©FORUM CANDAU - N'oubliez pas de liker !
Présentation des membres candaulistes et fils persos: Ici tous les membres de notre forum cando (couples candaulistes, femmes cocufieuses et aussi hommes seuls) sont invités à se présenter à toute la communauté du forum. C'est impératif pour pouvoir poster ensuite.

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Alors n'attendez plus pour vous présenter à la plus grande communauté candauliste francophone (ou souhaiter la bienvenue aux nouveaux couples candaulistes inscrits, ils sont plus d'une vingtaine chaque jour).
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#2519858
Merci beaucoup @canlib. Je suis très touché par ton commentaire élogieux et toujours aussi bien argumenté et construit. Nous sommes des amoureux des mots qui permettent de dire et de décrire tant de situations et de sentiments, en les modulant, en jouant avec eux.
canlib, Patrice63 a liké
#2519933
Dionysos06 a écrit :I) Yoga. Voici un mot qui me correspond bien.
Sa saveur, sa philosophie, tout me convient.
En sanskrit, il signifie en premier "union".
Or, il n'est rien de plus beau que l'association,
Langoureuse et rythmée, de plusieurs corps mêlés.
Quand je m'entraîne, mon esprit échevelé
Appelle les mânes de mes hommes adorés.
J'entends les vibrations, à peine susurrées,
De leurs méditations, plus que jamais tantriques ;
Ma peau sent leurs douces caresses érotiques ;
Et mon âme, enfin libérée de ses contraintes,
Atteint le Nirvâna par leurs mâles étreintes.

II) Schat, que ce soit le rouge ou bien le noir,
Toutes tes tenues sont le grand miroir
De ta beauté toujours plus rayonnante,
De ta sensualité si envoûtante.
Schat, choisir c'est décevoir. Prends les deux.
Fais comme pour ta paire d'amoureux.
Puisque tu vis loin de l'unicité,
Les deux tenues ont leur nécessité.
Songe à ton mari et à ton amant.
Deux robes à ôter, mais que c'est tentant.

III) Moi, Schat, suis une femme très croyante,
Et tous les jours un peu plus pratiquante.
Dans notre religion, la Trinité
Est essentielle, et l'a toujours été ;
Tout comme le culte voué aux saints.
Aussi, bonne fidèle à l'esprit sain,
De notre foi, avec contentement,
Je respecte tous les commandements.
Pour la Trinité, j'ai pris un amant,
Béni par mon mari ; c'est si charmant.
Plus que jamais, on honore mes seins,
Par des prières, autant qu'avec les mains.
Tous les trois, agneaux de Dieu, sommes nus
Pour obtenir le salut de nos culs.

IV) Ô pucelle de Domrémy !,
Sache que pour toi c'est permis.
Sous mes coups, tu auras gémi,
En Do, en Ré et même en Mi.
Je dis le mot et tu frémis
De toute ton anatomie.
Et pourtant, ma douce, ma mie
Ceci n'est point une infamie.
Je t'enseigne l'astronomie
Bien mieux que les Académies.
Dans ta lune, un tsunami
Va te submerger, c'est promis.
Ô donzelle de Domrémy,
Tu vas aimer la sodomie.

V) Adieu à toi, jolie Bruxelles !
Cité de tant de bagatelles,
Lieu de perditions des pucelles.
Comme j'ai aimé tes ruelles
Si adéquates aux ribambelles
De mes folles amours plurielles.
Grâce à toi, c'est une kyrielle
De situations irréelles
Que j'ai vécues, a grande échelle.
Éros me tiendra la chandelle
À Paris, ville aussi très belle.
Vous serez mes cités jumelles.

VI) Certes, messieurs, je ne suis pas une ministre.
Grâce à dieu, j'ai évité cet emploi sinistre.
J'occupe une fonction beaucoup plus souveraine ;
Je régis mon appartement telle une reine.
Ne vous méprenez pas, cet emploi très prenant
M'oblige à tout surveiller, c'est parfois pesant.
Des vêtements en vrac aux cartons non rangés
Mon ire est telle que j'en deviens enragée,
Avant de couler, mélancolique Amphitrite.
Seul mon doux mari sait me redonner la frite.
En mon nom, il mande aussitôt la réunion
Tripartite d'où jaillira la solution.
Sachant ses compétences, il a reçu blanc-seing
Pour que s'envolent au loin mes tourments malins.
Survient à la rescousse un collaborateur
Dont le mandrin épais n'est que joie et bonheur.
Une valse à trois corps jaillit dans le miroir
Qui me dit : " Ô Schat !, tu es le plus bel espoir
Des amants serruriers qui se donnent la peine
D'ouvrir ta féminité de leur grosse pêne."
Je raye du lexique le mot rangement
Quand je suis en réunion avec mon amant.

