- 22 juin 2021, 19:40
#2530166
Bonjour à tous, je viens de m’inscrire ici dans l’unique but de vous écrire ce que je traverse, ce qu’il nous arrive. Sans doute par besoin de partager.
En fait, pour être tout à fait franc, c’est assez confus pour moi. Ce que je sais, c'est que ça va être difficile et peut être chiant d'essayer d'être le plus précis possible.
Les choses vont paraître se dérouler vite alors qu'en fait du temps s'écoule, des sensations et des émotions que je ne vais pas décrire...
Mais je vais tenter...
En tous les cas, bien des fois, je me réveille en regrettant pas mal de choses, me disant que je n’ai pas la vie dont je rêvais et que j’avais pourtant il n’y a de cela que quelques mois encore.
D’autres fois, ou plutôt à certains moments, je suis dans un état, étrange, ou doute et souffrance se mélangent et me font vivre des sensations que je n’avais jamais ressenties.
Alors un coup je me dis : si je pouvais tout effacer et recommencer je le ferai sans hésiter et puis à un autre moment, j’ai envie de continuer quelque soit les conséquences.
Par où commencer tout d’abord ?
Peut être par vous dire qui je suis et qui est ma femme.
J’ai 34 ans, je m’appelle Maxime, je suis avocat, je travaille dans un cabinet situé à la Défense. Je suis marié depuis 4 ans et en couple avec ma femme Gaëlle depuis 6 ans. Je m’estime pas trop mal et pas trop bête comme on dit.
Ma femme, Gaëlle donc, a 31 ans.
Nous sommes parents d’une petite fille de bientôt deux ans.
J’ai beaucoup lu de témoignages ou les maris sont fiers de leur femme. Pour le coup, je ne vais pas déroger. C’est un peut être un des rares points communs avec les autres, mais j’ai toujours trouvé, et je veux dire, objectivement, que ma femme était magnifique.
Je vais tacher de vous la décrire du mieux que je peux.
Elle est brune, avec les cheveux raides mi-longs. Ils lui tombent à peu près au niveau des omoplates.
Elle a un visage que je trouve magnifique et l’été de petites taches de rousseur ressortent sur son nez et ses pomettes. Elle a des yeux verts que je trouve envoutant.
Elle n’est pas très grande, 1m67, assez mince mais avec une poitrine, non pas énorme mais qui ressort beaucoup. Elle fait un 85 C. Ses seins sont superbes. Je sais qu’un jour la gravité fera qu’ils tomberont, mais aujourd’hui ils tiennent parfaitement malgré leur taille qui les paraitre vraiment gros car elle est assez menue. Un petit 53 kg.
Son point fort, pour moi, ce sont ses fesses. Des années de gym (elle a fait les championnats régionaux plus jeune) font qu’elle a un cul parfait. Des mollets musclés et des fesses à la fois très musclées et bombées, des jambes de danseuse.
Ce physique, je ne m’en suis pas vraiment lassé je dois dire et je ne l’ai jamais trompée ni eu l’envie.
Comme toutes les filles jolies, elle sait qu’elle n’est pas laide mais même si elle aime se mettre en valeur, il n’y a rien de provoquant et depuis qu’elle est maman, je dirai que c’est davantage une magnifique maman qu’une nana dans la séduction.
Après sa grossesse, elle passait ses journées à faire du sport, notamment du fitness, yoga et autres cours dont elle me parlait et dont j’ai oublié le nom pour retrouver sa ligne, preuve qu’elle y attache quand même de l’importance.
Voila à peu près le topo. Nous habitons dans Paris dans un chouette quartier et tout allait pour le mieux jusqu’à la fin de l’année dernière.
En fait, le premier évènement n’était pas vraiment nouveau. Chaque année mon Cabinet réunit les associés et collaborateurs, dont je fais partie, pour fêter en quelque sorte la nouvelle année qui démarre.
L’année 2020 n’a pas été top même si elle n’a pas été catastrophique pour nous, mais elle a quand même eu des conséquences. Le nombre de collaborateurs pouvant devenir associé n’allait pas être aussi important que prévu et du coup, je ne savais pas si je resterai collaborateur un an de plus ou bien si j’allais enfin devenir associé.
