petite fille. Je me demande ce qui la amenée là.

Marc est revenu. Il est accompagné de deux gars. J'en reconnaît un qui était l'autre jour avec une des concurrentes au salon de l'érotisme. L'autre est un black, très noir, Africain sans aucun doute. Ils sont toux deux grands et bien foutus, mais j'ai remarqué le regard effrayé de Julie sur le black. Il est évident qu'ils savent tous deux ce qu'ils viennent faire. Déjà, après un bonjour à l'assistance, ils posent leurs vêtements sur des chaises. Le black a amené une boite de préservatif qu'il pose sur le lit. Pendant ce temps, Gérard a allumé les projecteurs. C'est violent comme éclairage, pour l'intimité, on peu repasser. La porte du couloir est restée ouverte. Voilà trois filles qui entrent, des filles « normales » habillées comme des secrétaires. Elles prennent des chaises et s'installent tout près du lit. L'une d'elle fait une distribution de barres de Mars. Je m'assoie aussi, Joëlle toujours nue à ma droite et Marc juste après elle . Nous sommes donc trois assis de chaque coté du lit, la caméra avec Gérard au pied du lit, et les deux hardeurs, ainsi que Julie, nus tous les trois à la tête du lit. Les gars sont jeunes et bien foutus. Le black est manifestement très bien monté. Je suis sur que c'est pour ça qu'il a été embauché. La plupart des gens pensent que les blacks ont de grandes queues, ce qui n'est pas toujours vrai, mais comme le film porno est là pour montrer aux spectateurs la réalisation de leurs fantasmes, les acteurs sont choisis pour les satisfaire. Donc un black avec un sexe ordinaire n'a aucune chance.

Gérard c'est penché sur sa caméra. Sur l'écran de la télévision que l'on a en face de nous, le lit apparaît. Ceux qui seront sur le lit auront l'écran en face d'eux. Il dit en s'adressant à Julie :

«  Tu vois, sur l'écran on voit tout le lit. Ton rôle consiste aussi à y jeter des coups d’œil pour veiller à ce qu'on y voit bien ce que je te demanderai. Je te rappelle que les films pornos sont fait pour satisfaire la libido, pour exciter, ceux qui les regardent. En cassette VHS, ce sont les premières images qui comptent. L'acheteur, qu'il regarde seul ou avec sa femme, si le film est réussi,ne va jamais au bout. Il se branle ou baise avec sa femme dès que le film l'a assez excité pour ça. Compris ? »

Julie, toujours rose mais qui c'est vaillement redressée, acquiesce.

Gérard dit : « ça tourne », puis aussitôt, presque en sourdine :

«  Julie, tu monte sur le lit : pas si vite … tu t'allonge sur le dos, les jambes faces à la caméra. Tu écarte les jambes … plus que ça. Tu fait un regard vicieux, tu suce ton doigt et le dirige vers ta chatte … introduis-le, branle toi maintenant, doucement … fait comme si tu était seule ….. »

Il la laisse faire cinq minutes, l’œil dans le viseur. Sur l'écran de contrôle, le zoom montre la chatte humide en gros plan. Gérard poursuit :

«  Jérôme, tu entre dans le champ et te met à genoux sur le coté. Julie tu te met aussi à genoux, face à lui. Vous devez être à genoux face à face. Roulez-vous des pelles de pas trop près, je veux voir vos langues, arrangez-vous pour saliver un peu … c'est bien. Julie, tout en l'embrassant, attrape lui la bitte, et branle-le doucement … parfait, continuez un moment. Julie, maintenant tu te baisse pour lui tailler une pipe. Ne l'enfourne-pas trop, on doit voir ta langue tourner autour du gland …. ».

Je ne sais pas si je dois regarder la scène que j'ai sous le nez, ou l'écran, ou, par effet de zoom, la bouche, la langue et la queue bien dure paraissent gigantesque.

Il poursuit :

«  Thomas (c'est le black), tu entre dans le champ et te met à genoux à coté de Jérôme. Prends le par le cou … c'est ça. Arrange toi pour que ta queue soit à coté de celle de Jérôme comme l'autre jour. Bien ….. Julie tu suce un peu l'une, un peu l'autre (La queue de Thomas est énorme, moi, vu de si près, je pense que si j'étais une femme elle me ferait peur). Bon ça suffit, Thomas passe derrière Julie … c'est ça ….. Joëlle, tu veux bien lui passer une capote ? ».

