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Nous sommes à votre écoute et attendons avec impatience de pouvoir lire vos confidences les plus coquines ici même !
par opiquet
#670014
C'était la première fois que Léna se refusait à moi. Et pourtant, je savais qu'elle avait envie, je sentais bien à quel point elle était excitée et il y avait maintenant plus de quinze jours que je ne l'avais pas prise.

Toute la soirée, elle avait flirté avec Philippe, tout en jetant de temps à autre un regard vers moi, pour s'assurer de mon assentiment et de mon désir pour elle. Depuis quelques mois, c'était devenu un jeu entre nous, sans qu'on en ait explicitement parlé d'ailleurs. Elle savait maintenant comment exciter ma jalousie et mon désir et elle en jouait de plus en plus souvent et ouvertement. Je ne danse pas, à part quelques slows ; elle danse merveilleusement, elle adore cela et la voir danser me comble de joie et d'admiration alors elle savait qu'elle pouvait s'adonner à ses petits jeux de séduction devant moi, son mari amoureux. Ce soir, nous avions invité une demi-douzaine d'amis à fêter la réussite de Léna dans son travail à l'université et j'ai bien remarqué que le flirt poussé de Léna et Philippe avait amené quelques sourires surpris et amusés sur le visage de certains de nos convives. A deux reprises, Philippe avait embrassé ma femme et elle avait rendu le baiser, un vrai baiser, long et sensuel, avec leurs langues entremêlées. C'est la première fois que Léna faisait cela et en plus, devant nos amis. Je bandais alors je suis parti à la cuisine pour cacher mon trouble ; je me sentais à la fois très gêné et excité par cette situation.

Ce soir, je pensais bien qu'après les chauds instants passés devant nos amis, nous allions partager des moments d'intimité d'une intensité particulière. Son refus doux mais ferme me surprit.
- Je ne peux même pas te caresser un peu ? dis-je en tentant de m'emparer d'un sein.
- Si, ça oui, si tu veux. Mais pas mon ventre, Pas de pénétration aujourd'hui.
Elle dit cela avec un tel regard et un tel sourire que je ne lui posai même pas de question. Je compris d'instinct qu'il ne fallait pas demander pourquoi. C'était comme ça, pour le plaisir, le plaisir de se refuser, de me laisser frustré, peut-être aussi pour être sûre que je la désire toute la nuit. Et mon intuition fut sûrement la bonne car elle eut un petit rire en posant sa main sur moi pour constater l'intensité de mon érection. Elle me caressa les cheveux et m'embrassa comme pour me dire merci ; merci de ne pas avoir demandé pourquoi, merci d'avoir simplement accepté sa décision et d'avoir compris son plaisir. Puis elle se retourna pour dormir.
Elle ne s'endormit pourtant pas avant longtemps ; elle aussi, elle devait être hantée par le désir. Quant à moi, j'avais une envie folle de me donner du plaisir, mais jamais je n'aurais osé me masturber là, dans le lit, à côté d'elle. Ce n'est que vers le petit jour que j'ai fini par trouver le sommeil, épuisé.
Au matin, mon désir d'elle était là, brûlant, intact et je lui caressai la joue comme une demande. Dans mon regard, elle lut l'intensité de mon désir. Elle se redressa et s'assit en tailleur sur le lit puis elle me dit de me mettre à genoux devant elle. J'obéis sans discuter, la bite tendue, pointant vers elle. Elle la saisit et se mit à me branler doucement tandis que les bouts de ses seins venaient effleurer mon torse. Elle souriait, tendrement moqueuse. Je fermai les yeux, le souffle court, sentant mon plaisir monter. Et soudain elle s'arrêta, prit ma main et la plaça sur ma queue en me disant « Continue, mon chéri, continue tout seul, je te regarde ». Comment pouvait-elle me demander ça ? Elle me laissait là, à dix secondes de l'orgasme et elle voulait que je me masturbe devant elle. Elle me fixait et son regard insistait tendrement. Alors j'obéis, tournant la tête de côté pour éviter son regard, je me branlai furieusement. Elle avait posé ses bras sur mes épaules, ses mains derrière ma nuque et chacun de mes mouvements se répercutait dans ses bras. Elle n'eut pas à attendre bien longtemps. Je poussai une longue plainte et posai mon front sur son épaule tandis que mon sperme jaillissait en longues giclées au dessus de son nombril, ruisselant sur son ventre. Elle murmura « c'est bien mon chéri, jouis mon amour ». Je restai ainsi un moment dans ses bras, le visage contre son cou ; jamais elle ne m'avait humilié de cette façon et pourtant, je débordais d'amour pour elle.

