Châlon, suite6 et fin...
D’une voie basse et rauque, je lance :
_ J’ai trop envie de te baiser. Tournes toi ma belle et montres nous ton jolie cul !
Presque aussitôt, Marine se tourne sur le coté puis sur le ventre. Ramenant ses genoux sous son ventre, elle se met à quatre pattes.
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Doucement, elle écarte ses cuisses afin d’exhiber son cul magnifique. Tout y est, ses fesses bien ouvertes, son petit, trou plissé si sensible et sa vulve, écarlate, trempée, prête à se faire prendre, offerte.
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Il me reste juste assez de conscience pour immortaliser ce moment avant de laisser tomber mon portable sur le plancher.
_ Putain que c’est beau ! J’aurai jamais cru vivre ça un jour... Quel cul magnifique...
Yohan est en extase et ce qu’il vient de dire m’enlève le peu de raison qu’il me restait. J’ai envie de mots crus envie d’exprimer toute la bestialité qui remonte à la surface. Un moment de folie assumé, juste pour me soulager d’une tension nerveuse insoutenable. Attrapant le foulard, je l’enlève d’un coup sec. Je veux qu’elle voit tout ce qu’elle va faire et tout ce qu’on va lui faire.
_ Oui, et elle le sait ! Elle sait bien qu’elle a un beau cul à faire bander n’importe quel mec... Montre le bien ma belle, ouvre toi plus !
Creusant les reins, respirant fort, elle s’exécute, se cambrant au maximum.
Je me penche et commence à lécher son cul, ses fesses, son petit trou puis je me redresse et invite Yohan à participer au festin. Je regarde de nouveau sa langue déguster la vulve déjà bien ouverte puis remonter dans la raie des fesses pour se positionner longuement sur l’anus de ma petite salope. Marine gémit et commence à se tordre de plaisir sous nos coups de langue. Je la sens prête, prête à se faire baiser, prête à jouir...
Je m’avance derrière elle, à genoux.
Je prends ma bite, positionne mon gland entre les grandes lèvres bien ouvertes et m’enfonce lentement le plus, profondément possible. Marine se cambre davantage et laisse échapper un long râle de plaisir. Plaçant mes mains sur ses hanches, je balance mon bassin dans un lent mouvement de va et viens. Elle gémit de plus en plus fort et, fidèle à son habitude, accompagne le mouvement en bougeant son cul d’avant en arrière.
Soudain Yohan sort de sa torpeur. Lentement il se glisse en haut du lit, devant la tête de ma coquine. Saisissant les cheveux de sa nuque, il la lui redresse en les tirant doucement vers le haut puis de son autre main, approche sa bite de son visage. Tout en continuant de la baiser, je me penche légèrement sur le côté pour voir sa bouche prendre entièrement la queue qui lui est offerte.
La pièce raisonne de bruits de souffle, d’halètement, de gémissement, de succion. Nous ne sommes plus que deux mâles en rut s’occupant d’une femelle en chaleur, le plaisir du sexe dans sa forme la plus primitive. Celle qui vous fait tout oublier, qui vous emmène dans un monde où seule le plaisir des sens a droit d’existence.
Je sens la sève monter du fond de mon ventre et instinctivement commence à pilonner ce cul qui en redemande. Marine râle de manière continue tout en pompant furieusement la bite de Yohan. Soudain, ce dernier se raidit et laisse échapper un long grognement, en se reculant brusquement. Je ralenti mes coups de boutoir afin de le regarder asperger de sperme le visage de ma complice. Puis il se laisse tomber, allongé sur le lit, le souffle court. Marine s’essuie avec le drap et je recommence à la pilonner, de plus en plus vite, de plus en plus fort.
La tempête se déchaîne d’un coup, elle hurle, agitant son cul comme une folle. Elle joui comme une démente, criant sans retenue son plaisir.
Je m’immobilise à mon tour et me vide à grands jets tout au fond de son ventre. L’impression que mon éjaculation n’en finit pas, je suis totalement épuisé. Je ressors et reste ainsi un moment, à genoux, contemplant mon sperme s’écoulant de la vulve dilatée pour tomber sur le drap. Je tremble de partout et peu à peu reprends pied dans la réalité.
Marine, allongée sur le ventre à côté de Yohan, respire comme si elle venait de courir un marathon. Je la laisse reprendre son souffle puis me penche et l’aide à enlever sa robe puis ses bottes et ses bas avant de m’allonger, à mon tour, près d’elle en tirant la couette sur nous. Immédiatement, elle se tourne vers moi. Nos regards se croisent, encore légèrement voilé par le plaisir intense que nous venons de ressentir. Puis nos lèvres se cherchent et se trouvent pour un baiser passionné. C’est l’inévitable câlin « de l’après », le moment tendre dont on ne pourra jamais se passer, qui qu’il arrive.
