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Présentation des membres candaulistes et fils persos: Ici tous les membres de notre forum cando (couples candaulistes, femmes cocufieuses et aussi hommes seuls) sont invités à se présenter à toute la communauté du forum. C'est impératif pour pouvoir poster ensuite.

Chaque nouveau membre est donc en couleur bleue claire tant qu'il ne s'est pas présenté, et il ne peut donc pas créer d'autre sujet qu'une présentation. Plus de détail ici pour les nouveaux

Si la présentation est validée par les modérateurs ou @stephane (c'est à dire en bonne et due forme, avec quelques détails), le nouvel inscrit passera en couleur orange et aura accès à tout le forum.

Alors n'attendez plus pour vous présenter à la plus grande communauté candauliste francophone (ou souhaiter la bienvenue aux nouveaux couples candaulistes inscrits, ils sont plus d'une vingtaine chaque jour).
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par canlib
#2746191
@Patrice63
J'ai lu et relu...
Je me dis qu'en 2023... Dans ce monde où tout est noir ou blanc...
Où on aime le sang ! Où on aime mettre la corde au coup, où on aime le spectacle de retirer la chaise pour pendre les gens... Où on aime prendre les pierres pour lapider...
Tu es "mort" ici... Ton fil va perdre ses lecteurs...

De plus, la majorité ici n'aiment pas lire ! (je ne dis pas ne savent pas lire...)
C'est juste les photos, sans lire... juste pour la branlette quotidienne !

Alors... Que dire ?
Une fois que j'ai donc dit que tu es mort...
Que j'ai relu deux fois, surtout que nous avions des conversation par un autre canal où je te montrais de nombreuses photos...

Et bien... Cher mort vivant... j'ai juste envie de te dire: écrit pour TOI !!!
Car oui... Tu le verras encore plus dans 10 ans !!! Tes propres écrits son TES photos !!!
VOS photos !!! Je relis encore souvent mes écrits de blog ! Ces écrits avec tant de détails qui ennuient tellement de monde ! Car aujourd'hui, avec nos débuts qui ne permettaient pas de photos car des rencontres en club, ou en soirées sans photos... Je revis ces moments, ces débuts !!! Mon cerveau me renvoient les images, et même les sensations ou certaines odeurs !!!
Le cerveau est un puissant organe !

Alors... OUI, tu aurais "du" annoncer la couleur...
Oui... Donc, tu as fauté... La peine de mort est prononcée !
Mais qui n'a jamais fauté dans sa vie ?
J'ai apprécié que tu t'expliques. J'ai apprécié que tu ne sois pas agressif envers tes juges !
Je me dis même, que tu a du parfois te trouver devant un sacré dilemme !!!
Ecrire ici... Puis voir le fil gonfler par les réactions, qui sont venues surtout après les premières photos !!! Alors... L'ivresse de continuer à "exister" ici par les photos...
Mais des photos que tu n'as pas en stock indéfini !!! Alors... Tu as cédé à la facilité sans réfléchir, sans vouloir être honnête, peut-être par peur de décevoir et retomber de ton ivresse...

Je l'ai déjà dit, les photos des épouses montrées ici sont des trophées !!!
Des trophées pour les maris qui alors existent ici !!! Même pour certains amants qui aiment montrer leur trophées, leur gibier ! Pour aussi exister !
On ne se rend pas toujours compte du pouvoir de ces trophées !!!

Attention, je ne suis pas différent ! J'aime aussi montrer mon épouse !!!
Qui le sait, qui en joue parfois... Mais qui ne comprend pas toujours...
Surtout sur les sites de rencontre... Où, même elle succombe parfois aux gentils messages qui si bien écrits, lui font tant de compliments !
Le pouvoir des photos !
Mais un pouvoir qui peut bruler !

Patrice... Moi j'ai choisi de te faire confiance, de continuer à te lire car j'apprécie plus tes écrits que tes photos... Je te l'ai déjà dit ! J'aime ta manière de décrire... aussi vos émotions !

Enfin... J'ai lu que ça peut rendre d'autres récits fades !!!
Mon Dieu... Ce n'est pas un concours de la plus grosse queue !!! (euh... pour certains si...)
Mais ici, figure toi qu'à un moment... je cultivais des frustrations par rapport à de NOMBREUX couples ici !!! Surtout les couples stars du forum !!! Je ne les nommerai pas, mais là... je me disais: merde... ici on fait des rencontres sur une moyenne de une à deux fois par mois grand max !!! et encore, avec des périodes sèches !!!
La miss même si elle est joueuse, pas au "niveau" des autres !!!
J'ai même parlé sur le forum... Mon Dieu, toutes ces dames qui portent si bien la lingerie de luxe si magnifique ! Ici... rien de tout ça... C'est hyper rare...
Sans parler de ces dames si merveilleuses qui rendent leur mari et leurs collègues heureux à porter ces lingeries affriolantes pour le boulot !!! Ici ? Le jeans...
Mais j'ai compris... je suis fait une raison...
J'ai appris à ne pas (plus) placer un niveau de fil de discussion avec qui est "plus" candauslite qu'un autre... Car à la fin, quand tu tente de résoudre l'équation... Ici, on se rend compte qu'on ne fait pas vraiment partie de la communauté... Car pas dans tous les critères...
Mais on a appris à vivre ! A profiter des moments !!! Et... surtout, à les vivre en premier lieu pour NOUS !

Alors Patrice... Je reste curieux de te lire !!! Ici... ou là :)

Et... Merci ! pour le temps que tu as toujours pris à écrire !
sensuellement, Toto44, LeCouple et 7 autres a liké
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par canlib
#2746234
fredcandaule a écrit :@canlib , ce n'est pas que nous n'aimons pas lire... C'est surtout que le contenu n'a pas toujours suffisamment d'intéret pour que nous nous infligions une telle punition.
Désolé de te décevoir.


Désolé aussi de te décevoir.
Je sais très bien que je vais me prendre des retours de boomerangs car on ne parle pas ainsi à sa majesté...
Tu aimes juger... Tu aimes faire mal avec l'intelligence que tu possède...
Tu ne m'aimes pas... TU aimes piquer, tu aimes faire mal. Mais figure toi, ça me passe dessus aujourd'hui.
J'ai relu tes débuts... Figure toi que je te préférais encore plus dans le rôle de caliméro... Le gamin qui a reçu s friandise a bien changé...

Mais bon, tu es en orbite à des années lumières de moi... je le reconnais...
Tu es heureux, tu planes. Tu tournes autour de la terre avec ta friandise en bouche.
Je reste à ma place !

Allez Patrice...
J'aime te lire... Je te rends ton fil !
Vive Marine !
polux357 a liké
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par canlib
#2746272
Tu as raison @elianeetserge
D'ailleurs, parlons de ce fil @Patrice63

J'ai aimé lire ces messages WhatsApp !
On remarque que vous êtes des joueurs très réactifs !!!
Des réponses dans les secondes ! Vous êtes dans l'instantané !!!
Et ces manières dont elle semble aimer pour allumer l'amant...
Et toi qui attend les photos...

Et ? Il vient parfois ainsi sur une invitation de dernière minute pour une bière ou un BBQ ?
Intéressant alors le BBQ ? Qui est assis à côté de qui ? Qui s'occupe du BBQ ? Toi ? Et alors ? Que se passe-t-il derrière ton dos ?
Fait alors attention à ne pas te brûler !!! On peut si vite être distrait par un cri...
sergio, elianeetserge, nacra29 et 1 autres a liké
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par Routard
#2746275
Je trouve pour ma part qu'un récit bien écrit, éventuellement illustré de quelques photos (nous les mâles sommes "visuels") peut être infiniment plus excitant qu'un alignement de photos légendée "la salope s'est bien fait défoncer comme une pute"
Personnellement sans être bégueule, je n'aime pas la grossièreté. La subtilité, l'humour, la sensualité sont à mes yeux bien plus excitants parce que cela fait aussi marcher une partie de l'imaginaire. A la limite, on pardonne même des fautes si le texte a un côté attirant. C'est ce que j'apprécie chez certains.
Quand à Madame, je la travaille toujours au corps pour qu'elle se lance sur ce qui la titille mais qu'elle n'ose pas, cette notion de "concours du plus cocu" m'échappe un peu. Je ne peux que rêver de l'être pour le moment... ses infidélités s'appellent Womanizer c'est au moins cela.
Je propose à présent qu'on laisse la place à Patrice63 pour la suite des aventures car quoi qu'on dise, ses récits sont superbement écrits et font beaucoup marcher nos "boites à fantasmes".
LeCouple, sergio, Moi69100 et 3 autres a liké
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par sergio
#2746370
J'aime lire les récits quand je leur trouve un intérêt pour nourrir mon côté "voyeur". S'il est illustré, c'est un plus.
Je mets du temps, des fois, à lire les récits longs ou rencontres (c'est le cas sur ce fil) mais j'aime avoir le temps de bien lire et laisser partir mon imagination dans les scènes décrites.

Je souhaite que @Patrice63 continue à nous raconter leurs vies avec Fabien. :D
Moi69100, olch, elianeetserge et 5 autres a liké
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par cple1320
#2746419
Moi aussi j apprécie beaucoup le style et les confidences de Patrice63, n hésite pas s il te plait a continuer Patrice, les choses sont claires à présent,ceux qui n ont pas apprécie ont leurs raisons pour déserter ce fil, mais d autres comme moi se délectent toujours à te lire, a découvrir votre évolution
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par Dionysos06
#2751072
Ayant le bonheur et le privilège de converser fréquemment sur d'autres supports avec @Patrice63 et Marine, je peux vous garantir de l'absolue sincérité de leur démarche. Aucune affabulation, aucun récit apocryphe ou fantasmé dans tout ce qui est écrit ici. Juste de fabuleuses aventures coquines d'un couple aussi magnifique et sympathique qu'amoureux et sincère.
Patrice m'avait expliqué pourquoi il avait illustré un récit avec des photos qui n'étaient pas les siennes. Une erreur vénielle en fait, qu'il a vite regretté d'ailleurs.
Alors guettons ici les prochaines épopées de Marine pour nous régaler de ses exploits de femme libre et libérée; <3 <3
LeCouple, sergio, maxou501 et 3 autres a liké
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par canlib
#2751544
J'aime beaucoup ton intervention @Dionysos06
J'ai aussi longuement communiqué avec lui sur d'autres médias, avant et après l'affaire.