« J'ai faim » dit-elle soudain en retirant ses bras, et elle se leva, joyeuse pour occuper la salle de bains.

J'ai retrouvé Philippe attablé à la cuisine. Il était chez nous pour trois jour et il s'était levé tôt pour préparer le petit déjeuner. Philippe est un ami de longue date, toujours célibataire, que nous avons connus à la fac. Un beau mec, sûr de lui et accumulant les conquêtes dès cette époque. J'avoue que j'ai toujours envié son aisance et ses succès avec les femmes. Aucune timidité mais du tact et un charme avec ces dames qui font qu'il lui suffit de vouloir et de prendre... Tout le contraire de moi, en somme. Je suis resté vierge jusqu'à vingt-deux ans et c'est Léna qui m'a initié. Je lui en ai toujours été reconnaissant et je me suis longtemps demandé pourquoi cette fille sublime avait jeté son dévolu sur moi. D'après elle, c'est justement ma timidité et mon "innocence" qui l'ont séduite et peut-être aussi l'amour et même l'adoration que je lui manifestais. De son côté, elle avait eu plusieurs aventures avant notre rencontre. Léna était une jeune fille expérimentée.

Mais en ce lendemain de fête, Philippe et moi, nous étions silencieux devant nos bols. Et Léna est arrivée, sortant de la douche. Elle avait sa nuisette pour seul vêtement et sa bretelle gauche descendue sur son bras laissait son sein nu, complètement nu. Il était impossible qu'elle ne s'en soit pas rendu compte mais elle alla prendre la cafetière et se servit de café comme si de rien n'était. Elle ne souriait pas et semblait tendue. Dans la pièce régnait maintenant une tension sexuelle palpable. Philippe ne quittait pas des yeux le sein impudique avec son aréole large, rose et gonflée et le téton durci qui pointait. De plus, la fine étoffe s'insérait dans le sillon de ses fesses, dessinant la croupe rebondie et, lorsqu’elle s'était retournée, on avait pu deviner en bas de son ventre, un triangle sombre. La lenteur des gestes de ma femme, le sein nu depuis maintenant de longues minutes et qu'elle n'envisageait visiblement pas de recouvrir montraient à l'évidence qu'elle faisait une offrande à Philippe. Et cette offrande, elle avait choisi de la faire devant moi, son mari.

Elle s'approcha de moi et posa sa main sur ma tête. Son corps était si proche, si perceptible sous le fin tissu que je pouvais en ressentir la chaleur. Une vague de désir m'assaillit.
- Pierre, tu devrais aller chercher le courrier, mon chéri.
La banalité de sa demande contrastait avec le ton tendre et la douceur de sa voix. Je me levai sans un mot, avec un début d'érection, et sortis pour aller relever la boîte aux lettres. Je savais parfaitement qu'elle n'était pas pressée de lire le courrier qui se limitait la plupart du temps à une pile d'enveloppes publicitaires. Elle voulait seulement être seule un instant avec notre ami. Aussi je mis plus de temps qu'il n'était nécessaire mais il fallait bien finir par rentrer. Lorsque je pénétrai dans la cuisine, elle était debout devant Philippe, les deux seins nus ; elle avait posé les bras sur ses épaules, les yeux fermés. Philippe lui tétait le sein et le mordillait, lui arrachant parfois un gémissement.
Je me plaçai à côté d'elle et lui caressai les cheveux et la joue. Elle ouvrit les yeux et me regarda en souriant. Je l'embrassai sur les lèvres, tout doucement, pour ne pas interrompre leur plaisir. Philippe leva la tête et me gratifia de son sourire vainqueur, son sourire de conquête et tout en me fixant, il empoigna le sein de Léna pour le soupeser et le caresser.
Alors Léna me dit d'une toute petite voix :
- Pierre, je vais retourner dans notre lit avec Philippe. Tu pourras t'occuper de Ludivine ?

Aucun son ne voulu sortir de ma bouche, mais je secouai la tête en baissant les yeux pour acquiescer.
Philippe se leva et ils s'embrassèrent, longtemps, doucement, presque avec tendresse puis, passant son bras autour de sa taille, il la conduisit à la chambre.