Joëlle, toujours aussi nue …. se lève, ramasse une capote sur le bord du lit, déchire l'enveloppe, en sort la capote, se tourne vers le si gros braquemart tournée vers elle, le caresse un peu de son autre main comme pour se convaincre qu'il est réel, et enfin le lui enfile d'une main experte. Elle se rassoit près de moi, et Gérard poursuit :

«  Va-y enfile là en levrette. Julie, relève un peu les fesses et écarte mieux les cuisses que ta chatte soit bien ouverte »

Ainsi est fait. Je surprends un regard de Julie sur l'écran TV. Bonne élève, elle bouge un peu le cul pour qu'il soit bien central. En gros plan, le dard coiffé se met juste à l'entrée du trou offert. Malgré sa taille, il entre en douceur …..

Gérard donne sa dernière instruction :

«  Julie, pendant qu'il te saute, n'oublie pas de sucer Jérôme, à fond si possible, mais n'avale pas. On doit voir son jus couler de ta bouche. Thomas, tu peux y aller. Quand tu jouira, n'oublie-pas de sortir et de te vider sur son dos. Julie, tu a le droit de prendre ton pied mais tu n'est pas obligée. Bouge quand même ton cul pour qu'il entre plus à fond, qu'on pense que tu en veux vraiment ».

Silence maintenant. Sur le lit que nos pieds touchent, les trois « acteurs » sont très obéissants et s'activent sans faiblesse. Sur l'écran, les effets de zoom se succèdent. Du plan général ou l'on voit tout, spectateurs attentifs compris dont cette femme (nue, la mienne) qui a passée son bras autours de ma taille, au plan moyen ou l'on ne voit que les trois protagonistes en action, au plan serré, alternativement sur la queue qui se prélasse dans la bouche, à celle, très noire, dure et grande, qui lime la chatte. Finalement, Jérôme éjacule. Il se recule un peu et Julie prends le sperme sur les joues et pas mal dans la bouche. Elle si timide, n'hésite-pas à nettoyer la queue de sa langue ou les traînées de jus blanc étincelles. A peine terminée je constate qu'elle joui. Elle serre les lèvres pour ne pas crier mais recule les fesses pour être bien remplie. Thomas se contracte et sort sa queue qu'il débarrasse de la capote et pose sur le dos de Julie en la tenant de sa main gauche. De longues saccades de sauce, les unes après les autres, souillent le dos de Julie. Les deux premières vont jusqu'à son cou, ces cheveux …. c'est terminé.... et je bande … normal, non ?

Gérard dit : « coupé » Puis : excuse-moi Joëlle, j'ai oublié de prévoir la petite séance lesbienne. Mais ce n'est pas grave, je crois vous connaître toutes les deux, et je suis sur que je ne serait pas déçu ».

Julie, guidée par Jérôme et Thomas disparaît vers la salle de bains attenante. Je suis Joëlle, Marc et Gérard pour retourner au bureau, pendant que les secrétaires retournent à leur travail. Je ne sais pas si elles assistent souvent à ce genre de séance, mais ça doit les changer d'un travail de secrétariat d'une entreprise plus classique.

Une fois au bureau, Joëlle retrouve ces vêtements restés sur la chaise et se déguise en bourgeoise convenable. Gérard proposant un nouveau verre, elle le suit dans le coin de la pièce ou se trouve le frigo et lui parle à l'oreille. Je le vois hocher la tête, et finalement rigoler avec elle. Ils reviennent prendre place autour de la table. A ce moment Julie revient, toute propre et entreprends de se rhabiller à son tour.

