Je ne veux aucunement rivaliser avec les masseurs professionnels, et je pense surtout à un expert que j'ai eu la chance de voir officier...
Mais j'ai une table de massage, la raison en est expliquée à la suite et, adorateur du corps féminin, j'ai souvent dans ma longue vie érotique - et oui, le temps passe ! - eu l'occasion d'apposer mes mains sur de douces peaux frissonnantes et de les y promener...
Ainsi, suite à quelques croquis, il m'a été donné l'occasion d'une nouvelle séance qui se devait toute anonyme, organisée par le mari attentionné d'une charmante modèle.
La porte de la pièce s'est ouverte et je l'ai aperçue, allongée sur le ventre, le dos recouvert d'une large serviette blanche, sur la table de massage qui avait mis en ébullition mes deux derniers jours, m'amenant à traverser la région parisienne pour la récupérer bien loin, déballée dans le hall d'un immeuble d'une façon fort cocasse, alors que circulaient les voisins curieux.
Son mari souhaitait qu'elle soit massée les yeux bandés, nue sur une véritable table de travail. Il m'avait proposé la mission et un peu insisté pour que je tienne le rôle, proposition qui ne pouvait se refuser, malgré que je ne pouvais me considérer comme expert.
Après être entré dans la pièce comme dans un bocal de chaleur humide et parfumée, je refermais la porte derrière moi, amenant la pénombre dans la chambre, les bougies laissant flotter une lumière pâle et frissonnante, tournoyant aux légers mouvements d'air. Il y avait sur ma gauche un bol d'huile chaude préparé par le charmant compagnon de la femme allongée, que j'imaginais bien sûr nue sous le drap....
Je trempais mes doigts dans le bol, les ramenais au dessus de sa cheville gauche, les gouttes tombèrent peu à peu, je n'attendis que quelques secondes et posait ma main sur son mollet... premier contact, première fois que je touchais sa peau, après dune si longue attente de désirs et d'espoirs.
Alors je commence doucement à promener mes doigts sur sa cheville, son pied, le galbe du mollet... moi qui n'ai aucune formation de masseur, je me laisse guider par les courbes et le plaisir de découvrir ce corps comme endormi, mais que j'imagine à l'affût du mouvement de mes mains... je cherche au toucher à ressentir l'abandon des muscles qui se détendent, à percevoir le relâchement peu à peu des tendons, des tensions comme une marque de confiance et une autorisation à continuer la promenade manuelle. Main dans le bol, autre cheville, je prends le temps de la masser jusqu'aux genoux, en même temps qu'une certaine chaleur m'envahit... le contact de sa peau si tendre et douce, ses formes toutes en courbes, même si encore peu visibles mais si prometteuses.... Lors d'une randonnée en montagne, on guette le point d'arrivée de la ballade durant toute la marche, le sommet qui semble inaccessible, cela semble toujours long car éloigné, et le rapprochement se fait peu à peu.... Là, tout son corps se trouve à portée de mes mains, je vois sa chevelure magnifique nouée, ses épaules solides sans être fortes, et je devine ses hanches, sa taille, ses fesses, mais je dois être patient, je le suis, et ne le regretterai pas....
Mes mains sur le début de ses cuisses sont déjà sous la serviette, que je replie alors un peu, d'une seule main pour conserver le contact avec sa peau huilée, je vais chercher la lotion chaude que j'étale lentement, massant les muscles en remontant, fermement, mais n'avançant que lentement, beaucoup plus lentement que mes désirs... Je frotte ses cuisses l'une après l'autre, une main extérieure et l'autre entre ses jambes, qui peu à peu avancent jusqu'à presque effleurer son entrejambe. Je replie à nouveau la serviette pour dévoiler ses fesses, et réfrène l'envie de m'y jeter pour y déposer un baiser, pour promener ma langue profondément entre ces deux globes magnifiques... Mais je continue le chemin érotique, masse ses reins, ses épaules, je redescends vers les fesses, les malaxe... son mari me rejoint, on change discrètement de côté, sait elle à qui appartiennent les mains qui s'immiscent plus en profondeur, je ressens quelques frissons à parcourir sa peau comme je découvre la moiteur de sa vulve qui s'entrouvre, sous nos doigts successifs... quel plaisir, je me sens dans un état d'excitation ... supérieur ! son bras allongé sur la table, sa main m'effleure imperceptiblement, tout en continuant de se laisser masser... D'un regard je comprends que son mari veut qu'elle se retourne, c'est un moment très érotique... le balai des mains qui se glissent sous la serviette reprends, puis on la replie à nouveau et apparait alors sa fine césure pubienne dans la lumière douce, oh que j'aimerais y glisser ma langue, l'y promener en douceur... les mains parcourent ce corps superbe, délicieux, passif et frissonnant, je me promène sur ses seins, j'en fais le tour timidement puis peu à peu je m'en empare, les malaxe, un régal... je les avais vus, je peux enfin les caresser ! une autre main qui n'est pas la mienne s'est introduite en elle, je prends le relais, il y fait chaud dans ce trésor ruisselant, toute en retenue elle se cabre, se donne aux doigts qui la pénètrent... c'est si bon, si bon, à force d'exploration son corps se raidit soudain, et en une grande immobilité arrive la jouissance, discrète, mais qui me semble profonde.... Qu'il est beau ce spectacle du plaisir, cet abandon qui commence à descendre sur tous ses muscles, la randonnée est terminée, le sommet atteint, je les laisse... il va me falloir me détendre aussi....
Dessin et massage sont mes deux mamelles (Duc de Sully revisité..
) et il est possible de profiter de l'une comme de l'autre et mieux des deux !
Jeansensuel