Bref, nous étions invités pour la soirée annuelle début janvier. Nous avions nos attestations histoire de justifier les retours tardifs, et déjà deux semaines avant cet évènement nous étions en train de réfléchir à ce que nous allions mettre.
C’était un super moment qu’on passait ensemble.
En plus, les restaurants étaient fermés, les commerces de fringues aussi et là on avait l’occasion de pouvoir faire un truc. Même si c’était pour le boulot quelque part, ça n’était pas grave.
Ma femme, comme toutes les femmes j’ai envie de dire, se prenait la tête à savoir ce qu’elle mettrait ce soir là. Elle opta pour faire une commande sur internet. Elle me disait qu’elle avait envie de se faire jolie. Personnellement, ça ne m’a jamais dérangé que ma femme se fasse jolie ; -)
Puis le fameux soit arriva. Ma fille était gardée chez ma belle-mère. Il était environ 19 heures. J’étais presque prêt, j’avais mis mon costume.
Ma femme se préparait. Puis elle est sortie de la salle de bain et la, j’ai bloqué.
Elle avait une jupe assez longue et fendue sur le côté très jolie mais le haut était, je le dis sans honte, indécent. C’était un énorme décolleté ou plutôt un bustier, qui ne cachait rien de ses gros seins ou plutôt qui m’avait l’air de les grossir encore plus.
Elle a vu ma tête. Je vous retranscris en gros les dialogues.
- Qu’est ce qu’il y a ?
- Ecoute chérie, tu es très belle mais tu peux pas mettre ça comme ça.
Là elle se marre.
- T’es con ! Je vais mettre une veste évidemment ! Attends regarde.
Elle enfile une petite veste noire cintrée.
- Voilà, tu vois je ferme les trois boutons.
Effectivement à moins de se pencher dessus littéralement, tout ce que l’on devine, c’est des jolis seins avec un beau sillon. On devine, rien de plus.
Pour le coup, je suis non seulement rassuré mais je la trouve magnifique.
La maquillage est léger et fait ressortir des yeux. Elle s’est attachée les cheveux en une queue de cheval un peu haute.
Bref, je suis amoureux ;- )
Elle me fait des compliments et franchement, je trouve que l’on forme un beau couple. Avec ses talons nous faisons la même taille.
Nous partons donc à la soirée. Une salle dans la tour Manhattan a été réservée et après nous être garés au parking, on a pris les ascenseurs.
A l’accueil, je ne me souviens plus de l’étage, une hôtesse nous prends nos manteaux et nous passons le sas.
On est parmi les derniers à être arrivé. Il y a pas mal de monde. Aussitôt le Président en personne et son épouse nous accueillent.
Nous parlons un peu de tout et de rien et je note non sans déplaisir que mon épouse donne le sourire au Grand Manitou. Tant mieux, je préfère ça que le contraire.
Ensuite, je vois quelques collègues avec leurs épouses que je salue. On blague tous un peu ensemble.
Je repère le bar et je propose à ma femme d’aller chercher deux coupes.
Il y a pas mal de monde et je suis obligé de patienter tout en faisant la conversation aux uns et autres par politesse.
Une fois les deux coupes en main (je revois la scène comme si j’y était), je me retourne, je cherche ma femme des yeux et là, je la vois entrain de parler avec un gars, elle a une coupe de champagne en main.
Ce gars, c’est le mec que je déteste le plus dans la boite. Luc. Lui aussi doit être nommé associé. Il ne travaille pas dans le même département que moi, nous n’avons pas la même spécialité. Mais il est hyper arrogant et je le trouve profondément antipathique. Il se croit supérieur, sa taille, prêt de deux mètres y fait sans doute pour beaucoup.
La première chose qui m’a fait chier c’est que ma femme blague avec lui alors qu’elle sait qu’on ne peut pas se blairer.
