- 07 juin 2018, 15:25
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Etonnant de voir comme l’escarpin, le talon en général et le pied qui y trouve place, peuplent l’univers fantasmatique masculin…
Pour les uns, il est symbole de féminité, pour d’autres de domination ou de soumission et pour beaucoup, il créé une véritable fascination.
Je n’échappe pas à cette règle inconsciente.
Mais, si l’attrait visuel de cet accessoire est évident, je me suis souvent demandé pourquoi il suscitait une telle passion.
Et aussi pourquoi les femmes en portaient.
Car toutes vous le diront, leur port est tout sauf pratique, provoque douleurs et échauffements. Au point qu’il n’est pas rare qu’en fin de journée certaines rentrent chez elles pieds nus. Les plus prévoyantes auront prévu des ballerines ou des chaussures plus confortables au cas ou…
« Le talon haut a été inventé par une femme qui en avait assez de se faire embrasser sur le front. » disait Sacha Guitry, un homme qui connaissait suffisamment les femmes pour en avoir épousé cinq…
L’explication souvent donnée par les femmes au port d’escarpins est, qu’avec des talons hauts, elles se sentent plus sûres d’elles et assument pleinement leur féminité.
Les escarpins renforcent ainsi leur pouvoir de séduction.
Au-delà de cette explication « pudique », on constate visuellement que les talons rehaussent les fesses, cambrent les reins, redressent la colonne vertébrale et projettent la poitrine en avant. Au-delà de la féminité, on entre donc dans le domaine de la sensualité et dans un code sexuel.
Le talon aiguille impose au pied une position particulière : Le centre de gravité se déplace vers l’avant, la courbe des reins s’accentue, les jambes s’allongent, le port de tête se redresse…
L’effet de suggestion est tel qu’aucun homme ne peut y rester insensible.
On pourrait comparer ça à une « parade de séduction ». Dans la nature, ce sont le plus souvent les mâles qui paradent. Chez l’humain, cette parade serait donc autant masculine que féminine.
J’en profite pour rappeler que si chez les animaux le consentement de la femelle est accessoire, chez l’humain, il est obligatoire. Le port de talons hauts ne signifie pas consentement !!!
Ca parait évident, mais ça va mieux en le disant.
Tout au long de ma vie d’adulte, l’escarpin (ou à défaut le talon haut) a toujours fait partie du paquetage obligatoire pour ma partenaire.
Dans l’univers candauliste, les différentes relations que j’ai entretenu étaient toujours basées sur le même schéma : Madame m’était soumise, devant Monsieur d’abord puis parfois hors de sa présence.
Parmi les règles de nos relations, j’ai toujours précisé aux couples que j’ai rencontrés mes recommandations dans le domaine vestimentaire pour nos rencontres. La tenue devant être en adéquation avec le but et le déroulement des rencontres pour le plus grand plaisir de tous.
En termes de vêtements, j’ai toujours préconisé des tenues élégantes mais pratiques.
Concrètement : on doit pouvoir accéder rapidement à la poitrine, aux fesses et au sexe.
Des robes et jupes amples ou en matière extensible permettent un troussage rapide pour atteindre rapidement les zones qu’on souhaite explorer ou caresser.
Le haut doit être dans le même esprit (pouvant être déboutonné rapidement ou suffisamment extensible pour être descendu sous les seins). Le soutien-gorge, lui aussi, doit permettre de dégager rapidement les seins. Ce sera donc un balconnet, demi ou quart de bonnet). Pour le slip ou le string, suivant qu’on autorise son port ou pas, il peut être écarté ou repoussé entre les fesses si besoin.
Je n’ai donc pas de préférence en la matière. (Il peut aussi être arraché ou découpé, ce qui peut aussi être très excitant).
Mais pour les talons, j’ai toujours convenu que durant nos rencontres et pendant toute la durée de nos ébats, il n’était pas question qu’elle se retrouve pieds nus.
C’était une façon (très bien admise et même très appréciée) de marquer la limite de la relation candauliste et la frontière avec le couple légitime. Dans le même esprit, je n’ai jamais, au cours d’une séance, pris une soumise, devant son compagnon ou non, dans le lit conjugal. Elle pouvait parfois être mise totalement nue, mais toujours en talons, et prise sur une table, dans un fauteuil ou par terre mais jamais dans le lit.
Une sorte de cérémonial qui donnait du piment aux rencontres en les faisant sortir du cadre traditionnel des rapports sexuels du couple en leur donnant un autre cadre et d’autres codes.
Mais même pour l’aspect purement sexuel, la hauteur des talons elle-même peut avoir son importance. Dans la relation assez longue que j’ai entretenu avec un couple. Nous avions choisi ensemble la hauteur des talons qu’elle porterait pour nos rencontres. En fonction de ma taille et de la sienne. Pour rendre plus pratiques et plus agréables les pénétrations debout.
Bref, désolé pour ce long commentaire mais le sujet s’y prêtait et vous m’avez tendu la perche. (Vous serez punie pour cela… Laissez-moi réfléchir à votre pénitence)
Mais surtout, bravo à vous pour votre post… et continuez longtemps à nous distiller vos magnifiques clichés qui donnent envie de vous traiter comme vous le méritez. En talons, si possible...
En conclusion, une petite citation tirée de « L’homme qui aimait les femmes » (film dans lequel chaque comédienne évolue en escarpins) :
« Les jambes des femmes sont des compas qui arpentent le globe terrestre en tous sens, lui donnant son équilibre et son harmonie ».
On peut difficilement dire mieux.