Voilà, j'étais seul dans la cuisine, en proie à des sentiments confus. Hier soir, quand elle s'était refusée à moi, c'est parce qu'elle pensait déjà à Philippe et en ce moment même, Philippe était en train de sauter ma femme, ma chérie, dans notre chambre, dans notre lit et je n'avais même pas protesté. Pire, je trouvais cette situation belle et excitante. Mais d'ailleurs, pourquoi s'opposer à ce qui doit arriver ? N'était-ce pas tout simplement naturel ? Philippe voulait posséder Léna et Léna le voulait. C'est la nature qui voulait que Philippe prenne ma femme, qu'il la saute, qu'il en jouisse. La jalousie me tordait l'estomac mais je ne souhaitais pas m'opposer à ce qui devait arriver... seulement y penser...
Philippe va niquer Léna et lui mettre sa semence, il doit le faire, il en a le droit et moi je l'accepte ; plus, même, je m'en réjouis. Cette prise de conscience m'amena au bord de l'orgasme. Je me forçai à respirer longuement et j'essayai de penser à autre chose.

Les bruits qui me parvenaient de la chambre indiquaient clairement que les choses étaient bien engagées entre eux. Ils faisaient l'amour et Léna était heureuse.

J'allai dans la chambre du bébé pour m'occuper de Ludivine. Ludivine est notre petite fille. Elle a un an et demi. Léna était enceinte lorsque nous nous sommes mariés, enceinte d'un amant de passage qu'elle avait connu alors que nous commencions à peine à nous fréquenter. Lorsque je lui ai demandé de m'épouser, son ventre était déjà rond et je la trouvais magnifique de féminité. Elle se tenait un peu en arrière en marchant et cela donnait une sorte de grâce mystérieuse à sa démarche.

Ludivine gazouillait. Sans hâte, je l'ai prise dans mes bras et je lui ai parlé bébé, je lui ai dit des bêtises de papa, je l'ai lavée, changée et lui ai donné le biberon. Pendant ce temps, j'ai presque oublié ce qui se passait dans notre chambre. Je savais que je devais laisser du temps aux deux amants, qu'il fallait respecter leur intimité. Une ou deux fois seulement, les cris de Léna parvinrent jusqu'à moi.
Ensuite, j'ai joué un peu avec la petite, puis je l'ai déposée dans son parc et c'est à ce moment là que les cris ont repris. De plus en plus vite, de plus en plus fort. Léna criait et haletait et soudain, c'est Philippe qui cria et Léna lui répondit. Je ne pus m'empêcher d'être heureux, heureux que Philippe ait joui et qu'il ait fait jouir Léna. Je crois que jamais, elle n'a eu autant de plaisir avec moi.

Lorsque Léna sortit de la chambre, toujours avec sa nuisette pour seul vêtement, elle avait sur son visage un sourire de femme comblée. Elle se blottit dans mes bras et pendant plusieurs minutes, nous fîmes un gros câlin. Philippe était à la douche et nous savourions notre amour. Puis elle prit ma main et la descendit entre ses cuisses avec un sourire coquin. Avant même de rencontrer son sexe, ma main était enduite d'un liquide gluant qui nappait l'intérieur de ses cuisses. Elle voulait que je sente le sperme de Philippe qui s'écoulait de son vagin. J'ai retiré ma main et j'ai sucé mes doigts ; elle attira ma main vers sa bouche et se mit elle aussi à sucer mes doigts. Elle voulait partager le résultat de son infidélité.

Lorsque Philippe nous rejoignit à la cuisine, il se planta devant moi et me tendit la main :
- Sans rancune ?
- Non, tu es le bienvenu.
Tout en disant cela, je me rendis compte que je venais de lui souhaiter la bienvenue au sein de notre couple, donc de l'inviter à recommencer... Oh et puis zut ! C'est exactement ce que je voulais.