Je pense cependant qu'il est "mort" ici...
J'espère également lire les autres aventures de Marine car ils pourraient encore nous surprendre les coquins !
Mais je doute... Je préfère garder le meilleur !
Dionysos06, sergio, Toto44 et 1 autres a liké
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par Dionysos06
#2751545
@canlib merci à toi.
Je n'espère pas qu'il soit "mort" ici.
Mais l'essentiel c'est que leur joie de coquiner demeure intacte.
par Patrice63
#2751827
Bonjour ! Je vous que j' ai encore raté quelques petites choses ici.
Non, je ne suis pas mort :) . J'ai bien l'intention d'aller jusqu'au bout et de continuer à publier ici nos souvenirs! :x
A la rentrée, l'entreprise où travaille Marine mais aussi Fabien a du se restructurer. Beaucoup de stress et de boulot pour eux mais aussi pour moi... Pas facile de se libérer pour venir ici. Merci à vous d'être encore là :cuck:
Tout est en place maintenant et tout va bien. Nous avons même passé un super samedi avec Fabien! Histoire de reprendre nos petites bêtises et de rattraper un peu du temps perdu :x
Je pense revenir vers vous dès la semaine prochaine, au plus tard celle d'après, pour vous parler de nos vacances en Août 2022 au Portugal...
Promis, je m'y mets dès que possible. Et tant pis pour ceux qui nous boudent :)
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par Dionysos06
#2751839
@Patrice63 tu sais appâter avec vos aventures coquines débridées. ;)
Je peux témoigner que vous n'êtes pas morts, à commencer par Marine plus chaude que jamais. :cuck: :cuck:
sergio, Patrice63 a liké
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par FloetSergio
#2751943
Tu nous mets l eau à la bouche, @Patrice63.
par Patrice63
#2760580
Bonjour à vous, enfin du temps pour vous retrouver...
Avant de vous raconter la suite de notre vie coquine, je tiens à vous décrire le contexte dans lequel nous sommes partis en vacance l’année dernière au Portugal. Nous n’imaginions absolument pas vivre un moment tel que celui que je vais vous décrire ici. D’abord, nous n’étions pas en manque, la soirée passée avec Fabien et Cyril ne datait que d’à peine un mois, donc très récente pour nous. Mais il y avait une autre raison au fait que nous ne pensions absolument pas coquiner lors de ce voyage, notre fille cadette, Pauline, âgée de 18 ans, nous accompagnait ! Du moins sur une partie du trajet car elle devait rejoindre ensuite une amie dans le sud du pays, à Faro...
Et c’est comme cela que nous nous sommes retrouvés au bord d’un lac au sud de Lisbonne. Endroit trouvé par hasard un soir assez tard car tous les spots indiqués par une appli bien connue des amateurs de camping sauvage étaient complets. Le coin était paumé, accessible après trois kilomètres de pistes dans une sorte de garrigue puis une forêt d’eucalyptus et de chênes verts. Sur le moment, je n’y croyais plus et j’étais prêt à faire demi tour quand, miracle ! Imaginez une petite clairière en contrebas de la piste, juste au bord du lac. Une dizaine de véhicules et juste une place de libre à l’entrée du spot. Il y avait de tout, anglais, hollandais, allemands et même un fourgon immatriculé en France. Par contre, le côté « roots » nous a quand même fait hésiter. Le fond du spot était occupé par un ancien minibus aménagé en camping car. Une épave bouffée par la rouille, pour moi, c’était incroyable que ce truc roule encore ! Garés à côté, Il y avait deux vieux vans Bedford quasiment dans le même état. L’ensemble formait une sorte d’enclave avec des guirlandes lumineuses les reliant les uns aux autres. . Le minibus était hollandais et les deux vans, allemands. Nous n’avons vu les membres de cette petite « communauté» que le lendemain matin. Deux couples et un mec seul, dans la trentaine, dont l’aspect était en parfait accord avec les véhicules, de vraies caricatures des hippies des années 70 ! Le mec seul occupait un des Bedfrod et semblait trimbaler tout le monde quand ils sortaient la journée.
Bon, on n’était franchement pas en confiance et plutôt déçu. On comptait passer trois ou quatre jours dans le coin pour se poser un peu. L’océan n’était pas trop loin, à moins de trente bornes. Mais là, pas sûr de retrouver un emplacement libre le soir si on partait la journée vu le coté exigu du spot ! Heureusement, Nos « voisins » français, des gens adorables qui avaient une fille à peine plus jeune que la nôtre, nous ont rassurés un peu en disant que jusqu’à présent, ils n’avaient pas eu de problème sur ce plan là. Ils revenaient toujours ici depuis plusieurs jours. Et pas de problème non plus avec les « voisins » un peu spéciaux, ils étaient tout à fait tranquilles.
Dès le lendemain de notre arrivée, un autre campeur s’est installé et comme il n’y avait pas beaucoup de place, il a planté sa tente prés de notre camping car. Un français d’une trentaine d’année qui voyageait en Harley, un byker nommé Franck, une vraie caricature lui aussi. Pendant les quatre jours que nous sommes restés là bas, lui aussi est revenu tous les soirs au même endroit. On se demandait ce qu’il pouvait bien faire de ses journées, tout seul...

Nous avons rapidement sympathisé avec nos « voisins » et pris l’habitude de boire un coup ensemble le soir pour raconter nos journées. Nos filles s’entendaient bien et restaient un peu à l’écart des « vieux » (lol). Le byker arrivait toujours plus tard et nous saluait de loin. On le voyait manger rapidement et ensuite, il partait à pied sur un sentier qui longeait le bord du lac. On savait, pour l’avoir exploré un après midi, qu’il menait à une crique avec une sorte de petite plage de graviers et qu’il continuait plus loin.
Finalement, au matin du quatrième jours, nous avons annoncé à nos « voisins-amis » qu’on continuerait notre route vers le sud dès le lendemain. Ils avaient prévu une sortie plage au nord de Sines et de passer la soirée en ville. Ils ont proposé à notre fille de venir avec eux pour accompagner la leur.Ils nous avertirent qu’ils rentreraient surement assez tard dans la nuit.
Pour la première fois depuis notre départ, on se retrouvait donc tous les deux, libre de faire ce qu’on voulait ! Inutile de vous dire qu’on a tout de suite pensé à un petit câlin en amoureux (lol). Mais il ne faut jamais oublié que la vie nous réserve parfois de petits imprévus... Bon, quand on cherche, on trouve aussi !


Aout 2022, Soirée portugaise.

Je sors la bouteille de macieira, on boit local ! Marine s’installe dans un pliant près de la table en me souriant. On est seuls, ça s’arrose ! Je sors des verres et la regarde de la porte du camping-car.
_ Bon, je t’annonce le programme de notre soirée mon amour...
_ Ah parce qu’il y a un programme ?
_ Et ouiiii... Pour commencer, on boit l’apéro ensuite, on mange vite fait et après on va se balader dans un chemin dans les bois et là, je te saute !
Elle éclate de rire avant de me répondre :
_ C’est un beau programme ! Vais-je être à la hauteur...
Je la rejoins et nous sers deux bonnes rations de ce petit mélange de je ne sais quoi, un peu trop sucré à mon goût mais tout à fait buvable. On trinque et je déguste la première gorgée en matant ma chérie avec un mélange de tendresse et de désir que je ne cache même pas. Cela la fait rire de nouveaux et elle me traite aussitôt de vieux pervers tout en faisant mine de baisser sa petite robe le plus bas possible. Puis elle pose son verre, regarde derrière elle pour vérifier que personne nous observe et me lance :
_ On peut vraiment faire ce qu’on veut ce soir, ça nous fait du bien, pas vrai ?
_ Oh que oui !
Et sans hésiter, en riant, elle baisse le haut de sa robe pour dégager un sein...

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Elle plisse les yeux et rajoute :
_ Juste un aperçu avant notre promenade, mon chéri !
J’ai à peine le temps d’immortaliser ce moment qu’elle se réajuste brusquement en entendant, comme moi, le bruit si caractéristique d’une Harley. On l’avait oublié celui-là. Je me dis qu’il tombe plutôt mal mais bon, j’ai eu mon petit moment d’excitation quand même...
Le dénommé Franck nous salut d’un petit signe de tête, pose sa moto sur sa béquille et enlève tranquillement son « déguisement de byker ». Lui, c’est un vrai, avec le blouson qui va bien et tout et tout. Je me dis qu’il doit sacrément apprécier cet instant vu la chaleur. En plus, il a confiance le type, car il laisse sa tente sur place toute la journée. Il n’a visiblement pas peur de se faire piquer des trucs. On n’est pourtant pas dans un camping... Je suppose qu’elle doit être vide.
Je bois une petite gorgée tout en l’observant à la dérobée. Il ouvre une de ses sacoches et en sort quelques chose qu’il va mettre dans sa tente. Puis il ressort, se tourne vers nous et semble hésiter. Il s’avance et nous lance :
_ Votre fille n’est pas là ?
Marine est la plus rapide pour lui répondre :
_ Nan, partie en soirée avec les voisins... On en profite !
Il lui répond avec un grand sourire.
_ Je vois.
Je me dis qu’il doit s’emmerder tout seul.
_ Vous voulez nous accompagner ?
_ Merci c’est gentil mais je ne voudrai pas vous déranger dans ce moment de liberté !
On rit tous les trois et j’insiste :
_ Mais non, pas de soucis. Par contre on n’est pas riche. On a de l’apéro portugais ou du whisky. Vous voulez quoi ?
Il s’approche et s’assoit sur la chaise de libre.
_ Je veux bien goûter ce truc.