VII) Un simple croissant et du thé.
Rien de tel pour la volupté.
Jésus multipliait les pains ;
Moi, j'additionne les engins.
Si mêler eau et vin, c'est non ;
Mélanger trois corps, c'est trop bon.
Béni soit le télétravail.
Il laisse de côté les pailles.
Avec lui, c'est le temps des poutres
Porteuses du Saint-Graal de foutre.

VIII Tu viens donc de franchir le pas.
Mais Schat, surtout ne t'en fais pas !
Car cette nouvelle dizaine
Pour toi ne sera pas vilaine.
Les bonnes fées de la Nature
T'ont rendue sublime et mature.
Sur tes cinquantièmes hurlants
Voguent, amoureux, tes deux amants.
Je fais partie de ce cénacle
Et n'ai connu nulle débâcle.
Crois-moi, chez les quinquagénaires,
Tu seras reine et chevalière.


Cher @Dionysos06
Ton style, ta verve, ton éclectisme et tes rimes me rappellent le grand Victor. J'ai l'impression de revivre ma jeunesse, étudiant le ventre creux mais se délectant de la légende des siècles en longeant la Seine.

Merci, ô combien merci, pour cet hommage à ma raison de vivre, j'ai nommée ma douce, mon adorée, @Schat ❤️
Schat, fredcandaule, Dionysos06 et 2 autres a liké
#2520030
J'ouvre le chapitre dédié à la rayonnante Miss @cosmicnum si magnifiquement montré par son mari.

I) J'étais bien chaude en arrivant
Pour la soirée chez mes amants.
L'ordonnateur de ces plaisirs
Qui me comblent sans coup férir,
À savoir mon tendre mari,
Me dit : "tu vas jouir ma chérie !"
De notre fusionnel par cœur,
il fait s'embraser mes ardeurs.
Lui, toujours aussi affectueux,
A choisi deux beaux maîtres-queues.
J'ai chaud, je me mets à bouillir
Quand ils se mettent nus. "Gémir",
Mon verbe fétiche, ce soir,
Je vais monter sur ton perchoir.
De femme, je deviens femelle
Avec la première étincelle
De notre corps à cœur fougueux.
Mon chéri, il n'y a pas mieux !

II) Je suis une épouse modèle,
D'apparence douce et sensuelle.
Tout le monde me croit fort sage
Comme une femme d'un autre âge.
Et pourtant, grâce à mon mari,
Qu'il en soit remercié, béni,
Je peux assouvir mes envies,
Étancher ma soif pour la vie.
Quand mon corps se met à chauffer,
Quand mes sens deviennent assoiffés,
Mon époux me dit : " il est temps
D’aller rejoindre ton amant !"
Je lui saute au cou, éperdue
De son amour, l'auriez-vous cru ?
Dès lors, je ne suis que femelle
Aux passions différentielles.
C'est toujours par un tisonnier
Dur, bien dressé et prisonnier
De ma bouche que je commence
De mes coïts la sarabande.

III) Quoique l'heure de la rosée
Soit passée, te voir arrosée
Par les mâles qui t'ont baisée
M'excite et me fait pavoiser.
Ta douce peau est empesée
Par la semence au goût boisé.
Même si cela fait jaser
Les jaloux, je suis apaisé.

IV) Selon l'adage, "jeux de mains, jeu de vilains".
Rien ne saurait être plus inepte, plus vain.
C'est justement quand ils se servent de leurs mains
Que mes amants me procurent le plus grand bien.
Lorsque leurs doigts agiles glissent sur mes seins,
Mes tétons se dressent et deviennent aériens.
Quand leurs phalanges raidies fouillent mon vagin,
Mon clitoris, rouge de joie, fait le malin.
Donc, de grâce messieurs les académiciens,
Ne parlez pas, lorsque vous n'y connaissez rien.

V) Je viens d'accomplir ma métamorphose.
Mon corps va enfin recevoir sa dose
De semence donnée par ces deux mâles
Fougueux, sur lesquels, bientôt, je m'empale.
Je ne suis plus moi même mais une autre,
La femme affamée de sexe, l'apôtre
Déchaînée des étreintes candaulistes.
Ces deux phallus, je les veux sur ma liste.
Je n'en puis plus, il faut que je les touche,
Que je les ausculte, les prenne en bouche.
De femme sage, je deviens Ésope,
Sachant parler la langue des salopes.
Mon mari aime à me voir Aphrodite,
Dansant dans l'écume avec ses deux bites.
C'est son bonheur fou, sa plus grande joie,
De graver pour toujours tous mes émois.
#2520107
Patrice63 a écrit :Extra!!! Mon préféré : "ode à nos homme", une merveille de réalisme... Les autres m'ont beaucoup plus aussi, j'adore le style "fable".
Merci pour ce partage vraiment surprenant.