Une fois tout le monde assis avec un verre en main, Gérard, tout sourire déclare :

«  Bon et bien les filles, je pense n'avoir pas perdu ma journée. Si vous n'avez pas changées d'avis vous signerez le contrat en sortant auprès de Mademoiselle Agnès, qui fait office de DRH autant que de comptable. Il ne nous reste plus qu'à vous proposer des tournages. Nous en avons beaucoup en préparation alors je vous fait une proposition. Premier et petit tournage la semaine prochaine. Juste un week-end. C'est une petite commande pas chère payée sans décor et à vingt kilomètres de Paris. Vous vous ferez la main si j'ose dire et apprendrez les techniques de tournage et ferez connaissance avec l'équipe technique. Ensuite je vous propose un réel gros truc. Nous avons une série de trois films à tourner. Cinq jours chacun, le tout en trois semaines et tenez-vous bien : Aux Antilles en février. Avion, séjour, bouffe, tout compris. Pas mal de fringues sexy qui sont à vous à la fin du tournage. De plus il y aura plusieurs hardeurs très connus étrangers, et une autre fille, vedette aux States. Ne ratez pas cette chance, du fric, du soleil, et sans doute une reconnaissance dans ce milieu. J'ajoute que tant qu'à faire, baiser avec les meilleurs hardeurs ça vous fera des souvenirs . Vous devez répondre lundi ».

Nous voilà dans le bureau de Mademoiselle Agnès. C'est une des spectatrices de tout à l'heure. Très pro, elle présente un contrat, d'ailleurs très bien fait qui précise que les filles sont en fait « vacataires », elles seront payées à la journée, qui ne dois pas dépasser huit heures de présence et trois heures de « travail » effectif. « Travail » s'entend : quand la caméra tourne. Les frais sont en plus (transport, bouffe, vêtements) et …....... le salaire. Je suis debout et vois Joëlle et Julie lire leurs contrats respectifs et Julie a sa journée payée deux mille cinq cent francs et Joëlle quatre mille francs. Je comprends que les conseils de Marc ont étés payants et me rappelle quand Joëlle parlementait avec Gérard près du frigo. Malin, hein ?

Mademoiselle Agnès nous rends notre liberté, non sans quelques mots aimables envers les deux nouvelles recrues de la société. A ma question sur la raison de sa présence en tant que spectatrice avec ces collègues, à la séance de baise de tout à l'heure, elle nous explique que beaucoup de jeunes femmes, attirées par l'appât du fric veulent faire du porno. Mais que confrontées aux réalités, c'est à dire baise à la commande avec des inconnus et devant une équipe technique, cela finit souvent en crise de larmes. Il faut donc s'assurer qu'elles sont faites pour ça, pendant qu'elles peuvent changer d'avis sans conséquences financières pour l'entreprise. Les secrétaires sont les seules personnes disponibles pour qu'il y ai un public. Agnès étant belle fille, je ne peux m'empêcher de lui demander pourquoi elle ne fait pas elle même actrice, c'est sûrement mieux payé que son travail. Elle m'explique qu'elle est venue dans cette entreprise pour un travail de bureau, sans savoir ce qui s'y « fabriquait ». Qu'elle en a au début été très choquée et serait partie si elle n'avais pas eue besoin d'un salaire. Qu'elle a longtemps très mal jugée actrices et acteurs et encore plus les « conjoints » pour ceux qui en avaient. Pour elle qui est très croyante, tout ça n'est que dépravation. Elle me dit tout ça en souriant mais ajoute tout de même : « cela fait six ans que je suis là, et j'ai finalement compris que nous ne sommes pas tous pareil. Que cela ne veux rien dire. Il y a beaucoup de gens très bien dans ce milieu, de femmes et d'hommes très sympa. J'arrive maintenant à passer un bon moment quand j'assiste à une séance comme celle de tout à l'heure, mais je ne me vois pas à la place de Julie ».

Nous voilà tous les quatre, les deux filles, Marc et moi, devant des bières bien fraîches dans une brasserie de l'avenue. Je dis à Joëlle :

«  Alors, tu a décidé de faire actrice porno ? Tu est consciente que ça risque fort d'être connu de notre entourage ? Surtout que cette histoire aux Antilles, s'il y a des hardeurs connus et qu'ils investissent pas mal, après être passé dans les cinémas cochons, se sera vendu partout en K7 vidéo ».

«  Mon chéri, j'y ai bien réfléchie. Depuis une dizaine d'année nous sommes devenus des libertins sans trop de limites. Nous avons constatés tous les deux que nous sommes exhibitionnistes. D'autre par nous avons très peu de famille et nous fichons complètement d'une bonne partie de celle-ci. Nos amis ? Et bien, s'ils l'apprennent, les vrais resterons. Les autres ? Au revoir si ça les choque, nous en trouverons d'autres. Il nous reste quelques années à profiter de nos corps, de la vie, quoi ! Pourquoi nous limiter ? De plus nous ne sommes pas encore aux Antilles. Il faut que les dates soient compatibles avec le travail, et surtout, pas question pour moi que tu ne m'accompagne-pas. Donc entre le billet d'avion et ton logement ….. Il faut que j'en parle à Gérard seule. Il est d'abord un homme d'argent et je doute qu'il accepte de payer çà ».