La discussion s’engage, on échange nos impressions sur le pays, la bouffe et les gens. Des généralités qui durent suffisamment longtemps pour que la bouteille de macieira soit vide et celle de whisky bien entamée. Marine, bien que n’ayant pas bu de whisky (elle n’aime pas) a les joues en feu et moi aussi, je commence à sentir les effets de l’alcool. Il est temps de manger pour éponger tout cela et naturellement, j’invite Franck à notre modeste repas.
C’est un français et il a du savoir vivre ! Il le montre en allant sous sa tente et en ramenant une bouteille de vin rouge portugais. On le goutte et on le trouve très correcte. Marine nous prépare rapidement une salade de tomates et des spaghettis qu’on accompagne avec de la charcuterie locale. Un bout de fromage pour finir car on n’a pas de dessert mais on s’en fou vu qu’on se sent hyper bien. Je prépare le café tout en écoutant Marine poser des questions de plus en plus indiscrètes à notre bourlingueur solitaire. Il a trente quatre ans, célibataire, ingénieur dans une entreprise de la région parisienne.
_ Mais tu fais quoi tout seul en vacance ici, tu ne t’ennuies pas trop ?
_ Pas vraiment non... Je fais pas mal de ballades, c’est sympa les petites routes en moto et le soir, je fais quelques rencontres... Plus ou moins intéressantes...
_ C’est quoi des rencontres intéressantes ? Des filles ?
Là, je me penche hors du camping-car :
_ Mais ça ne te regarde pas !
_ Oups, pardon.
Je suis sidéré par son culot. Notre consommation d’alcool y est sans doute pour beaucoup. Bien qu’ayant moins bu que nous, elle a su s’arrêter à temps pour éviter l’ivresse. Elle est dans cet état où on garde le contrôle tout en se sentant euphorique. On se laisse aller, on ose franchir quelques barrières de bien séance. Le fait qu’elle se soit mise à le tutoyer en est le parfait exemple. Je connais bien cet état car j’y suis moi aussi... Et L’autre ne doit pas en être loin lui aussi vu qu’il a autant picolé que moi.
Il se contente de pouffer de rire avant de répondre :
_ Oui, des filles, j’aime les femmes, je ne m’en cache pas.
Marine le regarde, intéressée. Elle semble hésiter puis ose la question :
_ Et tu en rencontres beaucoup ?
Des images envahissent ma tête. Celles d’une nuit de folie en Ardèche il y a juste un mois. Marine baisée par Cyril et Fabien, consentante, s’offrant sans la moindre retenue. Heureusement que je suis dans le camping car, je commence à bander ! Je jette un coup d’œil à Franck. Il la regarde souvent et je me dis que les occasions sont rares. Quand elles se présentent, il faut les saisir ! Et si c’était le cas ce soir... Marine semble totalement détendue mais a-t-elle ce genre d’idée en tête ? Et lui, est-ce qu’il se dit qu’il la baiserait bien si je n’étais pas là... Juste pour l’ajouter à son tableau de chasse.
Je descends du camping car avec la cafetière et nous en sert trois dans nos verres. Franck boit une gorgée avant de continuer le petit jeu.
_ Quelques unes... Ca dépend des endroits. Moins qu’à Paris mais quand même, il y a pas mal de jolies femmes par ici.
Je décide de me lancer dans le jeu des questions moi aussi.
_ Tu les dragues sur les plages ? Dans des clubs ?
Il se tourne vers moi, visiblement amusé par notre curiosité :
_ N’importe où... Ce ne sont pas les jolies femmes qui manquent...
C‘est moi ou il regarde ma coquine préférée avec insistance en finissant sa phrase. Je respire un grand coup pour calmer une fébrilité croissante. Marine prend le relai et lui demande avec un petit sourire moqueur :
_ Et c’est quoi ton style de femme ?
Il se tortille sur son siège avec un petit rire. L’aurait-elle un peu déstabilisé, le chasseur ?
_ Bon pour tout vous dire, j’aime les rondeurs mais pas trop, les belles poitrines, les cuisses pleines... Bref j’aime quand elles ont des formes, pas trop maigre quoi !
De nouveau il boit une gorgée de café avant de lancer sur un ton de confidence en la regardant brièvement :
_ Un peu comme toi...
Cette fois, c’est évident pour moi, il la drague ouvertement ! Et ma présence ne semble pas trop le gêner en plus !
Marine me jette un petit coup d’œil avant de répondre avec un petit rire nerveux :
_ Merci, c’est gentil...
J’éclate de rire en la voyant tirer sa robe vers le bas et réajuster son décolleté beaucoup trop ample. Ce geste ne fait que rendre sa tenue plus moulante et ressortir sa poitrine sans soutiens gorge.
Franck la détaille en souriant et je lance :
_ C’est bon chérie, sois pas gênée comme ça parce qu’il te dit que tu as de jolies formes et que tu es à son goût !
Elle me fusille du regard puis fixe Franck en se forçant visiblement à sourire. Je la sens vexée par ma remarque et c’est sur un ton provoquant qu’elle lui dit :
_ Et tu dragues souvent les femmes mariées devant leur mari ?
A son tour il me jette un coup d’œil. Je suis sûr qu’il me jauge et qu’il a envie de pousser un peu plus le jeu. Je lui fais un sourire en haussant les épaules. Il sait, c’est certain, il sait que nous ne sommes pas un couple « standard ». Il regarde Marine et lui murmure
_ Ben ça dépend des maris... Le tiens n’a pas l’air plus choqué que ça ! Et puis je vais pas te dire que je te trouve moche quand même !
_ Ah ben non, là, ça me vexerai.
On rigole tous les trois mais tous ces petits sous-entendu commence à me chauffer sérieusement. Et j’ai l’impression que je ne suis pas le seul.
Soudain, un bruit de moteur me fait sursauter. Merde ! Nos voisins reviennent déjà ? Ils avaient dit pas avant minuit ou une heure du mat. Ils ont peut-être eu un problème... Finit de jouer alors, on va être de nouveau « chaperonné ».
J’ai presque envie de pousser un ouf de soulagement en constatant que c’est un autre fourgon qui arrive, encore des allemands. Ils ont de la chance, il y a de la place ce soir. Ils s’avancent lentement, passent devant nous, vont jusqu’au fond puis font demi tour et repartent. On dirait qu’en voyant les épaves du fond, ils ont pris peur.
Cette arrivée surprise a rompue le fil de la conversation. Le jeu s’est arrêté. On sirote une deuxième tasse de café quand Franck nous lance une invitation.
_ Ca vous dirait qu’on aille se baigner ? Il y a une sorte de petite plage un peu plus loin sur le chemin qui longe le lac.
_ On connait, on y est allé un après midi en ballade.
_ Ben si ça vous dit... C’est tranquille... Par contre, je vous préviens, les jeunes du fond y vont souvent eux aussi et ils se baignent à poil ! Moi ça ne me dérange pas car je fais souvent du naturisme mais vous... A vous de voir !
Ben voyons, je comprends mieux maintenant pourquoi on le voyait s’en aller par là-bas tous les soirs. On ne le voyait jamais revenir ! On était couché avant. Là je commence à bien imaginer le genre de réunion pouvant se dérouler dans ce coin. Et ça m’intéresse énormément. Je regarde Marine et constate qu’elle ne semble pas vraiment emballée par la proposition. Je n’ai même pas le temps de lui poser la question.
_ Ben pourquoi pas... Mais moi je serai en maillot de bain... Au moins le bas en tout cas !
Franck lui fait un grand sourire.
_ Mais bien sûr, c’est comme tu veux ! Je voulais juste vous prévenir pour que vous ne soyez pas surpris, c’est tout.
Je poursuis aussitôt :
_ Moi, ça ne me gêne pas, je ferai comme toi ! J’adore me baigner à poil et c’est pas partout qu’on peut le faire. Autant en profiter quand l’occasion se présente.
Il me donne une petite tape dans le dos avec une sorte de sourire complice sous les yeux de ma petite femme qui finit par dire :
_ Je me change et j’arrive.

Quelques minutes plus tard, elle nous rejoint après avoir troqué sa robe contre un teeshirt et un bas de maillot de bain. Ses tétons pointent suffisamment sous le teeshirt pour nous laisser deviner qu’elle n’a rien dessous.
On se dirige vers le fond du spot, là où commence le sentier. On passe devant le coin des « Hippies », ils sont assis autour d’une table en train de boire des bières. A notre passage, ils font tous un signe de la main à Franck en souriant. Il leur répond et Marine lui lance :
_ Vous vous connaissez bien apparemment...
_ Oui, on a passé les deux dernières soirées ensemble, ils sont très sympas.
Il n’en dit pas plus et nous guide sur le sentier.
On marche depuis environ 10mn quand on arrive au bord de la petite crique. Des graviers remplacent ici les gros cailloux ce qui donne l’apparence d’une petite plage. Le sentier continue plus loin. Les bois commencent tout près du bord et derrière un rideau d’arbre, on devine une zone plus claire, comme une sorte d’enclave. Franck nous montre du doigt un petit passage piétiné entre les arbres et, s’adressant à Marine :
_ Si des fois tu changeais d’avis et que tu veuilles faire bronzette sans être dérangée, tu pourras aller là-bas, c’est à l’écart du chemin et personnes ne te verra.
Elle le regarde avec un petit sourire espiègle.
_ Personne sauf toi...
Il rigole et tout en me regardant :
_ Je ne dis pas que je serai capable de résister à la tentation... Mais promis, je ferai tout pour me retenir.
Elle se met à rire et je me sens rassuré, elle semble prendre goût à ce petit intermède finalement.
A ma surprise, Franck continue sur le même ton moqueur.
_ Ceci dit, toi tu vas me voir à poil, c’est pas juste.
Il me regarde et me fait un petit clin d’œil de connivence avant de poursuivre :
_ Tu pourrais faire un effort pour me donner juste un petit aperçu... Si ton mari est d’accord, bien sûr... Promis, après je te laisse tranquille.
Je m’attends à ce qu’elle le rembarre mais au lieu de cela, à ma grande surprise, elle lui lance :
_ C’est quoi un petit aperçu pour toi ?
_ Ben juste le teeshirt un peu relevé et le maillot un peu baissé... Après si tu veux te baigner toute habillée, c’est comme tu veux.
Elle fait la moue puis sans même me consulter :
_ Ok mais toi d’abord !
Il éclate de rire et tranquillement se déshabille.
Petit silence. Marine le regarde, figée, et je dois dire que je suis tout aussi surpris qu’elle. Franck a été particulièrement gâté par la nature... Son sexe n’est pas vraiment gros mais il est long ! Plus long que la normale en tous cas. Marine finit par détourner le regard, visiblement gênée. Franck fait comme si de rien n’était mais je suis sûr qu’il a remarqué le regard appuyé de ma coquine.
Il l’observe, immobile et lui lance :
_ C’est à toi, tu as promis !
Elle se tourne de mon côté, visiblement encore troublée. Je l’encourage d’une boutade :
_ C’est vrai que tu as promis... Tu dois respecter le marché.
Gardant son visage résolument tourné vers moi, elle s’exécute avec des gestes saccadés. Elle baisse légèrement le bas de son maillot de bain, juste assez pour lui montrer sa petite chatte puis remonte son teeshirt pour lui dévoiler sa poitrine.