@Patrice63

Oui, "Ode à nos hommes", et "Nous, les maris candaulistes" sont des merveilles, car l'équilibre et la finesse des vers répondent à la finesse de la restitution de la psychologie du couple candau.

J'ai dit plusieurs fois qu'il y a de quoi rédiger un doctorat de psycho en analysant le forum.
L'abstract de la thèse devrait être un de ses deux poèmes de @Dionysos06 .
#2520350
La beauté naturelle et coquine de @douSSeur m'a également inspiré.

I) Tes lèvres me taisent dans un baiser
Je pose ma plume dans l'encrier
Laissons donc les rimes sur le papier
Dans ton poème je viens de plonger.

II) Au cap de la Chèvre, DouSSeur a pompé la queue du bouc bandant B
Et sur l'autre, elle joue à la moule ouverte sur le rocher.
Et tout ça en étant si naturelle et sage
Une superbe coquine qui, là, tirait (si j'ose dire) vers la salope.

III) Avec maître Queutard,
Hissez haut l'étendard.
Avec maître Queutôt,
En berne le drapeau.

IV) Un hommage mérité à DouSSeur pour sa beauté et ses charmes qui ont su inspirer jusqu'à Molière.
"Nos sens facilement peuvent être charmés
Des ouvrages parfaits que le ciel a formés.
Ses attraits réfléchis brillent dans vos pareilles ;
Mais il étale en vous ses plus rares merveilles ;
Il a sur votre face épanché des beautés
Dont les yeux sont surpris et les cœurs transportés."

V) Vite, prends-moi en bouche.
Car tout ce que tu touches
Se transforme en bonheur,
Ô coquine DouSSeur.

VI) DouSSeur en rouge et noir.
Mais quel grand désespoir
Que de ne point pouvoir
Se rincer l'œil, tout voir.
Une simple ficelle
Dans sa fente charnelle ;
Une douce dentelle
Pour ses beaux seins (Chantelle ?)
Il est bien décevant
De n'être qu'un amant
De papier, éloigné
De sa beauté soignée.
Heureux Doux, son mari,
Qui n'est jamais marri.

VII) Une femme avisée préfère la longueur
Et jette aux enfers toute sorte de lourdeur.
À force d'insister, elle se cabre et s'enferme
Dans un refus, parfois courtois, mais toujours ferme.
Ainsi messieurs, afin d'admirer davantage
Ses appas, soyez, à la fois polis et sages.
Quand une femme vous permet de voir son corps
Appréciez son don, sans brailler "allez, encor ! »

VIII) Face à la baie, lassée d’attendre,
Les yeux posés sur les bélandres
Chargées de rêveries éteintes,
Je guettais, d’une envie non feinte,
Celui qui viendrait me semondre
Pour arrêter de me morfondre ;
Qui abolirait la nuit noire
Où danse l’inflexible Moire.
Celui dont les yeux malicieux
Ouvre en grand la porte des cieux.
Sitôt que ta tendre chaleur
Aura terrassé ma noirceur,
Nous danserons, sabbat magique,
Nus, sur ton balais érotique.
Tes doigts courront dans ma toison
Pour ma plus grande pâmoison.
Et nous nagerons sur la fleur
De mon hymen, foi de DouSSeur.
#2520351
Les deux poèmes qui suivent répondent à des sujets du forum et sont donc "génériques".

I) Qu'est-ce que la bonne taille ?
Une large poutre, une paille ?
Que de mots et de discutailles,
Que de mâles qui se chamaillent !
Nos femmes de dire : "ils déraillent !
Ils nous prennent pour des congaïs.
Pour accéder à notre aiguail,
Ouvrir les battants du portail
De notre hymen couleur corail,
Messieurs, ce n'est pas tant la taille
Qui compte, mais l'art du détail ! »

II) Messieurs, de la tenue
Car nous parlons de cul ;
Au plutôt de nos queues.
Pour tous ceux qui croient que
Ce n'est pas la longueur
Qui pourvoit au bonheur,
Laissons parler nos femmes,
Guettons leurs états d'âme.
Elles diront, ou pas,
Ce qui, chez nos appas,
Les comble de joie, d'aise
Lors des parties de baise.
#2520582
Cherry, la sublime épouse de Rom, ne m'a bien évidemment pas laissé indifférent. Voici les textes que je lui ai dédiés.