Je lui fais un petit sourire et lui murmure :
_ Je t’aime !
_ Moi aussi mon amour... Merci... pour tout ça.
Puis elle se colle à moi et se serre contre mon corps. Pendant un bref instant, la coquine-salope a laissé la place à la princesse.
Yohan somnole, tension nerveuse intense, grosse charge émotionnelle, il a son compte. Surtout, il a parfaitement joué son rôle, respectant LA consigne... Un bon gars ! Je lui murmure :
_ Je pense que le mieux, c’est que tu dorme avec nous, non ?
_ Merci, c’est gentil... J’ai pas la force de me lever en fait...
Nous rions de concert puis il se penche et éteint la lampe.
Je me réveille en sursaut, je cherche machinalement le radio réveil du regard pour voir l’heure et réalise que nous ne sommes pas chez nous. Ça y est, je reprends pied avec la réalité. Pas de portable non plus, il traîne par terre je ne sais où. Vu la lumière passant entre les volets en tuile, je me dis qu’il doit être assez tard. Marine semble dormir encore, toujours plaquée contre moi. J’entends un bruit venant de la pièce de vie et me redressant, constate que Yohan n’est plus là. Une odeur de café vient titiller mes narines et je me dis que ce gars est vraiment bien.
Je me lève et le rejoins. Il est habillé, prêt à partir, en train d’écrire sur une feuille de papier. Sur la gazinière dans un coin, la cafetière fume des arômes agréables, une tasse vide est posée sur l’égouttoir de l’évier.
_ Oh ! Salut Patrice ! Désolé de t’avoir réveillé...
_ Ben faut pas être désolé pour si peu mon vieux, l’odeur du café le matin, il y a pire comme réveil, non ?
Il sourit.
_ J’en ai, trouvé dans le placard et je me suis permis d’en faire.
_ Tu as bien fait.
Je le regarde en silence.
_ Hum, j’étais en train de vous écrire un petit mot pour vous remercier et vous dire au revoir... Je dois y aller, j’avais rendez-vous avec un pote et...
_ Je vois... Ben hors de question de te laisser partir comme ça, sinon, il y en a une qui sera sûrement déçue...
Je retourne dans la chambre et constate que Marine se réveille doucement. Je m’approche et lui murmure :
_ Bonjour mon amour... Yohan doit partir, si tu veux lui dire aurevoir, c’est tout de suite...
Elle m’attrape par le cou et me colle un gros bisou sur la bouche avant de me répondre :
_ J’arrive.
Je retourne dans l’autre pièce et me dirige vers le placard pour en sortir deux tasses.
Yohan se dandine sur place, ne sachant quoi dire visiblement.
_ ça va ?
Il me sourit et répond d’une petite voix :
_ Super ! Je... Je voulais te... vous... remercier pour... Je pense que je ne vous oublierai jamais tellement c’était...
Il hausse les épaules avant de terminer sa phrase :
_ Extraordinaire !
_ Merci à toi d’avoir respecté nos règles et... Pour nous aussi, c’était extraordinaire ! Tu n’es pas obligé de nous croire mais c’était une première fois pour nous aussi.
A ce moment, Marine entre dans la pièce, les cheveux en bataille, vêtue d’un teeshirt long lui descendant jusqu’au dessus des genoux et je me dis que même ainsi elle reste désirable.
Elle s’avance vers Yohan, se hisse sur la pointe des pied et lui fait un petit bisou sur la joue. De nouveau Yohan lui exprime, d’une voix hésitante, toute son admiration et sa gratitude pour ce qu’elle lui a fait vivre. Marine rougit en souriant, visiblement gênée. Ils se regardent dans les yeux et soudain, elle se hausse de nouveau sur la pointe des pieds et lui plaque un bisou sur la bouche avant de se retourner pour venir se blottir dans mes bras. L’autre nous adresse un petit salut de la tête et sort de la au dehors.
Le café bu, la vaisselle faite, il ne nous reste plus qu’à faire nos maigres bagages et un peu de ménage. J’aère la pièce puis fixe les draps froissés et tachés. Marine me regarde et en riant commence à les enlever.
_ On les emène et je les laverai avant de les rendre à Véro.
Tout en l’aidant :
_ Tu ne m’en as pas parlé souvent de cette Véro, je ne savais pas que vous étiez si bonne copine.
_ Mais si... Je t’en ai, parlé plusieurs fois mais tu ne m’écoutes pas quand je te parle de mon boulot. Véronique, c’est ma collègue que j’ai aidée dans son boulot quand elle à divorcé l’année dernière.
_ Ah c’est elle ! Je ne me souvenais plus qu’elle s’appelait Véronique, c’est tout. Et elle va mieux maintenant ?