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Elle garde la pause quelques secondes en me souriant puis se retourne pour réajuster son bas de maillot. Franck applaudit et lui lance en riant :
_ Merci ! Je confirme, tu es très bien foutue !
Il éclate de rire, se retourne et court dans l’eau avant de plonger dès que la profondeur le permet. Il s’éloigne en nageant un crawl parfait.
Je me déshabille à mon tour pendant que Marine enlève son teeshirt. Puis on s’avance main dans la main dans l’eau. Elle me chuchote :
_ Non mais tu as vu ?
Je joue la surprise :
_ Vu quoi ?
_ Ben tu as vu comme il est... long !
_ Ah oui... C’est vrai qu’il est plus long que la normal...
Elle s’arrête et me regarde :
_ Ben Il est quand même beaucoup plus long que toi ! Ou que Fabien !
Je rigole doucement tandis que Franck nage plus loin.
_ Et ça te donne des envies ?
C’était plus fort que moi, il fallait que je le dise...
_ Pffff, tout de suite...
Elle pouffe de rire avant de continuer :
_ Je me demande quand même comment il est quand il bande.
C’est trop facile, ma riposte est immédiate :
_ Ben fais le bander !
Elle me claque les fesses et me pousse en arrière dans l’eau en me jetant :
_ N’importe quoi, tu ne penses qu’à ça !
_ Je confirme !
Elle se retourne et plonge en me laissant seul avec mes réflexions.
C’est vrai que là, maintenant, je ne pense plus qu’à ça ! C’est tellement inattendu. On avait juste prévu un petit câlin dans les bois tous les deux et là... Ce serait trop con de rater ça ! J’ai trop envie de baiser à trois. Trop envie de la voir se laisser prendre devant moi par ce type... Et de la baiser aussi... comme une vraie petite salope... Je bande et pour me calmer je m’enfonce dans l’eau fraiche. Putain que j’ai envie !!!!
Je fais quelques longueurs, je fais la planche, histoire de me détendre mais je ne pense qu’à ça ! Je regarde Marine qui discute avec lui, avec ses seins dressés tout proche de lui... Je me dis que c’ est pas possible. C’est obligé qu’un type comme lui ait envie de se la faire. Et elle ? Suis sûr qu’elle ne plaisantait qu’à moitié tout à l’heure. Sûr qu’elle aimerait vraiment le voir bander... Le prendre dans sa main...
Je frissonne mais ce n’est pas le froid. Le soleil, bien que bas sur l’horizon, chauffe encore.
Je me tiens à distance, on sait jamais, il osera peut-être plus facilement si je ne suis pas là. Mais non, rien ne se passe. Je ne comprends rien de ce qu’ils se disent, suis trop loin. Ils rient, s’éclaboussent, nagent puis reviennent se parler. Et moi, j’attends le truc, l’initiative, la main qui va oser la première approche. Rien, toujours rien !
Finalement Marine revient vers moi pendant que l’autre s’éloigne en nageant.
Elle s’accroche à mon cou, sa poitrine plaquée contre la mienne.
_ Tu boudes ?
_ Ben non ! Pourquoi tu dis ça ?
_ Je sais pas, tu es là, tout seul. Pourquoi t’es pas venu avec nous ?
Je ne dis rien, je me sens con. Elle m’embrasse sur la bouche, passionnément avec force. Sa langue tourne autour de la mienne et soudain je sens sa main sur mon sexe tendu. Elle penche sa tête en arrière et me regarde avec un sourire moqueur.
_ Hummm, je vois que tu as toujours envie de certaines choses...
Je la fixe, toujours sans rien dire. Elle passe de nouveau ses bras autour de mon cou et me fait un nouveau bisou sur la bouche, rapide celui là. Puis elle approche sa bouche de mon oreille :
_ Tu as envie de me voir baiser avec lui ?
Hoouuuu j’en ai mal au ventre... C’est dingue comme je suis excité là ! Je lui réponds dans un souffle :
_ T’imagines pas à quel point j’en ai envie.
Elle recule sa tête et me regarde en se mordant la lèvre inférieure. Petit silence puis de nouveau d’une voix de confidence :
_ Oui mais imagine que les autres reviennent... Que Pauline parte à notre recherche et nous trouve... La cata !
_ Pourquoi il reviendrait si tôt, on a encore du temps... Et quand ils reviendront, il fera nuit, ils ont un peu de route à faire quand même. J’ai laissé le camping-car ouvert exprès. Comme ça, si on n’est toujours pas rentré, Pauline ira se coucher. Je ne la vois vraiment pas partir seule dans la nuit à notre recherche.
_ Mouai... A force de jouer avec le feu, on risque de se brûler...
_ Non, je n’y crois pas une seconde. En plus, la piste passe au-dessus, on entendra le bruit du moteur bien avant qu’ils n’arrivent !
Elle commence à marcher vers la berge. Je lui demande :
_ Tu vas où ?
_ Je vais prendre un peu le soleil avant qu’il disparaisse.
Je regarde ses hanches, ses fesses pendant qu’elle avance en se tortillant dans l’eau à mi cuisses.
_ Et vous parliez de quoi avec Franck ?
Elle s’arrête, se retourne avec un grand sourire :
_ T’avais qu’à rester avec nous...
Elle repart et se retourne de nouveau pour me lancer :
_ Il adore ma poitrine... Et le reste aussi...
Elle rit et repart vers le bord du lac. J’en reviens pas, elle me surprendra toujours. Il y a au moins une chose dont je suis sûr maintenant. Elle aussi, elle y pense. C’est obligé vu tout ce qu’elle vient de me dire... Je la regarde prendre le sac contenant les serviettes puis se diriger vers le passage indiqué par Franck.
Je suis immobile, toujours plongé dans mes réflexions quand il me rejoint. Il me regarde et me demande :
_ Quelque chose ne va pas ?
_ Non, non. Tout va bien... Au contraire.
Il continue de me fixer, un petit sourire au coin des lèvres. Il hésite puis :
_ J’ai cru deviner que toi et ta femme... Je veux dire que vous donnez l’impression d’être plutôt « open » ! Elle semble plutôt à l’aise... C’est pour ça que je me suis permis de plaisanter. Mais je ne voudrai pas que ça pose problème. Je préfère parler franc pour éviter les mal entendus.
Ca au moins c’est clair ! J’apprécie le coté directe et je réponds de la même manière :
_ Ben tu as parfaitement deviné ! Disons que nous faisons parti des gens totalement libérés sur le plan que tu sous entends.
Il rit avant de poursuivre :
_ Ok... Et comme tu as compris que j’aime beaucoup les femmes... Je peux donc me permettre de te dire que la tienne est une sacrée coquines...
Bon ben c’est fait. Il est totalement en confiance et se lâche le mec ! On discute pendant quelques minutes, le plus librement du monde et c’est très excitant.
Franck est un queutard comme on dit, un vrai. Je me dis que ce type est presque accro aux plans cul ! Il m’explique qu’il y a beaucoup plus de gens qu’on pense qui sont très actifs côté sexe. Et surtout, qu’il y a de plus en plus de femmes dites « libérées ». Il me parle de sa vie à Paris, des soirées privées, des clubs libertins... On devine une grande expérience derrière tout cela. Il enchaine sur les vacances, le camping sauvage, surtout dans les endroits un peu roots comme celui-ci. L’idéal pour rencontrer une « faune » particulière qui na pas beaucoup de tabous et avec qui il peut s’amuser sans problèmes. Et là il me parle des « flower power » allemands et hollandais. Il m’explique que les deux soirs précédents, il les a rencontrés ici, à l’écart, pour des jeux très particuliers qu’il me raconte en détail. Soudain il me regarde droit dans les yeux et :
_ Mais franchement, vous concernant, je n’avais pas deviné.
_ Ben, c’est pas écrit sur nous non plus ! Et quand on est avec notre fille, on ne fait quand même pas n’importer quoi !
_ Oui, je comprends...
A mon tour, je lui parle de nous, de la « progression » de Marine, de Fabien mais aussi de notre vie de couple en équilibre entre deux mondes. Il y a tellement de choses qui nous accaparent, nos boulots respectifs, nos familles, nos amis « normaux », que les occasions pour s’éclater ne sont pas si fréquentes pour nous.
Il m’écoute attentivement en hochant la tête avec toujours ce petit sourire de complicité. On finit par rejoindre la berge à notre tour. Une fois sorti de l’eau, je ne peux m’empêcher de regarder son sexe un peu hors norme. Il le remarque et pouffe de rire.
_ Oui, je sais... on me l’a déjà fait remarquer...
Je rigole à mon tour et soudain, pris d’une impulsion, je le regarde droit dans les yeux :
_ Bon, tu vas me prendre pour un bargeot mais... J’ai trop envie que tu la baise devant moi...
C’est sorti comme ça et aussitôt je me sens gêné d’avoir exprimé aussi crûment la chose.
_ Ah ouai ? Ben moi aussi figures toi. J’ai trop envie de la baiser devant toi ! Et il n’y a rien de bargeot pour moi la dedans !
Il ne rit plus et là, je me dis qu’on est en route vers un truc de fou. L’absence totale de filtre dans cet échange commence à provoquer certains tiraillements dans mon bas ventre. Un bref regard sur sa queue en demi-érection m’indique qu’il éprouve la même chose que moi. Il ne fait rien pour s’en cacher, en parfait accord avec ce qu’il est, un queutard habitué à ce genre de situation.
Je détourne le regard et d’une voix hésitante :
_ Le seul problème, c’est que je pense qu’elle en a envie aussi mais je n’en suis pas sûr...
_ Ben moi, je suis sûr que oui, elle en a envie même si elle fait semblant que non.
Je le regarde, surpris. Petit silence.
_ Comment tu sais ça ?
_ Ben tout à l’heure quand on rigolait tout les deux et que tu étais plus loin, elle m’a dit un truc qui pour moi est très clair.
Je le regarde avec de grands yeux, je n’en reviens pas ! Voyant sans doute mon regard ahuri il poursuit en souriant :
_ Je lui ai glissé que ce que je voyais d’elle était très à mon goût... Désolé mais on ne se refait pas, hein ! Et ben en retour elle m’a dit que vu ce qu’elle avait aperçu elle aussi, elle se disait que ça devait être quelque chose quand je suis en érection.
Il finit sa phrase en riant franchement. Moi, je suis trop surpris pour réagir. Elle ne m’avait pas tout dit ! Je ferme les yeux et respire un grand coup. Ma petite salope... Là je sens comme une onde électrique dans mon bas ventre. Ma queue se redresse et moi non plus, je ne cherche pas à le cacher. j’en ai rien à faire... Franck pouffe à nouveau de rire en s’en apercevant.
_ Et ben, ça te fait de l’effet on dirait...
Sans rien ajouter il commence à marcher vers l’endroit où on a laissé nos affaires, ramasse les siennes puis se dirige vers le petit passage secret. Je le suis.
On s’enfonce de quelques mètres dans le sous bois en suivant une sorte de piste. En fait, je devine que c’est le passage de plusieurs personnes ayant tassé le sol qui indique le chemin à suivre.
C’est juste un petit espace un peu dénudé, une trouée ensoleillé quand le soleil est au zénith, au milieu des chênes verts. C’est vrai que ça ressemble à une cachette... Marine s’est installée sur les serviettes afin de profiter des quelques rayons du soleil couchant passant encore entre les branches. La journée tire à sa fin et la lumière est particulière. On s’arrête ensemble, figé par le spectacle. Maintenant, c’est sûr, elle a envie de se faire baiser ! Sa position est sans équivoque sur ce plan là et elle savait parfaitement qu’on viendrait la rejoindre...

