- 12 mai 2010, 01:51
#38535
Bonsoir à tous
Catherine attend avec impatience le retour de son homme et s'efforce de donner le meilleur
d'elle même dans sa maison close.
Les choses vont pendre une tournure à laquelle elle ne s'attend pas...
http://tentationdecatherine.wifeo.com/
amicalement
un extrait pour vous
HORIZONS
- Et ton chauffeur t’ouvrait la porte ?
- Oui bien sûr, c’est son job tu sais.
- Et il t’attendait ?
- Oui, ça durait parfois des heures pour des rendez-vous ou des déjeuners.
- Ça doit être super d’avoir un larbin comme ça !
- Je ne m’en rendais pas vraiment compte. C’était pratique, c’est tout. Et puis je n’étais pas une patronne très exigeante.
- Tu avais bien tort. Maintenant que c’est ton tour, tu dois comprendre que ceux qui payent et qui décident ont tous les droits. Surtout avec toi ma chatte…
- C’est sûrement vrai, mais ça n’a jamais été ma nature.
- Ça, je m’en rends compte. Pour accepter de passer de ce que tu étais à ce que tu es devenue, faut vraiment être tordue. Moi, tu vois, je t’aime bien, mais s’il fallait que je t’envoie le dans pire bordel d’Albanie, en échange du dixième de ce que tu étais, je peux t’assurer que je n’hésiterais pas une seule seconde… Mais malheureusement tu n’es pas à moi, alors faut pas rêver… Remarque déjà qu’on t’ait mise sous ma coupe, ça me fait bénéficier de pas mal d’avantages, c’est déjà ça… Alors tu comprends que moi, en dehors du plaisir que j’y prends, j’ai aucun intérêt à te faire de cadeaux.
Catherine était à genoux. Hélène nue, installée dans un fauteuil, venait de prendre un bain pour se délasser de sa journée. Sa protégée l’avait séchée coiffée, épilée, massée, avant de s’occuper d’elle-même de façon plus spartiate. Une simple douche et un shampoing à l’eau glacée, puis une friction intégrale au gant de crin. C’était sa compagne qui avait édicté cette hygiène rude.
Elle avait ensuite passé toujours avec la même appréhension cette large ceinture qui lui étranglait la taille, et à laquelle étaient fixés deux bracelets de cuir.
Se présentant ainsi devant Hélène, celle-ci, les ferma sur ses poignets. C’était ce qui lui avait été imposé après sa supplique à Marc. Elle arrivait maintenant à trouver le sommeil, mais les premières nuits, ainsi entravée, furent terribles à supporter.
La perte de l’usage de ses mains permettait par ailleurs à Hélène de l’empêcher de se caresser, même quand le sommeil ne lui permettait plus de la surveiller. Sa propre jouissance ne relevait plus de son désir mais de l’arbitraire. Pourtant, chaque soir, une fois Catherine restreinte, Hélène sollicitait sa langue pour la conduire à l’orgasme.
- Tu as fait combien aujourd’hui ?
- Quatorze clients.
- Plus la séance avec moi ?
- Oui quinze en tout.
- C’est vraiment bien. Ils vont tous être contents.
- Tous ?
- Ceux pour qui tu bosses. Mais arrête de poser des questions. Ça, il va vraiment falloir que ça te passe.
Catherine pensa qu’elle voulait parler de Marc, de ses patrons peut-être de Marina. Mais, après tout, quelle importance. Hélène la prit par les cheveux et l’inclina vers elle.
- Allez ma belle, au boulot !
Ne jamais sortir de ces murs, n’avoir de repères qu’au travers d’évaluations hebdomadaires, donnait à l’écoulement du temps une perception brouillée. Catherine savait seulement que cela faisait maintenant bien plus de quatre semaines que Marc l’avait laissée ici. Six, sept peut être, sans compter la semaine d’essai. Elle n’avait posé qu’une fois la question à Irina, mais la sanction qui s’ensuivit, la convainquit d’attendre en silence le retour de son homme.
Parfois, laconiquement on l’informait qu’il avait appelé et qu’il allait bien. C’était tout. Elle s’était résolue à ne consacrer ses pensées et son énergie qu’à son travail, et qu’à ce que ses résultats soient à son retour une source de fierté.
Un changement de son être s’était progressivement effectué. Catherine s’était doucement effacée pour faire place à une Lisa qui semblait parler d’une autre lorsque Hélène se délectait de lui faire raconter cette vie antérieure. De cet autre monde.