I) Pour les Anglais, c'est une boisson.
Pauvres îliens dénués d'ambition,
Engoncés dans leurs inhibitions
Qui oublient que tu es la passion.
Ton corps est un chant polyphonique,
Qui secoue d'un courant électrique
Les revêches les plus hermétiques
Courant après leurs rêves tantriques.
Que tes dessous soient rouges ou bien noirs,
À leur vue, le soleil se fait soir.
Entre chien et loup, mon fol espoir
Est que tu danses sur mon perchoir.
Cherry, tes appas disent l'ivresse
Que tu distilles avec ta tendresse.
Pour toi, j'accomplis mille prouesses
Que tu payes comptant, de caresses.
L'échiquier de mes désirs brûlants
Permet les plus beaux rapprochements.
Douce reine, mon encerclement
Te transformera en mon amant.

II) Seuls les olibrius
Au vilain rictus,
Coiffés de gibus
Démodés, aux laïus
Abscons comme des rébus.
Valant moins que des Jacobus
Jouent avec elle aux montagnes russes.
Ils se croient Britannicus
Ou bien même Arminius ;
Rêvent d'égaler Bacchus.
Ce ne sont que des minus
À oublier comme des diplodocus.

III) Duo, triangle ou bien carré ?
Parfois, tout semble mal barré.
Mes envies sont-elles les siennes ?
Ses peurs deviendront-elles miennes ?
Rechercher la pluralité,
La voir boire à la volupté
D'un autre homme que son mari ;
La bercer d'un œil attendri ;
Choisir à deux la lingerie
Qui la transforme en égérie.
Il ne saurait être égoïste
L'époux devenu candauliste.
Laisser sa chérie s'épanouir
Dans les bras d'un autre et bien jouir,
N'est ni simple ni naturel.
Aussi, au-delà du charnel,
Il faut un triangle complice
Solide, dénué d'artifices.
Ici, mentir n'est pas jouer ;
C'est à trois qu'il faut s'engager.
En sachant toutes les raisons,
On évite la trahison.
Et trois devient alors magique,
Et pour sa chérie, orgasmique.

IV) « - Cherry sois gentille de me lâcher la grappe.
Ma femme est là, je ne veux pas que ça dérape.
Mais aie confiance en moi pour la prochaine étape.
Nos corps nus se régaleront de leurs agapes.

- Mon pauvre petit D, va donc te faire voir !
Si tu me prends pour une cruche à l'abreuvoir
Tu n'es qu'un gandin dénué du moindre savoir
Vivre. Brisons là. Je te dis donc au-revoir. »

V) Dragon, montre-toi si tu l'oses !
Arrête de faire des pauses,
Caché au fond de ton donjon.
Équipée de tous mes bourgeons,
Je viens t'arrêter, vil cracheur
De feu. Tes mauvaises chaleurs
Terrorisent tous nos enfants,
Et on fait fuir tous mes amants.
L'heure pour toi a donc sonné ;
Tu vas être saucissonné.
Rendre malheureuse une femme,
Te fera éteindre ta flamme.
Patrice63 a liké
#2520583
Je poste ici aussi ce poème sur les tumultes intérieurs des maris candaulistes.

Tumulte,

Longtemps, j’ai secrètement mûri le projet
De bousculer notre couple si bien rangé.
Croissaient en moi de folles idées inédites
Me narguant du loin de leur cité interdite.
J’agissais comme un enfant vis à vis du feu,
Excité, enthousiaste mais, au fond, peureux.
Je savais qu’il fallait terrasser des démons,
À commencer par ton catégorique « non ».
Quand, enfin, ta jolie bouche murmura « oui »,
Je planais, pensant toutes mes frousses évanouies.
L’excitation pour notre premier rendez-vous,
Agitait mon cœur joyeux en un rythme fou.
Je revêtais l’habit neuf d’organisateur
Méticuleux de ces fols instants partageurs.
Tout me paraissait si étonnamment facile.
J’étais le potier façonnant sa belle argile.
Et puis, la dure réalité arriva.
Peu s’en fallut pour que mon cœur ne s’arrêtât.
Naïvement, je croyais avoir tout prévu.
Tout… sauf, bien sûr, de ne l’avoir jamais vécu.
De voir mon épouse se donner à un autre,
Aussitôt, dans la pire angoisse je me vautre.
Mes belles certitudes dans un maelström
Angoissant chutent. Suis-je donc toujours son homme ?
Aura-t-elle encore du plaisir avec moi ?
Arriverai-je à reconquérir ses émois ?
Et mon sexe « normal », lui plaira-t-il encore ?
Qu’elle est loin ma comédie en technicolor.
« Ma foi » pensais-je « pas de quoi fouetter un chat ».
Toutes mes certitudes volent en éclat.
Je contemple la ciguë de la jalousie.
Je me maudis d’avoir voulu cette hérésie.
Et pourtant, en même temps, mon bonheur fleurit.
Ma femme, pour cette offrande, me crie « merci ! ».
Je découvre la contradiction candauliste
Cette peur joyeuse, grand-huit ascensionniste,
Où Enfer et Paradis vivent réunis
Dans les âmes des époux, toujours plus unis.
Pour le dire crûment, il n’est jamais aisé
De regarder sa chérie se faire baiser.
Mais quand les deux moitiés vibrent à l’unisson,
Il n’est pour le mari, pas de plus doux frisson.
#2520983
Miss @chf est une femme ravissante et exquise qui mérite aussi des textes.