Marc prends la parole :

« Jamais Gérard n'offrira de voyage d'agrément au mari d'une hardeuse. Le seul moyen est que celui-ci ai une fonction. Sans vouloir te vexer Jean, tu ne peux pas être acteur. Déjà tu a passé l'âge. Je vais réfléchir. Il te faudrait un poste utile. Je suis en bon terme avec Gérard, je me charge de lui en parler ».

Nous nous quittons et je rentre à la maison avec ma femme. Les jours qui suivent, nous reprenons notre train-train. Travail, télé. Nous sommes en plein accord entre nous, tout va bien. Nos relations intimes, régulières, nous donnent satisfaction. Nous ne cherchons pas à être invités par un de nos amis libertin dans une quelconque soirée, partouze ou autre. Il y a longtemps que nous n'avons étés aussi sages. Mais je me doute bien que ça n'est qu'un moment.

Seul intermède, un soir nous devons nous rendre chez un médecin, assez proche de chez nous, ça tombe bien, qui s'occupe de tous les « artiste » de Monsieur Gérard. Ce médecin nous reçois après sa clientèle plus classique. Rigolard, il nous fait mettre à poil, nous pèse, mesure plein de choses, tension, prise de sang, nous ausculte et regarde nos organes génitaux soigneusement avec une loupe. Tout y passe, y compris la table gynéco et le spéculum ou vous pensez. Il fait des compliments à Joëlle sur la douceur de sa peau et la beauté de sa poitrine et lui promet une belle carrière car elle a tout ce qu'il faut … ou il faut. Il nous fait la morale sur les relations non protégées en dehors des autres acteurs, et nous dit que de toute façon il nous convoquera à chaque fois, huit à dix jours avant chaque tournage. Il nous rassure sur notre santé en précisant que le feu vert sera donné directement à la production quand il recevra les analyses sanguines.

Au début de le semaine suivante, Nous avons des nouvelles. Nous recevons un coup de fil de Mademoiselle Agnès. Très aimable, elle nous confirme le tournage du petit film prévu le week-end prochain. Elle nous indique que le toubib a donné son feu vert. Un samedi et un dimanche, donc. Une voiture passera prendre Joëlle à sept heures le matin et la ramènera dimanche soir. Oui je peux l'accompagner, d'ailleurs c'est souhaité. Monsieur Gérard rejoindra l'équipe en soirée à l'hôtel ou des chambres nous sont réservées. Il souhaite nous parler après le repas que partagera le groupe.

Cette fin de semaine se passe dans le calme. Joëlle a négociée avec sa vendeuse pour qu'elle accepte de faire entièrement le samedi en échange du mercredi suivant ou, d'habitude elle travaille. Elle en a profité pour tâter le terrain en lui annonçant que nous voudrions partir en vacances en février. Celle-ci accepte facilement, puisque cela lui fera un supplément de salaire bienvenu. Elle est aussi flattée de la confiance qui lui est faites de lui laisser carte blanche plusieurs semaines. Dans la semaine, moi aussi, à mon travail, sans pour autant m'engager, j'ai demandé si ça dérangerait que je prenne mes vacances en février. Et bien, tout le monde est ravi, comme ça il n'y aura pas de problèmes en été.

Ce vendredi soir nous nous couchons tôt après avoir préparés un petit sac de voyage. Pour une fois, Joëlle me fait comprendre qu'il serait mieux de ne pas faire l'amour. Elle ne sait pas trop ce qui l'attends et à peur de saturer trop vite. A part ça, elle n'est pas stressée, pas inquiète. Elle me dit :

«  De toute façon, nous n'avons pas besoin de ça, et le contrat ne m'oblige pas à grand chose. Si c'est chiant, on en reste là. Donc inutile de s'inquiéter. Si ça m'amuse, je fonce, sinon bye Monsieur Gérard ».