Catherine attend avec impatience le retour de son homme et s'efforce de donner le meilleur
d'elle même dans sa maison close.
Les choses vont pendre une tournure à laquelle elle ne s'attend pas...
http://tentationdecatherine.wifeo.com/
amicalement
un extrait pour vous
HORIZONS
- Et ton chauffeur t’ouvrait la porte ?
- Oui bien sûr, c’est son job tu sais.
- Et il t’attendait ?
- Oui, ça durait parfois des heures pour des rendez-vous ou des déjeuners.
- Ça doit être super d’avoir un larbin comme ça !
- Je ne m’en rendais pas vraiment compte. C’était pratique, c’est tout. Et puis je n’étais pas une patronne très exigeante.
- Tu avais bien tort. Maintenant que c’est ton tour, tu dois comprendre que ceux qui payent et qui décident ont tous les droits. Surtout avec toi ma chatte…
- C’est sûrement vrai, mais ça n’a jamais été ma nature.
- Ça, je m’en rends compte. Pour accepter de passer de ce que tu étais à ce que tu es devenue, faut vraiment être tordue. Moi, tu vois, je t’aime bien, mais s’il fallait que je t’envoie le dans pire bordel d’Albanie, en échange du dixième de ce que tu étais, je peux t’assurer que je n’hésiterais pas une seule seconde… Mais malheureusement tu n’es pas à moi, alors faut pas rêver… Remarque déjà qu’on t’ait mise sous ma coupe, ça me fait bénéficier de pas mal d’avantages, c’est déjà ça… Alors tu comprends que moi, en dehors du plaisir que j’y prends, j’ai aucun intérêt à te faire de cadeaux.
Catherine était à genoux. Hélène nue, installée dans un fauteuil, venait de prendre un bain pour se délasser de sa journée. Sa protégée l’avait séchée coiffée, épilée, massée, avant de s’occuper d’elle-même de façon plus spartiate. Une simple douche et un shampoing à l’eau glacée, puis une friction intégrale au gant de crin. C’était sa compagne qui avait édicté cette hygiène rude.
Elle avait ensuite passé toujours avec la même appréhension cette large ceinture qui lui étranglait la taille, et à laquelle étaient fixés deux bracelets de cuir.
Se présentant ainsi devant Hélène, celle-ci, les ferma sur ses poignets. C’était ce qui lui avait été imposé après sa supplique à Marc. Elle arrivait maintenant à trouver le sommeil, mais les premières nuits, ainsi entravée, furent terribles à supporter.
La perte de l’usage de ses mains permettait par ailleurs à Hélène de l’empêcher de se caresser, même quand le sommeil ne lui permettait plus de la surveiller. Sa propre jouissance ne relevait plus de son désir mais de l’arbitraire. Pourtant, chaque soir, une fois Catherine restreinte, Hélène sollicitait sa langue pour la conduire à l’orgasme.
- Tu as fait combien aujourd’hui ?
- Quatorze clients.
- Plus la séance avec moi ?
- Oui quinze en tout.
- C’est vraiment bien. Ils vont tous être contents.
- Tous ?
- Ceux pour qui tu bosses. Mais arrête de poser des questions. Ça, il va vraiment falloir que ça te passe.
Catherine pensa qu’elle voulait parler de Marc, de ses patrons peut-être de Marina. Mais, après tout, quelle importance. Hélène la prit par les cheveux et l’inclina vers elle.
- Allez ma belle, au boulot !
Ne jamais sortir de ces murs, n’avoir de repères qu’au travers d’évaluations hebdomadaires, donnait à l’écoulement du temps une perception brouillée. Catherine savait seulement que cela faisait maintenant bien plus de quatre semaines que Marc l’avait laissée ici. Six, sept peut être, sans compter la semaine d’essai. Elle n’avait posé qu’une fois la question à Irina, mais la sanction qui s’ensuivit, la convainquit d’attendre en silence le retour de son homme.
Parfois, laconiquement on l’informait qu’il avait appelé et qu’il allait bien. C’était tout. Elle s’était résolue à ne consacrer ses pensées et son énergie qu’à son travail, et qu’à ce que ses résultats soient à son retour une source de fierté.
Un changement de son être s’était progressivement effectué. Catherine s’était doucement effacée pour faire place à une Lisa qui semblait parler d’une autre lorsque Hélène se délectait de lui faire raconter cette vie antérieure. De cet autre monde.
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