I) Jolie miss, si tu te sens seule dans ton bain,
N'en sois pas peinée. Sache qu'en un tournemain
Des canards très dévoués, quoique fort coquins,
Veilleront sur toi, égayant tes doux recoins.

II) Ta délicate silhouette
Toujours me fait perdre la tête.
Mais quand tu es ainsi vêtue,
Mon Dieu que tu es bien foutue !
Ce legging est un gant coquin
Où veut s’insinuer ma main.
Il moule avec grâce tes fesses
À la beauté enchanteresse.
Ce noir fait le deuil du morose,
Me transporte et me rend tout chose.
Bien sûr, je n’oublie pas ton haut
Gris qui rend tes seins des héros.

III) Je suis une cocufieuse étoilée
Dont la Voie Lactée brille sur les seins.
Pour mes amants j'aime à me dévoiler,
Être nue, les rendre fous à dessin.
Et si mon corps est parcouru de chaînes,
C'est pour qu'ils aient la clé de ma prochaine
Jouissance lorsque nous ferons l'amour.
Sur mon corps, lisse comme au premier jour,
j'ai posé les jalons de mes envies
Par ce geste qui éclaire ma vie.
#2521409
Texte pour oZeratelle

oZeratelle, ton beau cul luit dans la nuit
Comme un diamant de plaisir qui nous éblouit.
Ton amant va passer la surmultipliée
En t'admirant ainsi parée. Son beau levier
De vitesse va se dresser, émoustillé,
En te sachant toute excitée, toute mouillée.

Texte pour onplay78

J'ai besoin que tu sois là,
Que tu me donnes de la,
Que tu guides mes pas
Pour éviter un faux-pas.
Il me faut le son de ta voix
Qui balise l'étroite voie,
pour que mon corps entrevoie
De mes amants le pavois.
Tes mains me sont indispensables
Pour accomplir l'impensable,
Devenir déraisonnable
Tout en étant mariés et stables.

Texte pour Nacra

Il a beau être petit ce virus,
Il ne manque pourtant pas de tonus
Pour nous rendre la vie bien compliquée.
Jadis libres, nous voici étriqués
Jusque dans nos envies les plus taquines.
Moi, longtemps rétive à être coquine,
Guidée par mon époux, j'y prenais goût.
Rassurée, aimée, je le rendais fou
En jouant à devenir très salope,
Folles capsules hors du temps, interlopes.
J'ai osé quelques fois ôté mon masque
Pourvoyeur de courage pour mes frasques.
Je nageais dans le stupre à reculons
Pour exciter encor mes étalons.
Maudit virus, tu as tout chamboulé !
Mes efforts par terre ; que tu es laid !
Est-ce que j'ai envie, et si oui comment,
D'offrir mon corps à de virils amants
Sous les yeux complices de mon mari ?
Ai-je donc besoin que mes sens sourient
À l'amour exquis de mon tendre époux ?
Je penche vers le oui. Vivre est un tout.
À la ville, épouse et mère modèle ;
Libertine aux yeux qui brillent à l’hôtel.
#2521410
Textes pour Amber

Comme Janus, j'ai deux visages.
Le soleil tranquille et bien sage ;
La lune, délurée, soumise.
La confusion n'est pas de mise.
Le temps de nos jeux merveilleux,
Je vibre des regards envieux
Des mâles à qui je suis offerte.
Mon maître, je suis toujours prête
À donner chair à tes envies
Pour créer du sens à nos vies.

Texte pour miss Cherry

Je t'aime mon tendre mari
Moi, ta cocufieuse Cherry.
Plus une autre queue vient en moi,
Plus incroyable est mon émoi.
Chaque fois qu'un amant me baise,
Je sais que tu en es fort aise.
Rien ne me réjouit davantage
Que d'être défoncée avec rage
Par l'homme qui, pour un moment,
Est bien plus que mon amant.
Je sais que tu vas adorer,
Quand, rentrée, je vais te narrer,
Dans chaque détail, le menu
De ses va-et vient, à cru,
Jusqu'au déversement final
De son liquide séminal
Que je garde dans mon vagin
Qui est de tes cornes l'écrin.
Mais mon doux mari, à la fin
C'est vers ton seul que je reviens.

