En attendant l’heure de notre rencontre avec Mister D , nous avons pris le temps de regarder la ville des hauteurs qui la surplombent ce qui nous a conduit jusqu’à la colline de la Miotte où se trouve une tour , vestige d'un ancien château médiéval, sans doute utilisée comme tour de guet. "Glolchbe-trolchtteurs " devant l'éternel
La tour de la Miotte fut plusieurs fois détruite au fil des guerres, et subit notamment des bombardements durant le siège de Belfort, en 1870-1871, et durant la Seconde Guerre Mondiale. La dernière reconstruction date de 1947.La tour de la Miotte qui domine Belfort de 100 mètres est appréciable pour le panorama qu'elle offre. On peut y découvrir de belles vues de la ville et du Massif des Vosges.
Au gré de notre promenade, nous avons découvert le planétarium de Belfort à la couleur bleue qui ne passe pas inaperçue et devant le musée des Baux- Arts. Ce musée est situé dans le cadre historique de la Tour 41, qui fait partie des fortifications de Vauban. Il est en partie composé des collections anciennement exposées au Musée d'Histoire de la ville.
Arrivés en ville, avant de rejoindre notre rendez-vous, nous passons place de la République, devant la rutilante salle de fête et Le Monument des Trois Sièges de Belfort. Ce mémorial allégorique du sculpteur alsacien Auguste Bartholdi (1834-1904) est situé au centre de la place .Il commémore la création du Territoire de Belfort en 1871, et la résistance héroïque de trois chefs militaires de l'armée française, et de leurs bataillons, qui ont résisté aux sièges des trois invasions de la France par la trouée de Belfort. Pierre Philippe Denfert-Rochereau durant le Siège de Belfort de la guerre franco-allemande de 1870, Claude Jacques Lecourbe en 1815 durant les Cent-Jours du Premier Empire de l'empereur Napoléon Ier, et Jean Legrand (1759-1824) durant le siège du 24 décembre 1813 au 12 avril 1814, le plus long que subit la ville, 113 jours sans ravitaillement, lors de la Campagne de France de 1814.
Impossible de ne pas passer au pied du lion de Belfort ,emblème de la ville . Sculpture monumentale en grès rose réalisée par Auguste Bartholdi au pied de la falaise de la citadelle Vauban. Elle représente un lion couché, la patte posée sur une flèche qu'il vient d'arrêter, symbolisant la résistance héroïque de la ville durant la guerre de 1870. Avec notre complice, après avoir fait connaissance en terrasse, nous avons arpenté les fortifications de la citadelle pour découvrir la réplique du char d’assaut « Le Cornouailles » où le Lieutenant Martin y a trouvé la mort le 21 novembre 1944 lors de la libération de Belfort.
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