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#2765386
La bourgeoise

Il y a quelques années encore, tout ça lui était parfaitement étranger, elle ne se rappelle même plus si elle avait conscience de cette sorte de continent qui se trouve juste-là. Comme de l’autre côté de la porte, d’une porte: presque n’importe laquelle.
En jouant avec Monsieur son mari elle a remarqué cette inclinaison qu’il a à vouloir prendre les choses en main. Pourtant bien souvent elle n’en pense pas moins, comme on dit, mais dans un mélange d’habitude et une sorte de…pitié , oui une sorte de pitié elle passe sur ses faiblesses, couvertes par sa conviction apparente. Elle connaît ses doutes, qui se résolvent souvent en perplexités vis à vis de ces choses, que sans les détailler elle comprend, elle ressent. Elle ne croit pas vraiment dans le caractère féminin de l’intuition mais les "preuves " s’accumulent au fil des années.

Alors oui, pour lui d’abord mais pour elle aussi petit à petit, ce jeu de domination s’est installé. C’est pour leur couple, bourgeois, tranquille, légitime l’équivalent des histoires qu’on aime à encore et encore se raconter quand on est enfant. Avec l’imparfait préludique: "on disait que…" Et bien sùr Monsieur souffle et transpire.

Au bord de son fantasme, les premiers coups de cravache étaient précautionneux. Déjà, acquérir le matériel avait été un pincement pervers assez délicieux. Mais quand il s’est agit de vraiment voir le corps de sa femme, se raidir dans un réflexe, il lui a fallu dépasser l’émotion pour profiter de l’effet que ce dépassement tant espéré, mais seulement imaginé jusque là, pouvait lui procurer.

Or sa femme, dans un frisson mélangé avait été la première étonnée de sa résolution à ne rien montrer de la satisfaction très profonde que lui donnait la maîtrise de ses réflexes. Bien sûr son corps redoutait la sécheresse du coup claquant. Bien sûr c’est déstabilisant, stressant, mais l’empire qu’elle garde sur ses sensations déverse en elle une liqueur improbable. Dans son accord à jouer et rejouer la docilité, il y a quelque chose de puissant. Il n’échappera qu’accidentellement un soupir ou même un souffle. C’est presqu’une question d’honneur. Non pas qu’elle ne voudrait pas donner cette satisfaction à son époux, qu’il entende par un petit cri, la microscopique terreur que son cerveau allume à l’idée qu’une morsure de badine vienne la brûler à un endroit qu’elle ignore; mais que pour que suinte en elle cette sensation étrangement réconfortante d’être perverse, il faut qu’elle subisse sans rien dire. Au fond son caractère réel subsiste.
Elle n’est pas femme à se laisser faire et c’est pourquoi c’est si délicieux de s’abandonner. Comme en miroir de qui elle est d’habitude. Et de toute façon elle a bien compris que c’est elle, bien sûr, qui mêne le jeu. Il suffit qu’elle ne veuille plus, qu’elle le dise ou simplement le laisse entendre et, forcément, tout s’arrête, tout s’effondre. Parce que dans ce jeu, elle ne fait rien de "mal", rien d’étrange. On dirait bien que celui qui renforce son autorité est celui des deux qui est le plus fragile, celui qui est le plus exposé à l’opprobe. À l’inconvenant.

Elle mène le jeu par son apparente faiblesse, sa soumission est une force parce qu’elle est volontaire quand Monsieur son Mari est tellement plus qu’elle le jouet de ses perversités. D’ailleurs les limites sont beaucoup plus effrayantes pour lui. Au fond, il craint de lui faire du mal, et dépasse cette crainte pour jouir, uniquement parce que la douleur ne semble pas effaroucher sa femme. Aurait-il le cran de la faire souffrir vraiment? En aurait-il simplement envie s’il n’y avait pas cet accoutrement?
#2909294
Il y a des jours comme ça. Parfois on est pris par je ne sais quoi, une ambiance, une sorte de vague à l’âme au changement de saison. Ça faisait plusieurs fois que je les rencontrais. Une sorte d’amitié, oui je n’ai pas trouvé d’autre mot, c’était installée petit à petit. Une familiarité avec le corps de Sabine et avec les "humeurs" d’ Olivier. Ils s’étaient retrouvé là, à force de se demander, sincèrement, ce qui les avait "endormis".