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Impossible qu’elle dorme profondément et qu’elle ne nous ait pas entendu arriver. Je suis même sûr qu’elle nous regarde derrière ses lunettes de soleil... Elle reste pourtant parfaitement immobile. Je jette un coup d’œil sur Franck et constate l’effet de ce qu’il voit sur son anatomie. Sa bite se redresse lentement, bien raide.
Elle qui voulait le voir bander, c’est fait ! Soudain, à ma grande surprise, elle resserre ses cuisses, relève la tête et, mimant la surprise :
_ Vous auriez pu m’avertir ?
Elle joue son rôle et c’est encore plus excitant. Franck s’avance vers elle.
_ Pourquoi ? Ca aurait été dommage de me cacher tout ça.
Marine le fixe. Je suis sûr que derrière ses lunettes de soleil elle regarde sa queue. Elle esquisse un petit sourire et d’une petite voix :
_ En tous cas, je remarque que cela provoque certaines choses chez toi...
Il s’avance et se place devant elle, exhibant sa longue bite dressée dans une érection parfaite et lui demande d’une voix douce:
_ Tu veux parler de ça ?
_ Ça se remarque tout de suite...
Je tremble de partout et avale péniblement ma salive. Je sens la sueur couler le long de mes flancs. Je commence à perdre le contrôle tellement j’ai envie qu’on la baise, tous les deux. Elle n’attend que ça, c’est évident. Je me racle la gorge et lui lance :
_ Elle te plait ?
Marine respire par la bouche maintenant et je devine qu’elle aussi se retrouve dans un état d’excitation extrême. C’est bon, elle est partie maintenant, on va vraiment en profiter.
Elle dégluti avant de répondre d’une toute petite voix à peine audible :
_ C’est... Surprenant.
Franck s’avance et se place au-dessus du visage de ma coquine. Elle repose sa tête sur le sol et il se laisse tomber à genoux, son sexe juste au-dessus de son front.
_ Pour que tu puisses mieux voir...
Je la vois se mordre la lèvre inférieure, nulle doute qu’elle est dans tous ses états. Dans un souffle :
_ C’est tentant...
Pour moi, c’est un choc. Elle parle très peu, voir jamais, dans ces moments là. Je me remémore nos discussions après notre dernière expérience en Ardèche. Elle m’avait avoué se sentir différente depuis ce soir là, depuis son lâcher prise total avec nous trois. Plus libre, plus sûre d’elle-même, définitivement rassurée. Voilà ce qu’elle m’avait dit. Un peu comme si, enfin, elle s’accepter elle-même telle qu’elle était. Je bafouille un truc du genre :
_ Laisse toi tenter alors.
Elle reste un instant immobile puis remonte lentement sa main droite. Elle saisit doucement la longue tige et la garde un moment entre ses doigts comme si elle en appréciait la rigidité.

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Elle caresse délicatement la hampe, passe le bout de ses doigts sur le gland gonflé de sang. Franck se laisse faire sans bouger, appréciant visiblement cette exploration. La main serre la queue et fait coulisser doucement la peau autour du gland. Pendant quelques secondes elle le masturbe avec délicatesse jusqu’au moment où elle l’attire plus bas, vers sa bouche. Franck fléchit un peu les genoux pour lui donner ce qu’elle veut. Je regarde, fasciné, la bouche s’ouvrir, la langue sortir et lécher le bulbe brillant. Elle semble le goûter, tester la texture. Franck souffle plus fort, tête penchée en avant pour jouir du spectacle et soudain, sursaute. Marine vient de l’emboucher. De sa main elle s’enfonce le long membre dans sa gorge puis le retire avant de recommencer encore et encore. Elle le suce presque goulûment maintenant. Ses joues se creusent quand elle l’aspire tandis que sa main s’active toujours aussi lentement. De temps en temps, elle le sort complètement et recommence à le lécher partout. La verge, les bourses, rien n’échappe à son inspection. Puis elle le reprend en bouche et recommence à le pomper. J’en peux plus, moi aussi je veux participer au festin. Je me place a genoux devant les jambes toujours relevées et serrées de ma coquine. J’avance lentement mes mains vers les cuisses, les glisse lentement entre elles, paumes vers l’extérieur et les écarte doucement. Elle n’oppose aucune résistance et s’ouvre totalement tout en continuant de sucer l’autre. Je me recule un peu afin d’admirer un tableau sublime. Elle s’offre entièrement.