_ Oui, elle s’en est remise mais elle végète un peu côté mec, elle sort pas beaucoup et forcément, c’est pas comme ça qu’elle va s’éclater un peu et faire des rencontres !
_ Ben tu pourras toujours lui raconter ce que les draps ont vus pour l’émoustiller un peu !
_ Rhhhôôô... Tu es trop bête !
Puis elle se met à rire, doucement au début puis de plus en plus fort. Je la regarde, surpris... Elle finit par se calmer.
_ En fait, j’imaginais sa tête si je lui disais, figures toi que ce weekend, je me suis faite deux mecs dans ton lit et c’était trop bien...
J’éclate de rire à mon tour puis reprend peu à peu mon sérieux. Je la regarde avec tendresse et lui demande :
_ Tas eu envie de baiser avec lui pour de bon à un moment ?
Elle rougit et détourne son regard.
_ Je ne sais pas trop... Enfin... Oui, je crois que oui... Mais si je l’avais fait, je sais que je m’en serai terriblement voulu après...
_ C’était à quel moment ?
D’une toute petite voix, sur un ton de confidence :
_ Quand tu m’as prise par derrière...
_ Ah... Tu avais envie qu’il passe après moi ? C’est ça ?
Silence... Elle hésite puis de nouveau me regarde droit dans les yeux.
_ Oui, un truc de ce genre. Mais je savais que si on avait fait ça, aujourd’hui, je serai vraiment mal, tu sais ! Une fois l’instant passé, avec le recul, il y a des choses que je ne pourrai pas assumer. Je ne sais plus trop quoi penser de tes envies ni des miennes... Mais je dois en décider seule et de manière consciente. Peut-être qu’un jour je baiserai devant toi avec un autre, je ne suis plus aussi certaine de ne pas en avoir envie mais si ça doit arriver, je le ferai de manière consciente, en étant sûr que cela sera sans conséquence sur notre vie quotidienne. Je ne sais pas trop comment t’expliquer tout ça... Tu me dis souvent que baiser avec un autre, ce serait comme un bon repas, juste un plaisir dont il faudrait profiter toi et moi, qu’il ne faut pas mélanger le cul et le cœur... Benpour le moment, je n’y arrive pas ! Pour moi, tu es le seul qui a le droit de me pénétrer avec ton sexe...
Je la regarde avec attendrissement. Comment ne pas aimer à la folie cette femme ! Et c’est moi qu’elle a choisi, putain la chance que j’ai de vivre avec elle !
Je m’approche et la serre contre moi.
_ Putain que je t’aime toi ! A en crever... Toi ma complice... Ce sera toujours comme tu voudras, tu es ma reine. Et tu me donnes déjà tant de choses.
Je vois une petite larme au coin de ses yeux. D’une voix étouffée elle chuchote :
_ Et bien tant mieux alors ! Et toi ? 9a t’a fait quoi de me voir jouir avec lui ? Tu n’as pas ressenti de jalousie ou un truc de ce genre ?
_ Absolument pas. C’était... Beau, géant, magnifique. Je ne me lasserai pas de te regarder jouir et je m’en fou de la façon dont ça se passe, tu es trop belle quand tu te lâches.
Elle pouffe de rire, soulagée. Je continue :
_ Et le côté femme soumise, les yeux bandés, tu as aimé ?
_ Ah, ça ! Ben c’était pas désagréable, plutôt excitant même ! Mais un peu frustrant aussi de ne pas voir... Ca y est ton côté voyeur déteint sur moi...
On rit ensemble et c’est b*tellement bon. Elle continue :
_ Tu as était un bon maître en fait (Elle rit de nouveau) et j’ai bien entendu que ça t’excitait aussi... Tu as employé des mots assez... assez direct !
_ Désolé mon amour mais il y a des fois, quand je suis hyper excité, j’ai... J’ai envie de te dire des trucs cochons.
Ma confidence la fait rire encore plus fort et je me sens comme soulagé.
_ Je ne suis pas contre... Ca m’excite aussi un peu mais je n’aimerai pas que tu le fasses devant n’importe qui... Ou plutôt ça dépend du contexte. Devant Cédric par exemple, ça ne m’aurait pas plu du tout. Je ne sais pas pourquoi, c’est ce que je ressens, c’est tout.
_ Bon la prochaine fois, je te demanderai l’autorisation si j’en ai envie !
De nouveau, nous rions de concert avant d’échanger un long baisé d’amour puis de prendre nos affaires pour les charger dans la voiture.
En conduisant je me remémore notre soirée-nuit pendant que ma princesse dort, la tête appuyée contre la vitre de sa portière. La salope est partie, laissant sa place à mon amoureuse. Dans deux heures, elle va embrasser ses parents, serrer nos enfants dans ses bras comme si de rien n’était. Je souris tout seul, quelle femme formidable ! Je me le répète, putain que j’ai du bol...