La suite m'apprit que c'est bien ainsi qu'il avait reçu mon message de bienvenue. Pendant deux jours, Philippe et Léna se comportèrent comme deux adolescents amoureux. Pendant deux nuits, ils se comportèrent comme mari et femme dans notre chambre, dans notre lit. Je passai ces deux nuits sur le lit simple dans la chambre de Ludivine ; j'avais laissé la porte entrouverte pour que la joie de leurs accouplements parvienne jusqu'à moi. Et je ne fus pas déçu ; le nombre et la longueur de leurs ébats renforcèrent mon admiration pour cet ami dont j'avais depuis longtemps entendu vanter l'endurance. Sa réputation n'était pas usurpée et Léna vivait là deux nuits qu'elle n'oublierait jamais. Je savais qu'ils n'utilisaient pas de préservatifs mais c'était un choix de Léna et je me soumettais à sa décision. Elle me l'avait fait comprendre, la première fois, en mettant ma main entre ses cuisses et je n'avais pas protesté. J'en acceptais pleinement les conséquences prévisibles et petit à petit, l'idée que Philippe puisse engrosser ma femme me sembla de plus en plus acceptable, et même souhaitable. Je m'imaginais faisant les courses, allant au cinéma, rencontrant des amis, toujours tenant la main de mon épouse, grosse de l'enfant de Philippe. Finalement, toutes mes masturbations se terminèrent avec cette vision du ventre de Léna, ma femme, mon amoureuse, fécondée par Philippe.

En plusieurs occasions, Léna se montra tendre avec moi pendant ces deux jours. Je ressentais sa douceur comme un réconfort mais aussi comme une humiliation pour moi, mais le bonheur de Léna était tellement évident ! Les regards qu'elle posait sur moi avec un léger sourire tendre et moqueur, une main qu'elle me prenait parfois, tous ces petits signes me réchauffaient le cœur. Paradoxalement, cette situation qui me tenait physiquement éloigné d'elle nous rapprochait en réalité. Notre intimité s'en trouvait renforcée par une sorte de complicité. Elle comprenait mon plaisir et moi le sien ; ils se complétaient comme les deux faces d'une médaille. Son adultère nous enchantait.

C'est dans un de ces moments, le samedi après-midi alors que je taillais les rosiers, que Léna qui se trouvait près de moi me dit :
- Pierre, je suis tellement heureuse d'avoir un amant.
- Moi aussi, Léna, je suis heureux pour toi.
- Tu es sûr que tu ne regrettes pas ? Tu n'es pas trop jaloux ?
- Si, je suis terriblement jaloux, mais en même temps, je suis tellement content de te voir heureuse. Il te fait jouir, tu as l'air comblée, j'aime te voir comme ça !
Pour toute réponse, elle me donna un long baiser sensuel et sa langue me fit chavirer, ravivant mon désir.

Lundi matin, lorsque Philippe s'en alla, Léna et moi, nous nous tenions par la main sur la pas de la porte. Je venais de vivre trois jours dont je me souviendrais toute ma vie mais en même temps, je me sentais soulagé de retrouver ma femme et ma place dans notre lit dès ce soir.

Ce soir-là cependant n'allait pas se dérouler comme je l'avais prévu. Dès que nous fûmes couchés, Léna me laissa la caresser et l'embrasser, mais lorsque je voulus préciser ma caresse en approchant mes doigts de son sexe, elle arrêta mon geste et me dit :
- Il faut qu'on parle, chéri. J'ai quelque chose à te demander.
- Dis-moi, dis-je avec un peu d'inquiétude.
- Je ne sais pas comment te le dire. C'est un peu délicat et je ne veux pas te faire de peine.
- Dis-le moi. Je t'aime et tu m'aimes, il faut tout se dire. Alors vas-y, même si ça doit me faire mal.
- Bon, voilà. Je crois que je ne suis pas une femme faite pour coucher avec plusieurs hommes, il me semble que je ne peux me donner qu'à un seul homme à la fois. C'est peut-être mon éducation, mais maintenant que Philippe est mon amant, j'aimerais qu'on fasse une pause entre nous. Je veux dire, juste pour l'acte sexuel, tu comprends ?
- Tu ne veux plus que je te touche ? Tu veux me quitter ?
- Non, pas du tout ; je reste ta femme, je t'aime plus que jamais et jamais je ne te quitterai. C'est seulement pour la pénétration. Je voudrais que Philippe soit le seul à me prendre, au moins pour quelques temps.
- Quelques semaines, un mois ?
- Quelques mois sans doute, un an peut-être. Je ne sais pas exactement comment ça va évoluer. Je sais que t'en demande beaucoup...
- Et moi, comment je vais faire, qu'est-ce qu'il y aura entre nous ?
- Il nous restera les baisers, les caresses, et puis avec ta langue aussi... tu le fais tellement bien ! Et pour toi, tu feras comme avant notre mariage... tout seul... je t'aiderai, je serai là, tu le feras devant moi, comme l'autre matin.
J'avais une boule dans la gorge... et le sexe au garde à vous.
- Et lui... il aura droit à tout.
- Oui, mais je te raconterai, si tu veux. Je te dirai tout. Tu veux ?
- Oui, bien sûr. Tu sais, je vous ai entendus, la nuit dernière et la nuit précédente. J'avais mal et en même temps j'étais heureux d'entendre ton plaisir et même le sien ! J'accepte de te laisser à Philippe parce que je t'aime plus que tout, pour te prouver mon amour et mon respect pour toi.
- Pierre, ça me fait plaisir que tu acceptes, c'est un beau cadeau, une belle preuve d'amour. Je t'aime aussi, tu sais.
Elle m'a embrassé puis elle s'est lovée dans mes bras et nous n'avons plus rien dit. Quelques minutes plus tard, à sa respiration, j'ai compris qu'elle dormait.
par mohican
#670649
C'est super dur, je trouve... C'est vraiment bien écrit et bluffant. L'histoire est-elle vrai ? Si c'est un fantasme, c'est vraiment sympa sinon c'est un peu flippant !!