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J’avance ma main et commence à la caresser doucement. L’intérieur de ses cuisses, son minou, son ventre. Je la sens vibrer. J’ai envie de la dévorer. J’adore le goût de sa chatte. J’adore la faire gémir, sentir ses cuisses se refermer sur ma tête, ses mains appuyer sur ma nuque pour me garder plus longtemps, plus profond avec ma langue. Mais là, j’ai trop envie de voir l’autre faire cela. Je me retiens et je me contente de la butiner du bout des doigts, juste pour la maintenir dans « l’attente ». Pencher en avant, en appui sur un bras tendu, Franck m’observe, les yeux mi-clos, caressant de sa main libre les seins qui s’offrent à lui pendant qu’elle continue de le sucer. Elle frémit et commence à onduler. Mes caresses, bien que légères, lui procure des frissons et sans doute des envies. En me penchant, je vois sa bouche toujours occupée à « déguster » la longue queue de notre complice d’un soir. Je regarde ses lèvres serrées autour de la tige de chair. De temps en temps, elle fait une pose pour reprendre son souffle. Puis elle recommence à le parcourir de ses lèvres, elle ne le lâche pas. Elle prend son temps, le temps de bien lécher ce gland tout doux, tout rond. Franck continue lui aussi de s’occuper des ses seins. Il les pétrit doucement, pinçant délicatement ses tétons de temps en temps ce qui la fait gémir.
Soudain, Franck bascule en avant, en appuis sur ses deux bras tendus. Puis il se laisse descendre doucement, comme s’il faisait une pompe et se retrouve en appui sur les coudes, son visage juste au-dessus de la petite chatte trempée. Il murmure :
_ Tu es belle... Tu donnes faim...
Je suis figé, j’attends, tremblant de partout tandis que les mains de Marine viennent se poser sur les hanches de l’autre. Je me penche et la regarde butiner du bout des lèvres la bite qui se retrouve horizontalement juste au-dessus de sa bouche. Et une fois de plus, elle me surprend en lui répondant d’une voix un peu rauque :
_ Ce serait dommage que tu meures de faim...
Je suis stupéfait par sa répartie alors qu’elle s’offre, s’expose sans aucune gêne visible, sans le moindre regard pour moi. Elle semble si sûre de son pouvoir... Je la sens différente, un peu dans la provocation, joueuse... Stupéfait et en même temps hyper excité par cette nouvelle coquine qui assume totalement son rôle.
Franck abaisse un peu plus son visage, sa bouche tout près de la vulve écarlate.
_ Je suis sûr que je vais me régaler.
L’effet est fulgurant. A peine a-t-il plaqué sa bouche sur les pétales délicats de la fleur rouge que Marine laisse échapper un petit « oh » de surprise tout en se cabrant. Dans une sorte de reflexe, je m’empare de ses chevilles, une dans chaque main et les maintiens bien écartées, plaquées au sol. J’ai presque l’impression de l’offrir contre ses grés. Je regarde la tête de Franck s’agiter lentement et déclencher peu à peu un incendie. Il la lèche, la suce, l’embrasse, l’aspire... Sa langue visite les moindres recoins de cette intimité totalement offerte. Très vite, je lâche les chevilles afin de laisser à ma petite salope la liberté de mouvement dont elle a besoin. En appui sur ses talons, ses mains crispées dans le dos de son tortionnaire, elle soulève son bassin avec une sorte d’avidité. Bouche grande ouverte, elle souffle, gémit, râle, au bord de la rupture. Comme d’habitude dans ces moments là, Je me délecte du spectacle en me branlant doucement. C’est géant ! C’est trop bon ! Il y a comme un brouillard dans ma tête. J’ai une multitude d’envies totalement obscènes, bestiales.
Il n’en finit pas de la dévorer et elle n’en finit pas de se tordre devant moi avec des mouvements de plus en plus violents. Elle en veut, elle en redemande, totalement soumise à ses pulsions. Et soudain, il se relève et l’abandonne alors qu’elle était prête, au bord de l’explosion finale, au bord de l’orgasme.
_ Tu sais que tu es trop bonne...
A bout de souffle, elle ne dit rien, tremblante, encore sous le choc de la torture qu’elle vient de subir. Tout en la regardant, il se redresse et se relève. On échange un bref coup d’œil de connivence, je sais que c’est le moment, l’instant tant attendu. Il va la baiser, la tringler devant moi. Je le veux, j’en ai trop envie, je bande comme un fou... Et je sais qu’elle n’attend que ça, qu’elle va aimer ça...
Il se place devant elle et se laisse tomber à genoux entre les cuisses relevées toujours bien écartées.
Les yeux rivés sur les pétales roses vifs, il semble se délecter du spectacle qu’elle lui offre.
Au bout de quelques secondes, Marine enlève ses lunettes désormais inutiles vu la pénombre qui s’installe. Elle redresse lentement son buste et se met en appuis sur ses coudes. Elle l’observe en silence, parfaitement consciente de l’effet qu’elle provoque chez lui dans cette position totalement obscène. D’un petit mouvement, à peine perceptible, elle s’ouvre encore un peu plus. Elle s’exhibe au maximum !
Je sais que ça l’excite encore plus, elle aime tellement faire envie... sa poitrine se soulève au rythme d’une respiration plus profonde. A chaque expiration, son ventre se creuse, accentuant la proéminence de son mont de Vénus.
Franck reste parfaitement immobile, la queue bien raide tendue vers l’entrejambe exposée devant lui et qu’il ne quitte pas des yeux. Puis il s’avance lentement, sur les genoux. Il saisit sa queue dans sa main droite et se penche en avant, en appui sur son avant bras gauche, le buste penché sur le coté. Jai la bouche sèche et la gorge serrée. Une crispation presque douloureuse au niveau de mon bas ventre m’amène à fermer les yeux un bref instant. Toujours les mêmes symptômes, incontrôlables, résultant d’une excitation folle. Fasciné, je le regarde frotter doucement son gland sur la vulve béante puis le retire avant de recommencer. De temps en temps, il frotte aussi le petit bouton de chair caché entre les plis et à chaque fois, Marine laisse échapper un petit hoquet. Il utilise son sexe comme si c’était un gode. Il joue, tendrement, délicatement. Marine laisse aller sa tête en arrière, toujours en appuis sur ses coudes, soufflant fort, la bouche grande ouverte. Et ça dure... Longtemps ! Ce type est un pro, il maitrise, ça se voit.
_ Tu es vraiment exquise... Un vrai régal...
Elle halète et à visiblement du mal à se tenir sur ses bras tremblant de plus en plus fort. Elle redresse sa tête et les yeux mi clos, regarde son tortionnaire à l’œuvre. Ses seins aux tétons dressés sont superbes dans une clarté lunaire assez intense. La luminosité nocturne est parfaite pour le voyeur que je suis...
_ Prends moi... j’en peux plus!
C’est brutal, intense, dit dans un souffle. C’est incroyable pour moi de l’entendre dire cela !
Et lui, un petit sourire au coin des lèvres, il continue de la caresser avec sa bite... Il laisse passer quelques secondes puis d’une voix que je trouve étrangement calme :
_ Moi, J’aime bien... déguster...
Il s’amuse, il est totalement dans le contrôle. C’est trop violent pour moi. Trop intense, trop bon ! Je me branle de plus en plus vite, de plus en plus fort. Mais non ! Il ne faut surtout pas que je jouisse, il a raison, c’est tellement bon de faire durer... Mais cela ne peut durer éternellement et c’est presque avec soulagement que je le vois enfin, après avoir insérer son gland pour la nième fois entre les grandes lèvres brillantes de cyprine, prendre appui sur ses deux bras tendus, les mains à plat sur le sol de chaque coté de ma coquine. Creusant les reins, il la pénètre le plus profondément possible. Marine lâche une sorte de grognement en se laissant aller sur le dos. Elle remonte aussitôt ses cuisses le long des hanches de l’autre pour l’accueillir au plus profond de son ventre palpitant. Je m’attends à ce qu’il la pilonne enfin. Qu’il la baise comme une furie. Mais non, il reste immobile, tout au fond. Je le regarde avec fascination faire de petits mouvements avec son bassin en frottant son pubis contre celui de Marine. Puis il se retire, lentement, jusqu’à sortir son gland. A peine sorti, il s’enfonce de nouveau, lentement, très lentement, profondément. Et il recommence ses petits mouvements, d’avant en arrière mais aussi latéralement. Le cycle se répète, encore et encore.
Je suis fasciné, hypnotisé par ce spectacle étonnant. Etonnant car Marine semble éprouvé quelque chose d’extraordinairement bon ! A chaque poussée, ses mains se crispent sur les fesses de Franck tandis qu’elle semble en apnée puis elle laisse échapper du fond de sa gorge un bruit étrange, comme un ‘rrrrhhhhaaa » prolongé dans un souffle qui n’en finit pas. Son plaisir est à ce point intense que j’en éprouve un petit pincement de jalousie... Je ne l’ai jamais vu dans cet état !
C’est un sorcier, un vrai queutard, sûr de lui, sûr de sa technique. Finalement le petit pincement disparait pour laisser place à une admiration sincère. Je le regarde baiser ma femme méthodiquement, visiblement concentré sur le plaisir qu’il lui donne. Il semble observer chacune de ses réactions. Dans un bref instant de lucidité, je me dis qu’il n’est pas humain, c’est un robot programmé pour faire jouir les femmes ! Au bout d’un temps qui me parait infini, il change enfin sa cadence. Il accélère un peu et ne s’arrête plus. Marine remonte encore ses cuisses le plus haut possible en émettant de plus en plus de gémissements. Il la baise de plus en plus fort et j’en profite pour glisser une main afin de caresser les seins de ma coquine. Ils sont fermes, gonflés par le plaisir. Je les pétri doucement, pince ses tétons en tirant légèrement... je sais qu’elle adore cela. J’aime la voir comme ça. J’aime la voir se faire défoncer devant moi. C’est divin !
Il ne faiblit pas tandis que Marine ondule de plus en plus vite, le souffle court. Elle gémit plus fort, râle en murmurant des « oui... oui... encore ». Je suis aux anges, j’ai le cœur qui bat la chamade tout en continuant de m’occuper de sa poitrine. Je regarde ses mains appuyer en cadence sur les fesses de son bourreau, elle est totalement hors contrôle. Et soudain, entre deux souffles, il chuchote :
_ C’est bon ça... J’adore la façon dont tu bouges ton cul...
Est-ce cela qui déclenche la tempête ? Je n’en sais rien mais toujours est-il qu’à ce moment précis, elle redresse la tête et se raidit, tendu comme un arc, en lâchant un long râle de plaisir. Puis elle retombe à plat dos, le corps agité par des contractions incontrôlables tandis qu’il retire sa longue queue de son fourreau de chair. Je le regarde, j’adore ce moment où du sperme venant d’un autre mec s’écoule de la vulve de ma coquine. Mais là, rien ! Je n’en reviens pas. L’endurance de ce mec et tout simplement hors norme !

Je m’approche de ma petite coquine et la prends dans mes bras, toute tremblante. J’attends qu’elle se calme un peu et qu’elle ait un peu récupéré son souffle. Elle passe ses bras autour de mon cou et niche sa tête contre ma joue. Un instant magique que je ne laisserai pour rien au monde à qui que ce soit d’autre. Franck nous observe puis s’éloigne doucement :
_ Je vais me baigner...
Sans rien ajouter, il reprend le sentier secret, nu, en laissant toutes ses affaires.
Marine finit par se calmer un peu et m’embrasse sur la joue avant de me faire un petit sourire malicieux. Puis elle semble réaliser quelque chose et me demande :
_ Quelle heure est-il ?
Je ne m’attendais pas à une question de ce genre et la regarde avec surprise. Puis je réalise et jette un bref coup d’œil à ma montre.
_ C’est bon, il est un peu plus de 22h30... On a le temps.
Je la sens immédiatement se détendre.
_ Je croyais que c’était plus tard que ça.
_ Pourquoi ? Le temps t’a paru long ?
Elle pouffe de rire.
_ Non... C’était... Très intense.
Elle ajoute aussitôt :
_ Désolée, je ne trouve pas les mots là. J’ai plein de chose à te dire mais pas maintenant s’il te plait.
On pourra en discuter plus tard ?
Je l’embrasse tendrement.
_ Pas de soucis ! On va se baigner nous aussi ?
_ Pourquoi, pas, mais... Vu que tu n’as fait que regarder... Tu veux que je m’occupe de toi ?
J’éclate de rire. Ma femme est une perle !
_ Ca va... On verra plus tard....
Elle me fixe, visiblement dubitative, puis me plaque un petit bisou vite fait sur ma bouche et se relève. J’en fais autant et me dirige sans hésiter vers le sentier secret. Après quelques pas, je réalise que comme Franck, je suis à poil. Je me retourne et constate qu’elle me suit dans la même tenue, parfaitement à l’aise.

L’eau est fraiche et c’est une ambiance vraiment sympa de se baigner au clair de lune. Je tiens Marine tout contre moi, main dans la main, de l’eau jusqu’à la taille. On s’embrasse tendrement. Elle se recule et me regarde droit dans les yeux en murmurant :
_ Je t’aime, je t’aime, je t’aime...
_ Houuuaaa, tout ça ?
Elle rit avant d’ajouter :
_ Oui, tout ça... Et plus encore !
Elle passe ses bras autour de mon cou et m’embrasse encore, un long baiser fougueux qui me laisse tout chose.
Franck nous rejoint en nageant la brasse et avec un grand sourire aux lèvres :
_ Alors ? On n’est pas bien là ?
Marine se retourne vers lui, son dos contre mon torse, sa main serrant la mienne :
_ Il y a pire, c’est vrai...
Elle le regarde, les yeux plissés et lui lance :
_ Alors comme ça, tu adores la façon dont je bouge mon cul !
Il la regarde, hébété, complètement déstabilisé.
_ Ben heuuu... Oui. Je trouve que tu es très...
Il cherche ses mots et fini par dire :
_ Très mobile et très souple au niveau de ton bassin.
On éclate de rire tous les trois. Celle là, il fallait la trouver ! Marine lui répond par un « pffff, c’est n’importe quoi » et se serre de nouveau contre moi.
_ Désolé, j’étais peut-être un peu trop direct tout à l’heure... Les mots n’étaient pas très élégants, c’est sorti comme ça.
Il hausse les épaules, visiblement navré.
Elle rit doucement :
_ C’est pas grave, je m’en moque... Je te charrie, c’est tout...
_ Ah ben tant mieux si tu le prends comme ça alors.
Il nous sourit puis s’éloigne en nageant vers la rive.
Je serre ma coquine contre moi et lui murmure :
_ Tant mieux si tu n’es pas gênée par ça... Ca m’a plutôt excité grave de l’entendre dire ça pendant qu’il te baisait.
_ Je le sais bien... On en a déjà parler et je n’ai pas changé d’avis ! Parfois, j’aime bien entendre des trucs comme ça, parfois, j’ai pas envie de ça. Ce soir, ben j’aimais bien... C’est tout.

