- 31 août 2018, 11:23
#2204493
- ELLE ET LUI -
ELLE
Je suis debout, dos contre votre torse, et pendant que vous m'embrassez dans le cou, je lève les bras pour caresser votre tête tandis que vos mains glissent doucement le long de mes hanches pour atteindre ma toison.
LUI
Mes mains arrivent là où étaient les vôtres quelques minutes plus tôt, quand vous me provoquiez avec votre sourire malicieux. Oui, j'ose approcher mes mains sur la partie de votre corps qui me fascine tant. Je sens votre toison au travers du fin tissu qui me sépare encore de vous. De mes doigts, je plisse la robe pour faire remonter ce voile qui nous entrave encore de nos envies. Plus pour longtemps. Je sens l'ourlet sous mes doigts, je sens la peau nue et douce de vos cuisses, je sens votre respiration qui s'accélère. Je reviens sur votre pubis, je sens enfin ce trésor tant convoité. Je fais glisser mes doigts par dessus votre toison, je sens les vôtres glisser dans mes cheveux. Ma main gauche remonte vers votre buste à la recherche de ce téton érectile que j'ai pu découvrir en photo, je le sens pointé sous le tissu. Je le titille de mon index qui s'amuse à tourner tout autour. Pendant ce temps là, ma main droite ne reste pas inactive. Je plaque ma paume contre vos poils soyeux, mes phalanges s'insinuent entre vos cuisses, trouvent vos lèvres, les écartent pour laisser le bout de mon majeur trouver votre clitoris. Je sens votre corps se pâmer, vos fesses s'appuyer contre mon bas ventre, votre étreinte se serrer derrière ma tête, la retenant prisonnière contre le creux de votre cou. Je sens votre respiration s'accélérer encore plus, je sens même votre cœur s'emballer...
Vous relâchez votre étreinte pour vous pencher en avant, posant vos mains contre le mur vous faisant face. Je vois une invitation à défaire ce lacet qui ferme le haut de votre robe dans le dos.
Je commence à ôter le nœud. Vous en profiter pour accentuer la pression de vos fesses sur mon bas ventre. Vous vous frottez à moi, comme si vous recherchez la piqûre de mon épine en vous. Puis je fais passer, avec fébrilité, le long cordon dans les œillets du corset, un à un, augmentant mon désir. Enfin, la robe s'entrouvre, dévoilant le creux entre vos omoplates, vos épaules...
ELLE
Reprenant un instant mes esprits, j'ôte ma robe d'un geste rapide, un peu fébrile, interrompant pour un court instant vos caresses appuyées. J'en profite pour dénouer mes cheveux qui tombent en cascade le long de mon dos, formant comme un voile jusqu'à la naissance de mes fesses. Vous plongez vos mains dedans, votre visage, vous respirez amplement leur délicate odeur de fruit. Je reste suspendue à vos gestes, parcourue d'un immense frisson qui fait dresser mes seins.
J'avance légèrement, laissant entre vous et moi un espace suffisant pour que vous puissiez voir mon dos, mes hanches. Je relève mes cheveux pour vous permettre de promener vos doigts de mes épaules jusqu'à ma taille. Vous vous penchez pour y déposer un timide baiser.
Vous effleurez mon dos en tous sens, pour sentir et faire réagir la moindre vallée, la plus discrète colline. Je sens parfois votre souffle, espérant un baiser qui ne vient pas, doux manque qui attise nos désirs respectifs.
Puis, accroupi, votre visage effleure mes fesses, le haut de mes cuisses. J'écarte légèrement les jambes, me penche un peu vers l'avant, dévoilant un chemin qui ne demande qu'à être parcouru.