Texte pour mabelle24

Sexy Marie, que tu le veuilles
Ou non, mais lorsque tu t'effeuilles
Tu nous fait vibrer de bonheur,
Tu fais exploser nos ardeurs.
Je comprends pourquoi un pompier,
Devant toi, a pu perdre pied.
Je me disais : "pour Bisontine,
Quelle rime ?" Mais c'est coquine
Qui est de mise, évidemment.
Tu collectionnes les amants
Dans une Comté où ta Franche
Gourmandise est une avalanche
Qui ensevelit leurs désirs
Dans tes crevasses de plaisir.
Victor Hugo, né dans ta ville,
Face à toi, paraît tout tranquille,
Tant du sexe tous les contours
Tu connais grâce à tes atours.
#2521411
Textes pour dompteur de cocus

I) Tu dis que tu les dresses
Les cocus. Que tu les redresses.
Je sens surtout de la détresse
Même si tu ne laisses
Rien paraître.
Au fond de ton être
Tu crois être supérieur
Dans tes ardeurs.
Tu crois de tout ton cœur
Donner aux femmes du bonheur.
Mais es-tu sûr que tes valeurs
Sont à la hauteur ?
Tu dis que tu as l’habitude
D’être en haute altitude.
Je crois plutôt que tu te leurres
Galette des rois sans beurre.
Je ne suis qu’un petit poète
Qui ne se prend pas la tête,
Mais quand on pète plus haut que son cul,
On ne fait pas le bonheur des cocus.

II) Certains hommes parlent beaucoup
De cul. Ils sont les rois des coups.
Leur virilité ensorcelle
Les femmes qu'ils traitent en femelles.
Ils ont tout centré sur leur sexe,
Normal que ce qui est complexe
Ignore l'entrée de leur tête
Vide où ce n'est pas la fête
Des neurones. Le savoir-vivre ?
Ringard, ils préfèrent en rire.
Vrai ? Il partage sa chérie ?
Alors ce n'est pas un mari.
Pas étonnant que sa moitié
Cherche avec moi la volupté.
"Les cons ça osent tout" disait
Audiard. Ils confondent "baiser"
Et "faire l'amour". Ils se croient
Au centre de tous les émois,
Alors qu'ils ne sont que des astres
Morts. Il faut laisser ces emplâtres
Au paradis des prétentieux.
Pour eux, c'est sûr, il n'y a pas mieux.

III) Vois-tu, j'ai la tête près du bonnet.
Je ne comprends pas bien ton énoncer.
Si pour toi une mère de famille
N'est guère plus qu'un simple sac de billes,
Tu joues avec et puis tu les oublies,
Pourquoi de tout savoir as-tu envie ?
Si les femmes du forum sont pour toi
Un tas de chairs à baiser sans émoi,
Quel intérêt d'en savoir davantage ?
Te chaut-il donc si elles ne sont pas sages ?
Elles ne sont pour toi que des salopes
À défoncer en des lieux interlopes ?
Si elles viennent ici, c'est que leurs corps
Est laid, tout rempli de vilains raccords ?
Et ces chiennes n'ont bien sûr pas de seins
Juste des nibards qui gâtent tes mains.
Adieu les jambes, bienvenue aux miches
Bien grasses et forcément laissées en friche.
Si j'ai bien compris ton raisonnement,
Pourquoi donc vouloir être leur amant ?
Pour trouver quelqu'un qui te soit semblable,
Investis dans une poupée gonflable.
#2521412
Texte pour Sandra (le pari)

Oh que j'en aie reçu de la morale !
Le sexe sans procréation, c'est sale.
Surtout ne pas gémir, cacher ses râles.
Et bien sûr, se contenter d'un seul mâle.
Trop longtemps, ce fut ma ligne de vie.
J'avais mis sous l'éteignoir mes envies ;
Rendu ma libido inassouvie ;
Rangé mes sens dans un kit de survie.
Pourtant, quand je ne m'y attendais pas
Mon bon époux m'a fait franchir le pas.
Grâce à lui, j'ai fait passé à trépas
Le passé pour jouir de mes beaux appas.
Naïf chéri, tu n'as plus la maîtrise,
Quelque puissent être tes vantardises,
De mon sexe que mes désirs attisent.
J'ai tout jeté en sortant de l'église.
À compter de ce jour, j'en suis fort aise,
Dans mon corps et mon cœur je suis à l'aise.
Bien que je t'aime fort, ne t'en déplaise,
Je choisis seule, tous ceux qui me baisent.