C’est qu’ils s’aimaient, mais il leur avait fallu du temps pour comprendre, accepter, le jeu de rôle. Lui était un esthète à sa façon et il avait toujours trouvé sa femme incroyablement photogénique. Quand il la prenait en photo, quoi que soit la circonstance il la voyait vraiment comme une sorte de star, star de sa vie. Mais le temps, la vie, tout semblait se mettre pour les éteindre. Pourtant quand il y pensait, au bout d’un moment il devait se distraire parce que l’idée qu’elle se laisse draguer ou caresser, parfois tripoter par un autre homme lui faisait courir un frisson le long de la colonne vertébrale et finissait toujours dans son ventre.

Moi je ne les ai rencontré que bien plus tard, ils avaient déjà gravit l’ Annapurna, ils avaient comme on dit franchi le cap.

Je crois que je leur suis devenu sympathique parce que ce qui me plait en elle n’est pas tant de la pénétrer que de la faire "chauffer", de la faire "monter" et qu’elle se trouve désirable à force d’accepter le désir que j’ai pour elle…et le désir miroir qu’elle a pour qui la désire. Devant son mari, m^me avec l’habitude, il faut beaucoup de caresses, de plus en plus intimes, de plus en plus enivrantes pour qu’elle "oublie", qu’elle accepte pour elle-même. C’est bien simple c’est quand elle arrête de tout raconter en direct à son mari , quand elle se laisse couler dans le plaisir, d’ouvrir un peu plus les cuisses, de laisser mes baisers glisser le long de son cou vers ses seins devenus extrêmement sensibles, les mamelons électriques et enfin que mon visage remplace mes doigts à l’entrée de sa chatte. Que ma langue et mes dents sollicitent ses lèvres et la zone, moins indéfinie, de son clitoris.
Alors elle soupire, c’est profond, elle mouille comme une jeunesse et elle ressent cet appel, cette quasi irrépressible envie de détailler chaque partie de son corps, de son sexe qui reçoit mes doigts, ma langue. Cette envie de se donner, oui, mais de recevoir, encore , plus, longtemps toujours. Elle sait qu’il bande comme un fou, elle sait qu’il est encore plus pressé qu’elle de l’entendre geindre, souffler, gémir. Il s’approche un peu pour la prendre en photo, comme si; caché derrière l’appareil il n’était pas tout à fait là . Elle sait qu’il bande et elle l’oublie, elle mouille et veut toucher le sexe de l’homme qui la désire. Elle veut mesurer l’impact qu’elle a sur moi, sur les hommes, sur le monde, qui , à l’instant la veut, veut son corps, sa chatte, son cul.

Ces sortes de compliments que font le désir de l’homme envers le corps, sublime, forcément sublime, de la femme qu’on veut faire jouir et gicler, sont le plus sùr moyen de la faire fontaine, elle sait qu’elle veut de cette intensité, cette douce violence qui la fera lâcher, tremper les draps. L’échelle trouble de ses fantasmes lui font imaginer des scènes improbables qui se dissolvent dans son esprit avant même d’avoir été formulées, et ce soir là, je ne sais pourquoi on avait atteint un palier, le convoi du plaisir roulait sans plus d’effort sur des rails incroyablement lubriques. La mouille faisait glisser carrément ma main entière qui distendait son con, elle sentait plus que précisément mes doigts qui fouillaient son con.