LUI
Mes mains sur vos hanches, je dépose un autre baiser au bas de vos reins, à la naissance de vos fesses. Je descends mon visage et mon regard. Je découvre avec bonheur un sillon boisé, si rare de nos jours. Je ne peux m'empêcher d'y plonger mon nez et ma bouche, pour enfin goûter à ma madeleine de Proust. Sentir vos poils qui caressent, tel un pinceau de poils en soie, mon nez, mes lèvres et tout autour de ma bouche, quel plaisir! De mes lèvres je parcours votre entrejambe, j'insinue ma langue entre vos lèvres, je me délecte de votre goût, je m'enivre de votre liqueur que je sens abonder.
Mes mains quittent vos hanches, caressent vos fesses. Ma main droite se fait plus curieuse, à la recherche de ce qu'elle a quitté précédemment. L'index et le majeur s'unissent pour s'aventurer dans les replis de votre antre. Ils vont et viennent à l'intérieur de vous, virevoltent, se courbent et se tendent, font pression contre la paroi interne, là où se prolonge le clitoris...
Pendant ce temps là, ma bouche est remontée plus haut, vers votre périnée, a encore progressé jusqu'à une autre partie érogène de votre corps, pour y déposer un doux baiser. Je ne sens aucune résistance de votre part, bien au contraire: vos fesses reculent contre mon visage. Un nouveau baiser, mais humide cette fois. Puis de ma langue, je décris un cercle tout autour de votre œillet étroit. Pas si étroit que ça, ni très serré, si j'en juge par la facilité à laquelle est entrée ma langue.
Je me relève, vous vous redressez et vous vous tournez face à moi, sans aucune gêne de votre nudité. Vous levez votre tête vers mon visage. Vous me souriez, vos yeux pétillent. Je réponds à votre sourire...
ELLE
Je recule de quelques pas pour m'asseoir sur le bord d'un bureau. Je reste ainsi quelques instants, juste habillée de mes escarpins, profitant de vos yeux plein de désir. Puis je relève mes jambes en écartant les cuisses pour vous montrer à quel point j'ai envie d'être prise. Je ne quitte pas vos yeux pendant que vous vous déshabillez, lentement, comme pour attiser le feu entre mes jambes. Viens l'instant où je découvre votre sexe tendu, prêt à tous les assauts, comme un bélier qui n'aura aucune difficulté à franchir la porte de mon antre.
Vous vous approchez de moi et toujours sans quitter vos yeux, je saisis votre dard. J'en frotte l'extrémité contre ma toison, puis sur mes lèvres soyeuses pour les écarter délicatement. Ce petit jeu me fait dégouliner encore plus et semble vous ravir. Peu à peu, je dirige mes gestes vers l'entrée de mon vagin que je sens se contracter de désir. Je vous fais rentrer légèrement puis ressortir aussitôt, profitant ainsi de la douceur de votre gland. Ces va-et-vient durent quelques minutes jusqu'à ce que je ne vous empêche plus d'aller plus loin.
Alors vous entrez en moi, d'un seul mouvement doux et déterminé. Nos yeux se ferment pour mieux ressentir notre plaisir. Je croise mes jambes autour de votre torse, vous laissant prendre le contrôle des mouvements. Je pose mes mains derrière moi, redressant mon buste pour vous offrir mes seins. Vous les regardez se tendre sous vos assauts, mais par moment, vous ne résistez pas à les embrasser, en suçotant leur pointe durcie par le plaisir.
Vous continuez vos va-et-vient réguliers mais pas trop rapides pour ne pas faire monter le plaisir trop vite. Nous savourons l'harmonie de nos mouvements, le rythme de nos respirations bruyantes, le parfum de nos odeurs mêlées. Ces instants durent une éternité, le temps ne compte plus, le plaisir est notre seul guide.
Je desserre l'étreinte de mes jambes, je vous repousse doucement pour vous faire sortir de moi. Debouts tous les deux, j'inverse nos places, vous êtes maintenant appuyé sur le bureau. Je me place dos contre vous pour sentir encore un peu votre chaleur, votre sexe contre mes fesses. Vous en profitez pour prendre mes petits seins gonflés de désir à pleines mains. Vous les tenez fermement pour faire encore plus ressortir les pointes, tout en m'embrassant dans le cou. Je sens votre barbe me chatouiller un peu, ce qui provoque un léger frisson, redressant encore un peu plus mes têtons.