Texte pour Joli Couple

Certaines ont des habits univoques.
Les miens sont toujours très équivoques
Sans que jamais je m’emberlicoque,
Quand, volontairement, je provoque.
Mes parents m’ont donné pour nom, L.
Ils ont eu raison, je suis sensuelle,
Quoiqu’un peu sauvage aussi, Cybèle.
Et mon mari me trouve si belle.
Je suis comme Janus, j’ai deux faces.
La première, c’est ma carapace
Honorable. L’autre, plus fugace,
Plus intime, mais très efficace,
C’est ma garde-robe libertine.
D’apparence sages et anodines
Ces tenues sont en fait très coquines
Et nous aident à vaincre la routine.
Sous un strict manteau, mes seins sont nus.
Mes fines lanières de tissus,
Messieurs, vous en mettent plein la vue.
Je l’aime ma vie ainsi vécue.

Texte pour SHPL

J'adore me sentir salope,
Même dans les lieux interlopes.
La pensée d'être misanthrope
Me ferait tomber en syncope.
Je veux être remplie, pleine
D'un pieu qui se donne la peine ;
Démontée à en perdre haleine.
De mon amant être la reine.
Je veux jouir devant mon cocu
Qu'il voie ma chatte et mon beau cul
Dont il est pour l'instant exclu
Investis par la queue élue.

Texte pour c2b78

Je t'aime si fort mon chéri.
Aussi, pour que tu sois ravi
Lors de ton anniversaire,
Pour que tu sois le cul par terre,
J'ai peaufiné un scénario
De derrière les fagots.
Mon cadeau sera unique,
Enjoué, taquin, magique.
J'aurai comme assistant un bonnet.
Chéri, je te sens étonné
Par cette annonce que tu crois banale.
Tu le seras quand tu verras le mâle
Coiffé de ce couvre-chef
S'occuper de mon corps derechef.
Ton cadeau, mon mari candauliste,
Sera de passer après la baliste
Gorgée d'envie de notre amant.
Tu lècheras les filaments
Laissés par sa grosse bougie.
Pour ton anniversaire, c'est moi qui jouit.

Texte pour Orchidée 2020

Le jour s'annonçait monotone,
Sous un pâle soleil d'automne.
Aucune fleur à butiner,
Aucun pistil à lutiner.
Et, ô miracle !, je te vis,
Gorgée de plaisir et de vie.
Sitôt remercié le Seigneur,
Je volai vers toi plein d'ardeur,
Voulant t'honorer de mon dard,
Tu es un si bel étendard.
Chez les bourdons, il est d'usage
D'accomplir les joies du mariage
Sur toutes les fleurs épanouies.
Je vais te butiner, réjoui.
Avec toi, ma belle orchidée,
Je vais planer à satiété.
#2521415
Texte pour Marine et Patrice

En vain, Patrice avait chanté
Au fil de mornes étés.
Pour sa femme, il rêvait de cul ;
Promesse, hélas, non tenue.
Pas un seul petit morceau
D'amant, même vermisseau,
Pour honorer sa Marine.
Dieu qu'il faisait grise mine.
Arriva un jeune loup
Pour faire sauter le verrou.
- Jeune homme, je suis prêteur.
Avez-vous quelque ardeur
Pour faire un coït intégral,
Car c'est là le principal,
À ma femme parfois prude ?
- Monsieur, j'ai pour habitude
De toujours avoir le sang chaud.
C'est là mon moindre défaut.
J'ai pour principe immanent
D'agir, à la demande en amant.
- Soyez béni ! Nuit en jour,
Je cherchais, échouant toujours.
- Vous avez trouvé ! Soyez fort aise
Car à présent, Marine, je baise.
#2521417
Poèmes pour Canlib

I) Tu croyais que ce serait un matin
Quelconque, mais c’est la saint Valentin
Mon chéri, et c’est moi qui prends les rênes.
Tu seras le valet, et moi la reine.
Vois-tu, la cravache est déjà sortie,
Celle de ton amante aimée, pardi.
J’ai enveloppé mon corps dans les fils
Si serrés de soie dont le sex appeal
Excitait tant cet amant au long cours
Qui voulait toujours plus de mon amour.
Et puis, rien que pour toi mon doux époux
J’ai paré d’un joyau mon petit trou.
Pour mon homme, c’est un œil rouge sang
Qui brille dans la nuit de mon séant.
Viens, il est temps ! Prends ta reine de cœur.
Pénètre-la de toute ta longueur.
Je t’ordonne de me faire crier
De me lustrer, de me faire briller.
Libère au fond de ma féminité
Le jus glorieux de ta virilité.