Vu comme ça, elle a raison. Dommage qu'elle ne semble pas s’inquiéter de ce que j'en pense, moi. Comme on dit, moi qui l'ai dépucelée, et qui l'aie amenée à toutes nos turpitudes, certains diraient nos vices, l'élève à sans doute dépassé son maître. Enfin, comme on dit, qui vivra verra, dormons.

Samedi matin six heures, le réveil nous sonne. Drôle d'impression si tôt le matin il fait nuit de se préparer comme si on allait au travail. D'ailleurs on y va, non ? Douche, café noir, pas faim si tôt. On parle peux, pas trop éveillés encore.

Un peu avant sept heures, une voiture s'arrête devant la porte. Nous ne faisons pas attendre, prenons notre sac, fermons la porte et y allons. Un chauffeur que je ne connaît pas. Il vérifie nos noms et nous embarquons. Moi devant et Joëlle à l'arrière. Julie s'y trouve déjà. Nous ne savions pas qu'elle en était.

Autoroute du nord, Senlis. A l'arrière les femmes papotent, je pense qu'elles se rassurent mutuellement. Nous apprenons que comme Marc, Julie est absolument seule dans la vie. Elle a eue deux petits copains. Le deuxième lui a fait découvrir les partouzes. Elle y a pris goût mais le gars l'a larguée dès qu'il a constaté qu'elle jouissait avec d'autres mecs que lui. En fait il se servait d'elle comme billet d'entrée, ce qui lui permettait de se faire d'autres femmes, mais n'avait jamais pensé que ce pouvait être réciproque. Ah !!! le machisme à encore de beaux jours. Elle gagne peu dans un travail merdique ou le patron croit que la payer le SMIC lui donne un droit de cuissage qu'elle refuse. Finalement elle c'est dit qu'elle pourrait faire carrière dans le porno, peut-être même dans la galanterie. Marre de l'usine à s'user contre des cacahuètes.

Joëlle lui explique nos points de vue, notre mode de vie. Elle admire. Elle aimerait un homme qui comme moi aime vraiment sa femme tout en lui permettant, voire en lui proposant, de profiter de la vie. Quand elle parle de la vie, elle ne fait allusion qu'au sexe.

Huit heures trente. Nous sommes devant la grille d'une propriété ouverte. Encore quelques centaines de mètres et nous garons devant un petit château très sympa. Quelques voitures sont déjà là. D'une camionnette, deux gars débarquent du matériel d'éclairage.

Nous entrons, aussitôt accueillis par une femme que nous apprendrons à connaître très vite. Lucienne,très belle femme d'environ quarante ans, très sympa, et on le verra rigolarde, nous apprendrons très vite qu'elle même est ancienne actrice du hard, reconvertie en assistante de production. Très compétente, elle met en confiance acteurs et actrices par milles anecdotes sur sa propre carrière.

Elle nous guide dans un petit salon ou déjà plusieurs personnes sont installées devant un copieux petit déjeuner. On nous débarrasse des vestes et manteaux. Je précise que « mes femmes » sont habillées tout simplement en Jean et pulls.

Nous faisons connaissance avec Roger le réalisateur, de Lucien et Gilles, caméramans, et un autre Jean qui s'occupe du son. Il y a aussi Marc, Jérôme, Thomas le black, et un « nouveau », André.

Si je comprends bien, il y a donc comme acteurs deux femmes et quatre hommes.

Les deux gars qui ont finis de décharger la camionnette entrent à leur tour, prendre aussi du café. Ils servent un peu à tout : mettre en place et régler les éclairages, déplacer les meubles à la demande du réalisateur, trouver les accessoires etc …. ce sont les assistants.

Personne n'a l'air de penser qu'il faut se mettre « au boulot ». Marc est venu près de nous rouler une pelle baveuse à Joëlle (on dirait que c'est son Jules). Tout le monde discute, surtout mes « actrices » avec leurs futurs partenaires.

Lucienne a posée sa tasse, claque dans ces mains : »Julie et Joëlle, vous venez vous habillez ? Si on ne veux pas y passer la nuit, il va falloir y aller maintenant. Les garçons, habillez vous aussi, pour vous c'est la pièce du fond ».