Puis arrive le moment où le désir de vous faire jouir devient trop puissant, irrésistible. Cela devient mon obsession, la pensée unique qui guide mes actes.
Je m'avance alors un peu en écartant les cuisses. D'une main, j'agrandis un peu l'entrée de mon antre, de l'autre, je prends votre sexe et je le guide vers l'intérieur. Grâce à la hauteur de mes escarpins, la position est idéale pour me glisser sur vous, sans que vous ayez à bouger. Prenant appui sur vos hanches, j'effectue quelques va-et-vient amples pour faire monter rapidement le plaisir. Vos gémissements sont le signe que j'y parviens, et vous constatez qu'ils me font ruisseler un peu plus en passant vos doigts dans mes replis.
Je guette le moment où vous serez prêt à vous abandonner. Alors, mes mouvements sont plus vifs, je vais un peu plus loin pour vous sentir atteindre le fond de mon puits de plaisir. Je me retourne légèrement pour vous regarder.
LUI
Vous imprimez vous même le mouvement et la cadence par un déhanché d'avant en arrière, vous venez écraser vos fesses de plus en plus fort contre mon bas ventre. Je vois par votre regard de derrière l'épaule que vous cherchez à me faire jouir ainsi, et vous allez y arriver sans mal. Mais je ne veux pas. Je ne veux pas encore jouir, pas avant vous... Je me redresse, je pose à mon tour mes mains sur vos hanches, et toujours en vous je nous fais pivoter d'un demi tour pour que vous retrouver face au bureau. Vous y penchez en posant les mains, mais j'exerce une pression sur vos épaules pour vous faire poser le haut du corps. Vous vous laissez faire en allongeant les bras devant vous. À mon tour j'imprime ma cadence. D'abord avec un lent aller retour, en faisant ressortir complètement mon gland, pour ensuite rentrer profondément mon sexe en vous. Je vois par vos gémissements que vous y prenez plaisir. J'accélère le rythme, de plus en plus vite, de plus en plus fort, de plus en plus profondément, en ne ressortant très peu mon sexe. Vos gémissements sont font de plus en plus forts, vous ramenez vos bras derrière vous, vos mains cherchant ma taille, mes fesses. Je prends appui sur le bureau pour vous donner mes dernières forces. Au bout de quelques secondes, vous laissez échapper une longue plainte de plaisir, je sens votre corps se contracter puis se détendre. Je m'allonge sur vous, la tête enfouie dans votre chevelure, bougeant à peine mon bassin, moi toujours en vous. Vous laissant profiter de ce moment de quiétude et reprendre vos esprits.
Je reprends mes va et vient, mais pas pour longtemps, je sens que je ne suis plus loin de vous rejoindre. Je me redresse, vous fais pivoter pour vous asseoir sur le bord du bureau, vous prenez appui sur vos coudes. Je pose mon gland sur votre douce toison en faisant des mouvements, pour que vos poils soyeux viennent le caresser. Je me branle frénétiquement tout en fixant le bout de ma queue enfoui dans ce divin duvet. Je viens... je grogne de plaisir, mon sperme jaillit, une partie reste pris au piège de vos poils tandis qu'un autre flot vient atterrir sur votre ventre... Là je m'aperçois que vous ne m'avez pas quitter des yeux, vous me souriez. Je réponds à votre sourire et je me penche pour embrasser un téton toujours tendu, puis l'autre. Je me redresse et m'écarte un peu de vous pour vous laisser vous remettre debout. Vous approchez votre visage du mien, je me penche pour recevoir votre baiser. Puis, tout en me fixant dans les yeux, vous glissez contre moi pour emparer mon sexe, encore turgescent, et déposer un baiser sur mon gland avant de l'engloutir. Ce qui me fait fondre littéralement, je dois m'appuyer contre le bureau pour ne pas tituber...
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