Pantomime,
Se sont éteints les flonflons de la fête.
Tous nos invités viennent de partir.
Mon chéri, accroche-toi !, la tempête
De ma danse sensuelle va rugir.
Cher époux, pensais-tu sincèrement
Qu’une nuit de repos nous attendait ?
Je vais te mimer ce qu’à mon amant,
Loin de tes yeux, je fis. Ça va piquer.
Tu seras un spectateur ébloui.
J’ai rarement autant joui qu’avec lui.
À peine étais-tu dans les escaliers,
Que j’accueillais son sexe dans ma bouche.
Pour ce complice si attentionné,
Sache que je ne suis jamais farouche.
Il sut sublimer, en vrai Pygmalion,
Cette fellation en coït buccal.
Et mes joues de frémir d’exaltation
Pour ce pieu usant de son droit banal.
Retiens-toi encore un peu mon chéri.
J’ai rarement autant joui qu’avec lui.
Mais un lieu bien précis criait famine.
Pour éradiquer toute inanition,
Me nourrissant de son épée coquine,
Mon bel amant abreuva mon sillon.
Alors, rythmé par ses longs va-et-vient,
Nous dansâmes tous deux un boléro
Brûlant, défiant la nuit jusqu’au matin.
Sa liqueur en geyser fut mon cadeau.
Tu es si beau mon prêteur de mari !
J’ai rarement autant joui qu’avec lui.
Vois comme cet acte de pantomime
M’a excitée. Le lit est tout trempé.
Reviens vite en moi, mon amant sublime !
La coiffe de ton sexe luit aussi.
J’ai rarement autant joui qu’avec lui.
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