Pour le coup, je n’ai pas cédé à mon impulsion première. J’ai attendu de me calmer un peu. Je me suis raisonné et je suis arrivé à la question que ma femme était plus intelligente que moi et avait choisi la politesse, alors que moi j’avais été prêt d’aller faire ma crise de jalousie devant tout le monde.
Une fois calmé, j’ai donc décidé d’y aller puis une deuxième chose est arrivée qui m’a de nouveau bloqué.
J’ai vu ce type regarder, mais sans aucune gêne, dans le décolleté de ma femme.
Et là j’ai compris que ce qu’il voyait n’était pas ce que tout le monde pouvait observer.
Face à ma femme, comme je vous le disais, on pouvait deviner ce qu’il y avait dessous et imaginer ce que l’on voulait. Mais lui, était tellement grand, qu’il avait une vue plongeante sur les seins de ma femme. J’étais médusé. Puis je remarque que si deux boutons étaient fermés, celui du haut ne l’était plus. (hasard, coïncidence, le fait est que c'était comme ça).
De là où je suis, ça ne change pas vraiment les choses, un petit côté sexy en plus c’est sur mais rien d’indécent, sauf quand vous êtes perché au-dessus.
Je ne sais pas quoi faire. J’essaie de me représenter mentalement l’image qu’il doit avoir devant lui.
C’est sûr, ce "bâtard" est en train de voir ce que seul moi normalement vois. Il doit voir, de la naissance de la gorge et, vu le bustier et la veste déboutonnée, jusqu’au bout... de ses seins.
En plus, le bustier, un peu rigide, et j’en ai eu la confirmation, en rentrant le soir et en regardant ma femme, ne lui compressait pas la poitrine mais plutôt la soutenait par en dessous. Et, forcément, je n’ai pas de doute à ce sujet, je n’en ai plus en fait, il a du voir comme je vous le disais, ses seins y compris jusqu’à leur extrémité.
Autant dire les choses, le soir après être rentrés, ma femme s’est assise dans le canapé et je me suis mis debout à côté d’elle. Je voulais voir ce qu’il avait pu voir. Je voyais ses tétons qui touchaient ou plutôt effleuraient le contour du bustier. Putain, je voyais ses seins et même ses tétons. Il avait vu ses seins, ses tétons ! Ça m’a donné la nausée et dans le même temps j’ai bandé.
C’est-à-dire qu’un mec du boulot a maté, à vu, découvert, les seins de ma femme. Il a pénétré dans son intimité et dans la mienne du coup., Il s’est régalé de ce qui m’était réservé, à moi, le mari !!
J’ai failli dire à ma femme, alors chérie, t’as aimé montrer tes seins à un autre, t’as aimé qu’un autre ai envie de te baiser ?
Retour à la soirée.
A ce moment là j’avais encore des doutes sur ce qu’il pouvait voir et je ne savais toujours pas quoi faire. Un gars est venu me parler, je répondais par réfléxe, mais j’avais pas vraiment la tête à ça.
Dans le même temps un serveur passe et je vois Luc prendre deux nouvelles coupes et poser la sienne et celle vide de ma femme sur son plateau.
Du coup, je bois aussi la mienne.
Je me demande si je suis parti longtemps, j’ai perdu un peu la notion du temps. Est-ce que ma femme va trouver ça louche que je n’apparaisse pas ?
Plutôt que d’y aller, je me mets un peu en retrait et observe. J’ai comme une lourdeur dans la poitrine, mais je suis comme dans une bulle. Je suis calme, mais je fais moins attention aux bruits, aux conversations, je suis entièrement focalisé sur ma femme et ce type que je déteste.
Je me demande si elle joue juste un rôle de composition, par politesse.
Je réfléchis tout en observant Gaëlle.
Je sais qu’elle est intelligente et qu’elle n’est pas bête, ni dupe. Je découvre à ce moment là qu’elle sait donc qu’il mate.
Et qu’elle sait mieux que tout le monde ce qu’il voit, d’autant plus que connaissant parfaitement ma femme elle sait très vraisemblablement que le premier bouton n’est plus attaché.