Je discute un moment avec le réalisateur, homme sympa, pas jeune du tout, en surcharge pondérale comme on dit. je lui donne la soixantaine. Je comprends qu'il fini sa carrière en faisant du porno, parce qu'il faut bien vivre, mais que c'est un homme très vicieux qui apprécie de regarder les spectacles qu'il a imaginés. L'histoire de chaque film me semble écrite en cinq minutes, pour lui seules les scènes de cul comptent. Je me demande l'effet que peux faire sur un homme vieillissant trahis par son corps, la vue de scènes de sexe réelles et poussées, exécutées par des femmes et des hommes, jeunes et très bien fichus.

Lucienne passe la tête à la porte et dit : « allez les gars, au boulot, il est quand même onze heures ».

Nous la suivons. Dans le hall, trois gars attendent sur des fauteuils. Il manque Marc. Ils sont habillés dans un style ancien, disons d'avant la guerre. Nous passons la porte d'un très grand salon. Là je comprends d'un coup le sujet du film. Ce salon, très beau est meublé de vieux meubles et de beaucoup de tentures. Des tapis épais couvrent le sol. Au mur des gravures représentent des scènes de sexe très crues. Plusieurs miroirs sur pied entourent trois grands canapés. D'épais rideaux de velours rouge cachent les fenêtres. Deux caméras sont posées sur des pieds dotés de petites roues. Des projecteurs sur trépieds, pour l'instant éteins sont disposés le long de trois des murs. Sur une petite table, du matériel d'enregistrement et trois petits écrans de télévision. Une belle cheminée crépite doucement. Les deux putes sont négligemment allongées sur deux canapés. Je ne dis pas « putes » pour insulter les deux femmes, dont la mienne, qui sont posées là, bien sur. Mais parce qu'elles sont habillées en putes des bordels d'avant guerre tels que l'on se les imaginent.

Joëlle porte un corset rouge et noir avec un décolleté qui relève ces seins en les laissant à moitié découverts. Une petite culotte noire en dentelle que je devine fendue devant. Des porte-jarretelles tiennent des bas noirs qui aboutissent à des chaussures à très hauts talons vernis noir. Elle est outrageusement maquillée, les joues très roses et les lèvres d'un rouge pompier (pour en faire, je suppose). Au bout de ces doigts aux ongles aussi rouges que ces lèvres, un fume cigarette très long garni d'une cigarette à bout doré.

Julie, sur l'autre canapé est habillée dans le même style mais dans des tons de jaune ancien. Elle suce un bonbon avec un mouvement des lèvres suggestif.

Nous sommes bien dans un bordel des années trente.

Lucienne, est, elle, habillée en mère maquerelle. Une longue robe noire et un profond décolleté garnie d'un double collier de perles. Sur les tables, plusieurs seaux à champagne garnis et de nombreuses coupes. Les bouteilles sont ouvertes et vides. Les coupes contiennent quelques gouttes. Les cendriers sont remplis de cendres, de mégots.
Le décor fait donc penser à une soirée finissante. Sur une chaise, Marc, en client, en costume à carreaux, et fausse moustache, a la chemise largement débraillée. Il donne l'impression d'un fêtard aviné en fin de nuit.

Les assistants allument les projecteurs qui puissants font ressortir les couleurs des robes. Les cameramans se mettent derrière leurs caméras. Le gars du son, à sa table se met un casque sur les oreilles. Enfin, le réalisateur s'installe devant ces écrans de contrôle allumés. Comme personne ne me dit rien, je m'installe sur un tabouret un peu en retrait. Lucienne a refermée la porte du salon, laissant les autres acteurs dehors. Elle reste auprès de la porte.

Roger claque dans les mains et parle au groupe :