Une image est apparue dans son esprit, mon sexe comme elle l’imagine parfois, précisément. Mais mon sexe ne venait pas à sa bouche. L’image était trouble mais déclenchait en elle un désir à la fois de poursuite du plaisir et d’un progrès. Une sorte de vision qui venait et repartait. Si elle ne s’était pas entendue le dire , elle n’aurait pas pu croire qu’elle avait ce désir. Elle a soufflé à son mari de venir, non pas nous rejoindre mais de prendre ma queue. De sentir comment j’avais envie d’elle. Dans son hallucinante proposition, sa respiration s’était coupée à l’idée, à l’image, au fantasme que son mari prenne ma bite en main. Peut-être l’avait elle vu se branler, peut-être avait elle voulu fondre en une seule la bite parfois molle de son époux et la mienne, à cette heure là tendue à se rompre, à vouloir pénétrer, prendre, remplir. Sous le choc des soupirs de sa femme, l’homme était pris dans les phares du désir et ne pensait plus, ne pensait pas. Il a calmement posé son appareil et est passé derrière moi pour empaumer ma bite. Sa femme sentait bien la main de son mari qui, comment aurait-il pu faire autrement touchait l’intérieur brûlant de ses cuisses. Nous avons tous cru sursauter en entendant la voix blanche du mari cocu qui émettait une sorte de bredouillement. Sa main s’était serrée sur ma queue et mes couilles. Elle avait serré ses cuisses. Il avait dit: "comme il bande!". Elle avait répondu: "il veut me baiser". Mes reins n’avaient qu’un seule envie, qu’un seul devoir, ils voulaient présenter mon sexe contre celui de la femme et y pousser mon gland. Mais dans cette tension étrange elle avait cédé à ses rêveries et elle avait quitté le plateau de son excitation, elle montait, elle volait. Elle dit "suce-le", elle l’avait dit calmement mais sans réplique possible. Elle disait "suce-le avant qu’il me baise" et l’homme , hébété par la force de sa femme s’était contorsionné comme un acrobate pour porte sa bouche contre mon sexe. Moi ce n’est pas ça à quoi je m’attendait. comme électrocutée elle s’était redressée d’un coup, pour voir puis regarder son mari emboucher mon gland puis la hampe de ma queue gonflée.

Comme hallucinée, elle s’était mise à frotté le pli de chair qui couvrait son clito et de plus en plus vite, de plus en plus fort elle se branlait comme une nonnette au printemps. Cette vision la fascinait et lui qui sentait la fulgurante inspiration de son épouse, s’appliquait, il se faisait cocu lui même. S’il avait pu avoir ce recul il aurait dit que le plaisir qu’il éprouvait à sucer cette chose qui, étonnement, n’avait pas de goût particulier, était d’ordre quasi métaphysique. Il ne se rappelait pas d’avoir eu par lui-même ce désir de sucer un sexe d’homme, mais l’avoir dans sa bouche et que sa femme se branle était comme une secousse. Tout le monde soupirait, soufflait et grognait. Lui était replongé dans une sorte de sidération active, il s’acharnait sur cette pauvre bite qui ne voulait plus que pénétrer. Il revivait la secousse de la première fois qu’un homme avait troussé son épouse devant lui. Elle était proche d’exploser, son cogito était devenu le centre du monde et l’univers tendait à nouveau vers le big bang, moi ma queue, aspirée, gobée, s’en foutait d’où elle allait éjaculer, mes couilles se durcissaient dangereusement.

J’ai grogné : "je vais lui juter dans la gueule", elle est partie d’un coup, la vulgarité tombait juste au bon endroit et en touchant son orgasme elle laisse échapper dans un souffle "ho! mon amour!" sans qu’on puisse comprendre qui ou quoi était son "amour". Elle s’est raidie d’un coup, et dans un réflexe électrique a repoussé la main de son mari qui voulait s’approcher de son sexe. Moi je n’ai pas vraiment vu venir ni pu faire quoi que ce soit, je devais jouir, mon trou de cul s’est serré d’un coup et j’ai lâché l’affaire dans la gueule du mari en grognant comme une bête blessée.

Je me suis écroulé sur elle et malgré le réflexe de recul tant elle était électrifiée par son orgasme elle m’a laissé m’effondrer sur son corps, sa main posée encore près de sa chatte ne pouvant pas ne pas toucher mon sexe, dur encore, coulant, poisseux de la salive de son mari.

Le pauvre était exclu de ce moment sublime et il était déjà revenu à la réalité; il ne savait que faire su sperme qu’il avait en bouche. Un léger écœurement lui avait soulever le cœur mais il avait très vite eu l’idée de le déposer dans la main libre de son épouse. il s’était penché sans cracher, il avait posé ce fluide poisseux comme un chien rapporte la balle à son maître dans la main de sa femme. Comme si c’était la chose la plus naturelle du monde elle avait étalé cet onguent sur sa poitrine dès que mon corps s’était séparé du sien.

Tout le monde revenait à la réalité et il nous fallait un peu de repos avant de parler à nouveau.

Depuis ce jour, ce monsieur me suce régulièrement et récemment sa femme , toujours espiègle dans ces moments-là lui a écarté les fesses, pour me montrer son petit trou du cul en me disant qu’il faudrait bien un jour ou l’autre qu’elle m’invite ici…

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