Un bruit de pas sur le chemin attire notre attention. Ils viennent de notre spot et je reconnais sans peine nos « hippies ». Ils posent leurs affaires sur les graviers et sans se poser la moindre question, se déshabillent avant de se jeter à l’eau. Marine les observe sans un mot. Je regarde Franck infléchir sa trajectoire pour les rejoindre et je me dis que c’est peut-être le moment de lui répéter ce qu’il m’a raconté lors de notre première baignade. Je lui parle des soirées « spéciales » qu’il a partagées avec eux. Elle m’écoute attentivement puis me glisse avec un sourire coquin :
_ Je ne sais pas pourquoi mais ça ne m’étonne pas du tout...
Elle pouffe de rire.
_ Il ne s’ennuie vraiment pas... Moi qui me demandais ce qu’il pouvait bien faire tout seul.
Je regarde le petit groupe rire en s’aspergeant de flotte.
_ On pourrait les rejoindre...
_ Heeuu, oui... Si tu veux mais... Je t’avoue que je serai nettement plus rassurée si on appelait Pauline pour savoir où ils en sont.
Je hoche la tête en signe de compréhension.
_ Moi je pense qu’ils ne sont pas prêts d’arriver mais tu as raison, comme ça on sera fixé !
Je lui prends la main et l’entraine derrière moi. Nos portables sont restés avec nos fringues dans le petit coin « secret ».
En passant devant les autres, on les salut de la main. Franck nous regarde d’un air interrogateur et je lui cri :
_ On revient ! On va téléphoner pour savoir si on peut rester un peu plus longtemps...
Il lève le pouce, il a compris !

Marine met le haut parleur afin que je puisse entendre la conversation. Pauline nous explique qu’ils sont dans un parc d’attraction mobile et pas vraiment prêt d’en partir car tout le monde s’amuse bien. Je fais un rapide calcul. Si on compte le temps du trajet qui n’est pas négligeable, je me dis qu’on peut profiter de notre petite soirée disons pendant encore environ1h30 minimum Pour être complètement zen, je demande à Pauline, sous prétexte de ne pas nous inquiéter inutilement, qu’elle appelle quand ils sont sur le départ.
Marine semble totalement rassurée et j’en suis ravi. Je la regarde se pencher pour remettre son portable dans le sac des serviettes. Son cul, ses reins, ses hanches, j’éprouve soudain une envie brutale de la prendre, là, tout de suite... On a du temps... Je sens mon sexe se redressé rapidement et je m’avance en posant mes mains sur ses hanches. Je frotte légèrement ma queue sur ses fesses et elle pouffe aussitôt de rire, toujours penchée au-dessus du sac.
_ Hummm, je me disais aussi... On ne pouvait pas en rester là...
Je caresse le creux de ses hanches tandis que les images de ce qu’il s’est passé ici tout à l’heure, défilent dans ma tête. Elle reste immobile, le souffle déjà court tandis que je continue de me frotter. Tout s’accélère en moi. Mon ventre qui se crispe, mon cœur qui bat à cent à l’heure, ma gorge serrée et mes poumons que je n’arrive plus à remplir d’air. Je la regarde, pliée en deux, visiblement prête à me suivre dans mes envies. D’une voix que je ne contrôle plus, je lui murmure :
_ T’as bien aimé sentir sa queue tout à l’heure... Pas vrai ?
Sa respiration se fait plus profonde avec des sortes de trémolos dans son souffle. Je la sens totalement consentante, en accord avec mes délires emplis d’obscénités.
_ Ca se voyait que tu la voulais cette bite...bien profonde dans ta chatte...
Elle se redresse lentement et se retourne pour me faire face. Ses yeux me fixe tandis qu’elle s’empare de mon sexe et commence à le branler doucement. Elle baisse la tête comme si elle voulait voir ce qu’elle fait. Sa voix est à peine audible, un murmure, un souffle :
_ Oui... J’ai adoré le sentir en moi... Et que tu le regarde faire...
Lentement, elle se laisse glisser à genoux sur le sol puis sans hésiter, embouche ma queue bien raide. Je laisse échapper une sorte de grognement de satisfaction, c’est tellement bon ! Je sens sa langue tourner autour du gland puis elle recule sa tête et me lèche un peu partout tout en me caressant les bourses, c’est divin...
Et je perds les pédales.
_ Je t’adore en mode salope...
Elle ne dit rien et continue de me dévorer.
Soudain, un bruit de pas attire mon attention et me fait émerger d’un espèce de brouillard mental. Franck s’approche de nous, visiblement intéressé par ce qu’il découvre. Il se place à mes côté et observe Marine en pleine action. Je regarde son sexe se redresser doucement, par à-coup réguliers. J’ai envie de la voir nous sucer tous les deux, une bite dans chacune de ses mains... Je saisis les cheveux sur sa nuque et l’oblige à me lâcher pour lui tourner le visage vers l’autre. Sans opposer la moindre résistance, elle se laisse guider vers la longue tige de chair. Elle a compris mon envie et s’attaque aussitôt à son nouveau jouet. Consciencieusement, elle déguste nos queues, l’une après l’autre, avec une gourmandise évidente. Tout en pompant l’un, elle masturbe l’autre lentement avec une maitrise totale de son art.
Je suis le premier à craquer. Je me libère de sa main et recule d’un pas. J’ai envie de la baiser, envie aussi de l’offrir encore, envie de la partager ! Un peu surprise, elle relève la tête et me regarde, sa main immobile serrant toujours le sexe de Franck. Lui aussi m’observe, visiblement dans l’attente. Il a compris que cette fois, c’est moi qui dirige le jeu. Je prends la main de Marine pour l’aider à se relever. Sans un mot je l’entraîne vers les serviettes toujours étendues sur le sol. Elle me suit, docile, en silence. Franck fait de même et une fois debout sur les serviettes, j’embrasse ma coquine à pleine bouche, la fouillant de ma langue, nos lèvres soudées. Puis je la relâche et la pousse doucement vers lui. Elle se laisse guider, retourner face à lui. Instinctivement, elle passe ses bras autour de son cou tandis qu’il pose ses mains sur ses hanches. Leurs bouches se touchent et leurs lèvres s’entrouvrent. Leurs langues se cherchent, s’enroulent, se lèchent tandis que je le regarde frotter sa bite contre le ventre palpitant de ma petite salope. Je m’approche d’elle, contre son dos et l’enlace pour glisser mes mains entre leurs torses. Je m’empare de ses seins, un dans chaque main et commence à les masser. Je sens ses tétons tout durs et de temps en temps, les pince doucement. Un petit gémissement m’indique qu’elle apprécie. Ils continuent de s’embrasser presque goulûment avec des bruits de succion. J’ai mal au ventre tellement cela me donne envie de la baiser mais c’est tellement bon d’attendre. Tellement bon de ressentir tous ces effets. Mes mains, mes jambes qui tremblent. Cette sensation d’étouffement aussi qui ne vous lâche plus... Mon cœur qui tabasse dans ma poitrine, ma vue qui se brouille un peu et toutes ces scènes de cul qui défilent dans ma tête !
_ J’ai envie de te voir sur lui...
C’est sorti, comme ça, sans aucune hésitation, sans filtre. J’en ai envie, c’est tout !
Pendant quelques secondes, je retrouve un semblant de conscience qui m’amène à me demander si elle va accepter. Mais je m’aperçois aussitôt qu’elle aussi semble ailleurs, totalement libre dans son propre univers empli de lubricité. Le regard vide, elle accompagne Franck sur le sol. Avec un petit sourire, il s’allonge à plat dos et aussitôt, elle se positionne au-dessus de lui. Je la regarde s’accroupir lentement puis saisir d’une main la bite qui lui est offerte. Mes jambes ne me portent plus, je tremble comme une feuille. La bouche sèche, je regarde fixement Marine s’empaler tout doucement sur la longue queue qu’elle maintient à la verticale avec sa main. C’est beau, c’est hard, c’est hyper violent pour le mari candau que je suis. C’est comme une crise de folie ! La tête qui tourne, les pensées les plus salaces qui tourbillonnent dans mon cerveau... A peine assise sur le ventre de Franck, penchée en avant, en appui sur ses bras tendus, elle commence à balancer doucement son bassin d’avant en arrière. C’est elle qui le baise ! J’avance ma main droite vers sa nuque, entortille ses cheveux entre mes doigts et tire un peu pour lui incliner la tête en arrière et la faire cambrer davantage. De mon autre main, je palpe sa poitrine. Ses seins fermes, gonflés de plaisir, se dressent dans la luminosité lunaire. Je les palpes doucement en m’attardant un peu sur ses tétons tandis qu’elle continue d’onduler sur l’autre. Ses gémissements sont comme des décharges électriques dans mon ventre. Ma femme baise un mec devant moi et elle se donne entièrement, sans aucune retenue. Et moi, je pars à la dérive...
Je ne sais pas pourquoi je pense à ça subitement. Pourquoi cette idée un peu folle me tombe dessus, là, en cet instant précis. Je la veux soumise, partagée au sens propre du terme. Je la veux entre nous deux, prise, baisée, tringlée par nous deux en même temps.
Je m’avance derrière elle en plaçant mes genoux de chaque coté des jambes resserrées de Franck. J’ai envie de ça, c’est terrible. J’avance ma main sous le cul de la femelle en chaleur qui gémit devant moi. Du bout des doigts, Je touche la queue de Franck et les grandes lèvres tout autour. C’est fabuleux ! Je me redresse, toujours à genoux, et plaçant mon autre main sur sa nuque, j’appuis pour l’amener à se pencher davantage en avant. Surprise, elle arrête ses mouvements du bassin et tourne sa tête vers moi. Elle a le regard hagard, elle semble perdue, hors d’atteinte. J’insiste et elle finit par faire ce que je veux, allongée sur Franck, à quatre pattes, toujours empalée sur sa bite.
Lui aussi me regarde pardessus l’épaule de notre soumise, cherchant visiblement à comprendre ce que je veux. Le cul en l’air, les fesses bien écartées, elle attend... Je laisse tomber un long jet de salive sur son œillet et commence à le masser en douceur. Franck m’observe et soudain un grand sourire illumine son visage, il a compris et je suis sûr qu’elle aussi sait maintenant ce dont j’ai envie. Son absence de réaction me persuade qu’elle est d’accord! Je continue de détendre sa petite rondelle plissée et finit par y enfoncer tout doucement mon majeur. Elle redresse un peu la tête et lâche un petit gémissement. C’est hallucinant, c’est tout serré « dedans » et surtout, j’ai l’impression de sentir Franck en dessous. Je ressors mon doigt, la masse encore un peu et me redresse pour positionner le bout de ma queue sur son œillet. La position est plutôt inconfortable et je sens mes cuisses trembler davantage sous l’effort pour garder l’équilibre. Je laisse tomber de la salive sur mon gland et empoignant ma verge, pénètre tout doucement ce cul qui continue de s’offrir.
Je n’ai pas besoin de poser mon cerveau, je n’en ai plus depuis un bon moment déjà ! C’est surprenant de constater que certains instincts « primitifs » peuvent reprendre le pouvoir. Nos corps se mettent en mouvement le plus naturellement du monde. Instinctivement, j’essaie de ne pas trop peser pour éviter toute sensation d’écrasement à Franck qui est déjà très limité en termes de mouvement. Je me sens totalement déjanté. Le monde peut s’écrouler, je m’en fou ! Je baise ma salope en cadence et ma folie n’a d’égale que la sienne. Marine, en appui sur ses bras tendu, cambrée au maximum se donne sans aucune réserve. Haletante, bien remplie par nos deux bites, elle ondule comme une furie. Bouche grande ouverte, elle cherche l’air tout en gémissant, criant presque lorsque j’accélère un peu la cadence. Mon dieu que c’est bon de perdre la raison ! Que c’est bon de tringler ma coquine lorsqu’elle se lâche comme ça, salope jusqu’au bout des ongles, bestiale.
Je sens que je ne vais pas tenir longtemps à cette cadence et l’inconfort de ma position commence à provoquer des douleurs dans mes cuisses. Je fatigue et surtout, je m’essouffle rapidement. Marine ondule comme un serpent, à fond dans son trip et c’est fabuleux !
C’est terrible ! J’explose, je me vide, tétanisé, enfoncé dans son cul, tout contre la queue de Franck. Je grogne comme un chien, c’est plus fort que moi, indépendant de ma volonté.
D’un coup de rein, je me laisse aller en arrière, épuisé, à bout de souffle. Comme dans un brouillard, je vois Marine basculer sur le côté, Franck se redresser et la faire mettre à quatre pattes. Sans attendre, il la pénètre et se met immédiatement à la pilonner en levrette.
Lentement, très lentement, je reprends conscience, je retrouve mon cerveau, ma faculté de percevoir le monde qui m’entoure et je les vois !
Je ne sais pas à quel moment ils sont arrivés. Je n’ai rien entendu. Ils sont pourtant là, tout proche pour certains. Je reconnais facilement la petite hollandaise avec ses longs cheveux bouclés et constate que le type qui la prend lui aussi en levrette n’est pas le sien. C’est un des allemands. Et puis il y a deux autres types que je ne connais pas qui se branlent en nous regardant. Des voyeurs habitués à ce genre de chose, sans aucun doute. Je ne sais pas d’où ils viennent et je m’en fou. Plus loin je distingue un autre couple en action avec un mec debout près d’eux.
Mais le plus beau des spectacles est là, juste devant moi. Mes deux complices s’en donnent à cœur joie. Tout en récupérant mon souffle, je regarde ma petite femme sombrer définitivement dans la démence... Elle ne maitrise plus rien, que ce soit ses mouvements ou ses manifestations orales. C’est incroyable la façon dont elle se tortille sous les coups de boutoir de son amant. Elle gémit, crie, râle, grogne, tout y passe !
Et soudain, c’est une tornade, un raz de marée. Elle pousse une sorte de hurlement étouffé en fond de gorge, se raidit, et reste ainsi immobile tandis que Franck se retire de sa chatte trempée. Trempée est le bon mot car c’est une source que nous avons sous les yeux... Elle tente de l’arrêter en plaçant une main sur sa vulve, le corps agités de spasmes incontrôlables. Puis elle bascule sur le coté, couchée en chien de fusil, inondant les serviettes, femme fontaine dans toute sa splendeur... On dirait qu’elle est prise de convulsions !
Le sexe sans tabou peut conduire à la folie, j’en ai la preuve devant moi. Je suis là, hébété, incapable de bouger. Je sais qu’elle ne veut pas qu’on la touche quand elle est comme ça. Il faut attendre que la tension descende tout doucement.
J’observe Franck à la dérobée et crois déceler une sorte d’admiration d ans le regard qu’il porte sur ma coquine. De l’admiration, j’en ai aussi pour lui. Ce type n’a apparemment toujours pas joui ! Ou alors, il n’a rien montré, aucuns signes extérieurs... C’est pas possible !