II) Je suis une couturière professionnelle.
Tous les jours, matin et soir, je pique et je couds.
J’apprécie mon métier, il est fort à mon goût.
Mais sitôt que mon ouvrage est terminé, celle
Que vous croyez connaître se métamorphose.
Je range mes aiguilles et mon fil. Je deviens
Le temps d’une folle soirée la virtuose
Du mètre ruban. Oh que je le manie bien,
Ce souple instrument dédié à mes seuls plaisirs.
Mon merveilleux mari a ramené pour moi
Des mâles excités pour calmer mes émois.
Vite mesurer la taille de leurs désirs.
Ce ruban est l’implacable juge de paix
Qui dicte la poursuite des évènements.
Pour que l’un de ces prétendants soit mon amant
Il doit avoir maints centimètres à son épée.
Je donne les chiffres à mon époux, qui l’eut cru ?
Tout mâle trop court de la tige doit partir.
Ma féminité a trop besoin de gémir,
Pour de modestes vermicelles « Lustucru ».

III) Un dîner de feu,

« C’est l’heure ma chérie,
Nos invités arrivent. »
La voix de mon mari
Me met sur le qui-vive.
Il sait combien je les attends
Ces moments coquins hors du temps.
Moi, l’épouse si sage,
L’été, je m’épanouis.
Envolés mes corsages ;
Mes culottes ? Évanouies.
Je glisse dans ma robe, nue.
Le vent taquin s’y insinue.
Je chauffe mon époux.
Mes appas accessibles,
Toujours le rendent fou,
C’est bien compréhensible.
Les voisins sont là. Leurs regards
Vers mes seins libres sont hagards.
En écartant les cuisses,
Je bouscule ces mâles
Du grand feu d’artifice
De mes rouges pétales.
Leurs épouses se font rétives
Aigries, jalouses maladives
Ça y est, ils sont partis.
Nous sommes si heureux
Nous avons réussi
À allumer le feu.
Mon homme devient ouragan
Amant fougueux, autant qu’aimant.
#2521419
Texte pour Jolie Féline

Faire que les tétons pointent...
Faire que tes beaux seins se dressent
Faire que mon caleçon se tende
Faire que je te réchauffe de mes envies
Te souhaiter une belle et douce nuit.

Texte pour Sakura

Femme épanouie,
Délicatement coquine.
Désir sur ta peau.
Ta beauté fleurit, fragile
Et forte comme la vie.

Texte pour Vic (Hibiscus 30000)

Vic, tu es une femme détonnante.
Tout à la fois jolie, sexy, bandante.
Avant de te connaître face à face,
Voici, ma coquine, une dédicace.
Saxojaune, Bri, pleasecuckme et 1 autres a liké
#2521420
Je vous aime,

Je ne vais pas tourner autour du pot,
Ni devenir un joueur de pipeau.
Ce que je tiens à dire est délicat,
Fragile comme un tissu d’alpaca.
Vrai de vrai, beau couple uni, je vous aime.
C’est fait, je l’ai dit. Ne soyez point blêmes
En entendant cette révélation.
Tel Gabriel, c’est mon Annonciation
Faite à tous les deux qui m’êtes si chers,
Aux tréfonds de mon cœur et de ma chair.
Je sais que tout cela est compliqué,
Et peut même vous faire paniquer.
Mais les amis, n’ayez aucune crainte,
Je suis pur comme l’âme de Philinte.
J’entends que cette amitié amoureuse
Nous enivre d’une joie vaporeuse :
Se trouver emmêlés en entrechat,
Enfoncer mon aiguille dans son chas,
Savoir qu’il est toujours temps d’un encor
Pour arrimer nos âmes à nos corps.
Las, la coupe vit trop loin de mes lèvres
Et toutes ces lieues me donnent la fièvre.
Mais cette folle envie n’est pas perdue.
Nos cœurs danseront un jour sur nos culs.
Saxojaune, Bri, Schat et 2 autres a liké
#2521461
@Dionysos06
Tu es touchant, tu es vrai, tu es une valeur sure du forum.

Je n'ai pas ton talent, mais j'ai de l'humour... Je vais donc tenter de te dire merci et à très bientôt ici avec un trait d'humour pour faire référence à ton talent:



Quels mots utiliser pour Dionysos ?
Si on parle de lui c’est pour son talent
Même si on aime son côté philosophe
Chez les mousquetaires il serait D’Artagnan

Sur un tel forum il est essentiel
Nous qui ici sommes entre couples candaulistes
Ses rimes sont pour nous démentielles
Pour nos neurones ses mots sont corrosifs

Pour tant de personnes tu es un ami
Soit, il est vrai virtuel
Tes rimes provoquent un tsunami
Pour ceux et celles qui sont plus sapiosexuels

Parfois on ne dit pas assez MERCI
On devrait te dire “Restes avec nous”
Avec toi notre ciel est éclairci
Tes poèmes sont ici un rendez-vous
#2521528
Tu penses être ridicule ?
Et pourquoi pas, si c'est pour faire référence à "Ridicule" de Patrice Leconte, un chef d'œuvre.
Saxojaune, Schat, fredcandaule et 2 autres a liké
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