Je me dis, dans une sorte de sérénité confuse, que ma femme sait et qu’elle accepte consciemment qu’un mec mate ses seins et en retour elle les lui met sous son nez, lui montrant ce qu’elle ne montre à aucun autre mec. Même à la plage ses maillots sont plus couvrants que son bustier.
Elle s’enfile la coupe et rit à ce qu’il lui sort. Dans leur attitude, rien n’a vraiment changé.
Est-ce le fait qu’elle sait qu’il ne peut rien se passer, le confinement, plus l’alcool qu’on n’avait plus l’habitude de boire depuis qu’on ne fait plus de sortie.
Je me demande si je lui cherche des excuses ou si je me mens à moi-même.
Et lui ? Oui c’est sur, il aime ce qu’il voit. Je me dis, et c’est la première fois de ma vie que je me fais la réflexion aussi crûment à propos d’un autre, il doit avoir envie de la baiser. Si ça se trouve, il bande en imaginant ce qu’il fait aux seins de ma femme.
J’ai mal à la poitrine, je décide d’y aller.
Quand j’arrive, aucun des deux n’est gêné. Luc se montre, pour la première fois je crois, sympa.
Mais il ne s’attarde pas non plus.
Je passe le reste de la soirée en cachant du mieux que je peux, mes états d’âmes, mes sensations. Je rigole, je plaisante, avec dans la tête un poids d’une lourdeur qui me parait immense. Une contrariété qui me pèse. Ma femme ne remarque rien.
Je note cependant, un peu par hasard, à peine quelques minutes après que Luc soit parti que le troisième bouton s’est refermé. S’en était elle finalement rendu compte ou bien jugeait-elle qu’il n’y avait maintenant plus d’intérêt à le faire.
Là aussi je fis taire mes réflexions et gardais tout en moi.
Un œil extérieur dirait que j’avais passé une superbe soirée et ma femme aussi et c’est de fort bonne humeur pour elle, et dans l’apparence d’une bonne humeur pour moi, que nous avons pris le chemin du retour.
De la soirée, je n’avais pas revu Luc.
Je ne sais pas si j'ai bien raconté. J'espère. ça n'est pas un exercice facile.
Je vous raconterai si vous voulez ce qui s’est passé ensuite à la maison.
En fait, pour être tout à fait franc, c’est assez confus pour moi. Ce que je sais, c'est que ça va être difficile et peut être chiant d'essayer d'être le plus précis possible.
Les choses vont paraître se dérouler vite alors qu'en fait du temps s'écoule, des sensations et des émotions que je ne vais pas décrire...
Mais je vais tenter...
En tous les cas, bien des fois, je me réveille en regrettant pas mal de choses, me disant que je n’ai pas la vie dont je rêvais et que j’avais pourtant il n’y a de cela que quelques mois encore.
D’autres fois, ou plutôt à certains moments, je suis dans un état, étrange, ou doute et souffrance se mélangent et me font vivre des sensations que je n’avais jamais ressenties.
Alors un coup je me dis : si je pouvais tout effacer et recommencer je le ferai sans hésiter et puis à un autre moment, j’ai envie de continuer quelque soit les conséquences.
Par où commencer tout d’abord ?
Peut être par vous dire qui je suis et qui est ma femme.
J’ai 34 ans, je m’appelle Maxime, je suis avocat, je travaille dans un cabinet situé à la Défense. Je suis marié depuis 4 ans et en couple avec ma femme Gaëlle depuis 6 ans. Je m’estime pas trop mal et pas trop bête comme on dit.
Ma femme, Gaëlle donc, a 31 ans.
Nous sommes parents d’une petite fille de bientôt deux ans.
J’ai beaucoup lu de témoignages ou les maris sont fiers de leur femme. Pour le coup, je ne vais pas déroger. C’est un peut être un des rares points communs avec les autres, mais j’ai toujours trouvé, et je veux dire, objectivement, que ma femme était magnifique.
Je vais tacher de vous la décrire du mieux que je peux.
Elle est brune, avec les cheveux raides mi-longs. Ils lui tombent à peu près au niveau des omoplates.