J'ai été vraiment destabilisé... dissocier amour et sexe... c'est bien ce que vivent pas mal d'hommes sur la face cachée de la lune (chez les masos, mais ils sont limite demandeurs...) mais là c'est amené d'une telle façon, avec tellement de douceur... Mais même comme ça, c'est une confiscation pure et simple du corps de sa femme et le symbole est drôlement violent (surtout qu'elle s'offre sans protection et est "fécondable" - sur cet aspect je trouce ça plus que moyen... une vie ce n'est pas un jeu ou un fantasme, adopter l'enfant de la femme qu'on épouse est une chose, la voir se faire offir un enfant par un autre t se faire lottéralement spolier cette conception, le symbole, encore une fois, est d'une rare violence... il y a un après : l'enfant vivrait-il ensuite dans le mensonge ?).

Bref, comment est-il possible de ne pas changer de "statu" aux yeux de sa femme dans ces conditions, comment rester l'homme de sa vie ? Comment ne pas devenir le grand frère, le meilleur copain et plus l'époux, l'homme de sa vie ?

Une femme qui demande ça à un homme l'aime-t-elle vraiment ? En sacrifiant son mari pour son amant c'est à l'amant qu'elle fait le cadeau de l'amour, pas à son mari. Mais c'est au mari qu'elle demande l'ultime sacrifice, ce qui ne peut se demander... sans trahir les fondations même du couple uni dans l'amour et la chair.

Que vaut ce sacrifice ? Garantit-il l'amour de cette femme pour son mari ? Son image n'est elle pas dévalorisée par cette "soumission" ?

Certains couples vivent comme ça , je ne l'ignore pas, mais je butte sur l'idée de la réciprocité de leur amour. Cette femme aime Philippe, ce ne peut pas être que du sexe sinon pourquoi demander ça à son mari ?

Joli récit.. qui pose vraiment beaucoup de questions. L'auteur peut-il éclairer sur la source : vécue, fiction ?

PS : Ca ma rapelle une interview de Nathalie Baye il y a de nombreuses années. Le journaliste lui demandait si elle pourrait renoncer à poursuivre sa carrière de comédienne par amour. Elle avait réfléchit et répondu avec un sourire malicieux qu'un homme qui l'amait suncèrempent ne pourrait lui demander un tel sacrifice. Il n'y a qu'à transposer...
par clahire
#2043549
Je déterre ce post, vieux de bientôt 6 ans, car je viens de tomber sur cette histoire qui est tout simplement géniale.
Déjà, elle est fort bien écrite et ce mélange de douceur et d'érotisme est fascinant.
La femme expliquant avec beaucoup d'amour à son mari qu'elle préfère pour le moment se réserver à son amant est particulièrement bien amené.

C'est à mon avis une des meilleures du forum. Qu'en pensez-vous ?

Quel dommage qu'il n'y ait pas de suite...
par clahire
#2044318
Évidemment c'est une fiction, mais il ne faut pas se leurrer, c'est malheureusement le cas de 95 % des posts du site.
Il n'en reste pas moins que cette histoire est particulièrement réussie...

Caudaulistement,

Clahire

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