Dès que Marine ne bouge plus, je m’approche doucement et m’allonge près d’elle. Aussitôt qu’elle me sent là, elle se retourne vers moi et viens se blottir tout contre ma poitrine. Elle semble épuisée. Elle finit par approcher sa bouche près de mon oreille et murmure :
_ Je veux rentrer, j’en peux plus là...
Je pouffe de rire.
_ Ben heureusement, vu le festival que tu viens de donner...
A son tour, elle émet un petit rire étouffé. Je m’écarte un peu pour voir son visage et constate que des larmes coulent sur ses joues.
_ Houlà... Ca va ma belle ? Dis moi...
Elle continue de pleurer doucement en me serrant convulsivement contre elle. Je la laisse se calmer et l’entends murmurer :
_ Je ne sais pas ce qu’il m’arrive... c’est nerveux, je n’arrive pas à me contrôler... Je vais pourtant bien...
Je l’embrasse sur la tempe puis sur les joues. J’essuie ses larmes avec mes lèvres et pour finir, je la serre de nouveau très fort dans mes bras. Au bout d’un moment je la sens plus alanguie et de nouveau un murmure :
_ Tu es un amour... mon homme à moi...

« épilogue »
Nous avons commencé notre « apprentissage » libertin en 2014. Nous avons progressé lentement, au rythme de chacun. Je crois que je peux dire qu’au fil des ans, notre couple s’est renforcé, alimenté par un amour que je qualifierai aujourd’hui sans la moindre hésitation de fusionnel. Marine est devenue une complice extraordinaire et tous les moments coquins vécus ensemble sont inoubliables. Lorsque nous les évoquons, nous sommes incapables d’établir une quelconque hiérarchie car tous, sans exception, nous ont apporté des émotions d’une intensité folle !
En terme de complices, ils ont disparu de notre vie, tous sauf deux. Nous sommes toujours en relation avec Fabien, notre complice-amant-ami régulier (on ne le voit malheureusement pas aussi souvent qu’on le voudrait) et... Franck !
Franck a nos coordonnées et nous les siennes. Depuis cet été 2022, on se parle régulièrement au téléphone ou par message (Whatsapp). Mais nous n’avons toujours pas trouvé une occasion de nous revoir. C’est trop bête mais on garde espoir. Franck est pour nous très particulier. A moi, il m’a montré qu’il savait faire des choses que moi, je ne connaissais pas ! Il m’a « appris » une autre façon de « baiser ». Quand à Marine, il la faite jouir différemment. Comme elle me la dit dès le lendemain : »Je ne peux pas te décrire ce que j’ai ressenti, c’était plus profond que d’habitude. Mais c’était pas du à la longueur de son sexe, c’était sa façon de bouger en moi, tout au fond de moi ». Pas facile de décrypter un truc pareil ! Je ne vous cache pas que j’ai eu quelques instants de jalousie lors de cette « expérience ». Voir sa femme jouir d’une façon plus intense que d’habitude avec un autre, ce n’est pas évident de l’accepter tout de suite. Mais aujourd’hui, « l’affaire » est réglée. Après tout, si on considère le sexe comme une science, c’est normal de progresser ! Et tant que Marine ne dit « je t’aime, tu es mon homme à moi » qu’à moi ! C’est que tout va bien. (lol).
Pour terminer, J’ai demandé, dès le lendemain à Franck comment il faisait pour « tenir » indéfiniment. Il m’a avoué qu’il « souffrait » d’une forme d’anorgasmie. Cela ne l’empêche absolument pas de bander et même d’éprouver du plaisir mais par contre, il a rarement des orgasmes !
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Avatar de l’utilisateur
par Dionysos06
#2760583
@Patrice63 j'avais vraiment envie de lire la version intégrale de cette incroyable aventure dont tu m'avais parlé lors de nos échanges. Marine, plus que jamais elle-même, plus que jamais libérée, plus que jamais bandante, sexy et désirable. Un retour tonitruant, superbement écrit et détaillé et splendidement illustré. De quoi clouer le bec aux oiseaux de mauvaise augure ;)
par Patrice63
#2760597
Merci cher @Dionysos06 , pour ta complicité. Tu en sait beaucoup sur nos turpitudes :x
Nos échanges autour de tes écrits sont pour nous source d'un grand plaisir. Une thérapie que je conseillerai à tous les coquins désirant bien commencer la journée: lire un poème de @Dionysos06 tous les matin au petit déjeuner. :cuck:
J'ai presque envie de te dire: a demain matin cher poète !
par Toto44
#2760695
@Patrice63

Wow, quelle experience, quelle description.
Merci, merci pour ce partage et pour l’effort de cette si belle mise en forme !

Retour en fanfare !
Patrice63 a liké
Avatar de l’utilisateur
par LAngeBlanc
#2760715
@Patrice63 Quel récit magique, avec tout les détails... :x
Ouahha, tu m'étonnes que tu étais excité comme une puce. Qui ne rêve pas de ce que tu as vécu en tant que mari candau :cuck: :x
Merci ;)
Patrice63 a liké
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