Elle a un visage que je trouve magnifique et l’été de petites taches de rousseur ressortent sur son nez et ses pomettes. Elle a des yeux verts que je trouve envoutant.
Elle n’est pas très grande, 1m67, assez mince mais avec une poitrine, non pas énorme mais qui ressort beaucoup. Elle fait un 85 C. Ses seins sont superbes. Je sais qu’un jour la gravité fera qu’ils tomberont, mais aujourd’hui ils tiennent parfaitement malgré leur taille qui les paraitre vraiment gros car elle est assez menue. Un petit 53 kg.
Son point fort, pour moi, ce sont ses fesses. Des années de gym (elle a fait les championnats régionaux plus jeune) font qu’elle a un cul parfait. Des mollets musclés et des fesses à la fois très musclées et bombées, des jambes de danseuse.
Ce physique, je ne m’en suis pas vraiment lassé je dois dire et je ne l’ai jamais trompée ni eu l’envie.
Comme toutes les filles jolies, elle sait qu’elle n’est pas laide mais même si elle aime se mettre en valeur, il n’y a rien de provoquant et depuis qu’elle est maman, je dirai que c’est davantage une magnifique maman qu’une nana dans la séduction.
Après sa grossesse, elle passait ses journées à faire du sport, notamment du fitness, yoga et autres cours dont elle me parlait et dont j’ai oublié le nom pour retrouver sa ligne, preuve qu’elle y attache quand même de l’importance.
Voila à peu près le topo. Nous habitons dans Paris dans un chouette quartier et tout allait pour le mieux jusqu’à la fin de l’année dernière.
En fait, le premier évènement n’était pas vraiment nouveau. Chaque année mon Cabinet réunit les associés et collaborateurs, dont je fais partie, pour fêter en quelque sorte la nouvelle année qui démarre.
L’année 2020 n’a pas été top même si elle n’a pas été catastrophique pour nous, mais elle a quand même eu des conséquences. Le nombre de collaborateurs pouvant devenir associé n’allait pas être aussi important que prévu et du coup, je ne savais pas si je resterai collaborateur un an de plus ou bien si j’allais enfin devenir associé.
Bref, nous étions invités pour la soirée annuelle début janvier. Nous avions nos attestations histoire de justifier les retours tardifs, et déjà deux semaines avant cet évènement nous étions en train de réfléchir à ce que nous allions mettre.
C’était un super moment qu’on passait ensemble.
En plus, les restaurants étaient fermés, les commerces de fringues aussi et là on avait l’occasion de pouvoir faire un truc. Même si c’était pour le boulot quelque part, ça n’était pas grave.
Ma femme, comme toutes les femmes j’ai envie de dire, se prenait la tête à savoir ce qu’elle mettrait ce soir là. Elle opta pour faire une commande sur internet. Elle me disait qu’elle avait envie de se faire jolie. Personnellement, ça ne m’a jamais dérangé que ma femme se fasse jolie ; -)
Puis le fameux soit arriva. Ma fille était gardée chez ma belle-mère. Il était environ 19 heures. J’étais presque prêt, j’avais mis mon costume.
Ma femme se préparait. Puis elle est sortie de la salle de bain et la, j’ai bloqué.
Elle avait une jupe assez longue et fendue sur le côté très jolie mais le haut était, je le dis sans honte, indécent. C’était un énorme décolleté ou plutôt un bustier, qui ne cachait rien de ses gros seins ou plutôt qui m’avait l’air de les grossir encore plus.
Elle a vu ma tête. Je vous retranscris en gros les dialogues.
- Qu’est ce qu’il y a ?
- Ecoute chérie, tu es très belle mais tu peux pas mettre ça comme ça.
Là elle se marre.
- T’es con ! Je vais mettre une veste évidemment ! Attends regarde.
Elle enfile une petite veste noire cintrée.
- Voilà, tu vois je ferme les trois boutons.
Effectivement à moins de se pencher dessus littéralement, tout ce que l’on devine, c’est des jolis seins avec un beau sillon. On devine, rien de plus.
Pour le coup, je suis non seulement rassuré mais je la trouve magnifique.