«  Bon, tout est prêt. Je vous rappelle que cette scène sera filmé à deux caméras. Le but est, si possible de la filmer en une seule fois, sans raccord. Elle doit durer autour d'une demi-heure une fois montée. Donc il m'en faut au moins vingt minutes de plus. Le sujet : Nous sommes dans un bordel d'avant guerre, très tard, un peu avant la fermeture. Il ne reste que deux pûtes disponibles, la maquerelle, et un fidèle client qui a pas mal picolé. On frappe à la porte. Lucienne va voir et se trouve devant trois clients excités qui veulent baiser à tout prix. Elle essaie de les repousser mais ils sont entrés. Tant pis, elle demande à ces filles un dernier effort. Ces nouveaux clients qui sont copains entre eux, refusent de monter dans les chambres, il veulent baiser là, tout de suite. Après une résistance symbolique, les filles acceptent et la mère maquerelle, fâchée abandonne le terrain. Bon, vous jouez tous ça à l'inspiration, je vous fait confiance. Le but est d'en arriver aux scènes de cul ou vous n'avez qu'à vous laisser aller. Thomas (c'est le black), tu dois baiser Joëlle, mais elle sur toi, dans sa chatte. Au bout de quelques minutes, Marc, tu t'approche avec l'air bourré, te met à poil, tu oblige Joëlle à se pencher en avant elle pourra rouler des pelles à Thomas – n'oubliez-pas qu'on dois voir vos langues – et tu l'encule. Une fois en position remuez tous les trois. Joëlle, on dois avoir l'impression que tu ne veux pas, puis que tu adore.... Vous faites ça sur le tapis, devant la cheminée. Avec les flammes en arrière plan, ce doit être sympa. Julie, toi et les deux autres : d'abord vous regardez le spectacle donné par vos collègues. Puis vous vous déshabillez en regardant et vous vous masturbez en regardant. Ensuite Julie se met à genoux pour faire une fellation à Jérôme pendant que luc la doigte. Jérôme est costaud et elle ne doit pas être lourde. Alors il va la soulever dans ces bras quand il bandera assez et la descendra sur sa queue. Julie, tu noue tes jambes dans son dos, ok ? Luc, tu les regarde d'un œil vicieux en te branlant – désolé tu baisera les filles plus tard. Vous avez tous le droit de trouver ça bon. C'est pas interdit et une fille qui joui pour de vrai, ça se sent. Bon les gars, je vous rappelle que vous devez éjaculer en dehors de vos partenaires. Le client veux voir le sperme couler . Donc c'est sur les seins au moins, sur la figure c'est mieux. Marc, toi c'est sur le dos, tu est dans son cul donc tu ne joui pas vers son visage. Un peu d'hygiène quand même. Je vous rappelle qu'il me faut du temps, ne courez-pas, il me sera toujours facile de raccourcir au montage, et puis se sera plus agréable pour vous. Jean et les techniciens ? Si vous vous branlez, faites-le en silence …. Bon, tout le monde est prêt ? Moteur ….. Action ! ».
#2045438
Bonjour,
Merci clahire !
Eh oui c'est moi qui ai "commis" ce texte
En réalité il est juste un chapitre d'une tentative d'écriture d'un livre
Je m'explique : un jour avec ma femme j'avais dit, concernant notre vie coquine : "on pourrait écrire un livre avec ce que nous avons vécu"
Réplique immédiate " tu l'as déjà dit plusieurs fois .... pas une ligne"
Un peu vexé je me suis mis le pc sur les genoux et j'ai écris ce que vous avez lus
Ma femme a lue ma prose, m'a indiqué quelques erreurs .... finalement satisfaite a remarqué qu'un chapitre ne faisait pas un bien gros livre ....
Alors ? j'ai continué .... écrivant l'avant - l'après .... selon ma mémoire
Soyons clair : la meilleure soirée coquine vaux la peine d'être vécue mais peu paraitre terne une fois racontée ...
Alors ? et bien dans mon livre, tout est vrai et ... tout est faux
Comment çà ? et bien à peu près tout nous est arrivé mais dans une même soirée j'ai condensé plusieurs anecdotes pour densifier l'action
Résultat ? 250 pages
Et ? pas grand chose sauf qu'il est en ce moment (réponse septembre/octobre) à la lecture d'un éditeur spécialisé ... on verra
#2047769
Bonjour Lilote,

Merci de ces précisions.
J'espère vraiment pour toi que cet éditeur appréciera ton texte. Si c'est le cas, fais le-nous savoir (éventuellement en MP si nécessaire) afin que nous puissions nous le procurer.
Si ce n'est pas le cas, j'espère que tu décideras de publier ton texte ici, afin qu'il ne reste pas inconnu (ce qui en regard de ce que tu as déjà publié serait un vrai gâchis !) et soit au moins apprécié par quelques lecteurs.

Quoi qu'il en soit, au plaisir de te lire !

Candaulistement,

Clahire

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