La maquillage est léger et fait ressortir des yeux. Elle s’est attachée les cheveux en une queue de cheval un peu haute.
Bref, je suis amoureux ;- )
Elle me fait des compliments et franchement, je trouve que l’on forme un beau couple. Avec ses talons nous faisons la même taille.
Nous partons donc à la soirée. Une salle dans la tour Manhattan a été réservée et après nous être garés au parking, on a pris les ascenseurs.
A l’accueil, je ne me souviens plus de l’étage, une hôtesse nous prends nos manteaux et nous passons le sas.
On est parmi les derniers à être arrivé. Il y a pas mal de monde. Aussitôt le Président en personne et son épouse nous accueillent.
Nous parlons un peu de tout et de rien et je note non sans déplaisir que mon épouse donne le sourire au Grand Manitou. Tant mieux, je préfère ça que le contraire.
Ensuite, je vois quelques collègues avec leurs épouses que je salue. On blague tous un peu ensemble.
Je repère le bar et je propose à ma femme d’aller chercher deux coupes.
Il y a pas mal de monde et je suis obligé de patienter tout en faisant la conversation aux uns et autres par politesse.
Une fois les deux coupes en main (je revois la scène comme si j’y était), je me retourne, je cherche ma femme des yeux et là, je la vois entrain de parler avec un gars, elle a une coupe de champagne en main.
Ce gars, c’est le mec que je déteste le plus dans la boite. Luc. Lui aussi doit être nommé associé. Il ne travaille pas dans le même département que moi, nous n’avons pas la même spécialité. Mais il est hyper arrogant et je le trouve profondément antipathique. Il se croit supérieur, sa taille, prêt de deux mètres y fait sans doute pour beaucoup.
La première chose qui m’a fait chier c’est que ma femme blague avec lui alors qu’elle sait qu’on ne peut pas se blairer.
Pour le coup, je n’ai pas cédé à mon impulsion première. J’ai attendu de me calmer un peu. Je me suis raisonné et je suis arrivé à la question que ma femme était plus intelligente que moi et avait choisi la politesse, alors que moi j’avais été prêt d’aller faire ma crise de jalousie devant tout le monde.
Une fois calmé, j’ai donc décidé d’y aller puis une deuxième chose est arrivée qui m’a de nouveau bloqué.
J’ai vu ce type regarder, mais sans aucune gêne, dans le décolleté de ma femme.
Et là j’ai compris que ce qu’il voyait n’était pas ce que tout le monde pouvait observer.
Face à ma femme, comme je vous le disais, on pouvait deviner ce qu’il y avait dessous et imaginer ce que l’on voulait. Mais lui, était tellement grand, qu’il avait une vue plongeante sur les seins de ma femme. J’étais médusé. Puis je remarque que si deux boutons étaient fermés, celui du haut ne l’était plus. (hasard, coïncidence, le fait est que c'était comme ça).
De là où je suis, ça ne change pas vraiment les choses, un petit côté sexy en plus c’est sur mais rien d’indécent, sauf quand vous êtes perché au-dessus.
Je ne sais pas quoi faire. J’essaie de me représenter mentalement l’image qu’il doit avoir devant lui.
C’est sûr, ce "bâtard" est en train de voir ce que seul moi normalement vois. Il doit voir, de la naissance de la gorge et, vu le bustier et la veste déboutonnée, jusqu’au bout... de ses seins.
En plus, le bustier, un peu rigide, et j’en ai eu la confirmation, en rentrant le soir et en regardant ma femme, ne lui compressait pas la poitrine mais plutôt la soutenait par en dessous. Et, forcément, je n’ai pas de doute à ce sujet, je n’en ai plus en fait, il a du voir comme je vous le disais, ses seins y compris jusqu’à leur extrémité.
Autant dire les choses, le soir après être rentrés, ma femme s’est assise dans le canapé et je me suis mis debout à côté d’elle. Je voulais voir ce qu’il avait pu voir. Je voyais ses tétons qui touchaient ou plutôt effleuraient le contour du bustier. Putain, je voyais ses seins et même ses tétons. Il avait vu ses seins, ses tétons ! Ça m’a donné la nausée et dans le même temps j’ai bandé.
C’est-à-dire qu’un mec du boulot a maté, à vu, découvert, les seins de ma femme. Il a pénétré dans son intimité et dans la mienne du coup., Il s’est régalé de ce qui m’était réservé, à moi, le mari !!
J’ai failli dire à ma femme, alors chérie, t’as aimé montrer tes seins à un autre, t’as aimé qu’un autre ai envie de te baiser ?
Retour à la soirée.
A ce moment là j’avais encore des doutes sur ce qu’il pouvait voir et je ne savais toujours pas quoi faire. Un gars est venu me parler, je répondais par réfléxe, mais j’avais pas vraiment la tête à ça.
Dans le même temps un serveur passe et je vois Luc prendre deux nouvelles coupes et poser la sienne et celle vide de ma femme sur son plateau.
Du coup, je bois aussi la mienne.
Je me demande si je suis parti longtemps, j’ai perdu un peu la notion du temps. Est-ce que ma femme va trouver ça louche que je n’apparaisse pas ?
Plutôt que d’y aller, je me mets un peu en retrait et observe. J’ai comme une lourdeur dans la poitrine, mais je suis comme dans une bulle. Je suis calme, mais je fais moins attention aux bruits, aux conversations, je suis entièrement focalisé sur ma femme et ce type que je déteste.
Je me demande si elle joue juste un rôle de composition, par politesse.
Je réfléchis tout en observant Gaëlle.
Je sais qu’elle est intelligente et qu’elle n’est pas bête, ni dupe. Je découvre à ce moment là qu’elle sait donc qu’il mate.
Et qu’elle sait mieux que tout le monde ce qu’il voit, d’autant plus que connaissant parfaitement ma femme elle sait très vraisemblablement que le premier bouton n’est plus attaché.
Je me dis, dans une sorte de sérénité confuse, que ma femme sait et qu’elle accepte consciemment qu’un mec mate ses seins et en retour elle les lui met sous son nez, lui montrant ce qu’elle ne montre à aucun autre mec. Même à la plage ses maillots sont plus couvrants que son bustier.
Elle s’enfile la coupe et rit à ce qu’il lui sort. Dans leur attitude, rien n’a vraiment changé.
Est-ce le fait qu’elle sait qu’il ne peut rien se passer, le confinement, plus l’alcool qu’on n’avait plus l’habitude de boire depuis qu’on ne fait plus de sortie.
Je me demande si je lui cherche des excuses ou si je me mens à moi-même.
Et lui ? Oui c’est sur, il aime ce qu’il voit. Je me dis, et c’est la première fois de ma vie que je me fais la réflexion aussi crûment à propos d’un autre, il doit avoir envie de la baiser. Si ça se trouve, il bande en imaginant ce qu’il fait aux seins de ma femme.
J’ai mal à la poitrine, je décide d’y aller.
Quand j’arrive, aucun des deux n’est gêné. Luc se montre, pour la première fois je crois, sympa.
Mais il ne s’attarde pas non plus.
Je passe le reste de la soirée en cachant du mieux que je peux, mes états d’âmes, mes sensations. Je rigole, je plaisante, avec dans la tête un poids d’une lourdeur qui me parait immense. Une contrariété qui me pèse. Ma femme ne remarque rien.
Je note cependant, un peu par hasard, à peine quelques minutes après que Luc soit parti que le troisième bouton s’est refermé. S’en était elle finalement rendu compte ou bien jugeait-elle qu’il n’y avait maintenant plus d’intérêt à le faire.
Là aussi je fis taire mes réflexions et gardais tout en moi.
Un œil extérieur dirait que j’avais passé une superbe soirée et ma femme aussi et c’est de fort bonne humeur pour elle, et dans l’apparence d’une bonne humeur pour moi, que nous avons pris le chemin du retour.
De la soirée, je n’avais pas revu Luc.
Je ne sais pas si j'ai bien raconté. J'espère. ça n'est pas un exercice facile.
Je vous raconterai si vous voulez ce qui s’est passé ensuite à la maison.