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#2903005
Une partie du chemin qui se finit avec bonheur pour vous tous et j'ai adorer le moment ou le serveur rentre dans la chambre et je comprends sa réaction devant tant de beauté :D
Extra cette série imagé avec la belle Lison dans tes bras @trestigres :D
Dionysos06 a liké
#2903024
Aïe aïe aïe! J'ai zappé tout un épisode, c'est idiot! Avec mes excuses.. Je vais le grouper avec celui que j'ai posté hier pour que ça reste cohérent. La vieillesse me joue de ces tours!
Les photos postées hier sont toutes extraites d'une vidéo ancienne, sur cassette DV, vous l'aurez compris.
#2903026
frenchy a écrit :Une partie du chemin qui se finit avec bonheur pour vous tous et j'ai adorer le moment ou le serveur rentre dans la chambre et je comprends sa réaction devant tant de beauté :D
Extra cette série imagé avec la belle Lison dans tes bras @trestigres :D


Merci Frenchy pour ton appréciation! Je m'en veux d'avoir omis tout un épisode, mais je vais l'insérer en le groupant avec celui posté hier, pour que ça reste cohérent.
Ces photos sont extraites d'une vidéo mémorable (1999), la première que j'avais faite en caméra fixe, à l'insu de Lison!... Quand elle la vue, parce que je la lui ai montré, elle a commencé par être furieuse, elle m'a donné des coups.. Mais un peu plus tard elle m'a demandé de la revoir et là.. elle s'est vue, elle m'a vu sur elle, elle sur moi, et elle a trouvé que c'était très érotique et ça lui a plus. J'aurais aimé en faire avec Victoire mais le refus a été catégorique, comme pour les photos.. Il y en a quelques unes prises en catimini.
#2903389
@trestigres tu as peut-être zappé tout un épisode, mais comment t'en vouloir quand tu nous gratifiés de récits aussi magnifiques, sensuels et brûlants que celui-ci. Où Lison et toi étiez en apnée amoureuse et sexuelle, seuls dans votre bulle de couple bis, admis et toléré, mais ne pouvant jamais aller au-delà de la limite de Victoire.
C'est précisément cette barrière physique, intellectuelle, matrimoniale qui donnent à vos rendez-vous cette urgence, cette folie du moment.
#2903458
Dionysos06 a écrit :@trestigres tu as peut-être zappé tout un épisode, mais comment t'en vouloir quand tu nous gratifiés de récits aussi magnifiques, sensuels et brûlants que celui-ci. Où Lison et toi étiez en apnée amoureuse et sexuelle, seuls dans votre bulle de couple bis, admis et toléré, mais ne pouvant jamais aller au-delà de la limite de Victoire.
C'est précisément cette barrière physique, intellectuelle, matrimoniale qui donnent à vos rendez-vous cette urgence, cette folie du moment.


Merci cher et fidèle ami !
Je vais poster l'ensemble pour laquelle je m'étais donné beaucoup de mal, en incluant la partie déjà postée.
Je ne montre pas de photos de Victoire avec Lison, elle ne le veut pas, en partie à cause des enfants et petits enfants, on ne sait jamais dit-elle.. Même si j'insiste, c'est NON: pas de Lison et Victoire sous la douche, pas de Lison et Victoire coquinant sur le lit.. J'ai dit OK..
#2903459
Voici la version non tronquée du récit de notre escapade à trois vers l’Espagne. J’y ai inclus la partie prématurément postée que vous avez peut-être déjà lue. Les photos de Lison en pleine action ne datent pas de ce voyage mais d’un voyage plus ancien (1999) au cours duquel, pour la première fois, je nous avais filmé en vidéo, raison pour laquelle les photos sont de qualité médiocres.
Le récit reprend au moment où nous allons quitter l’hôtel Les Tourelles au Crotoy en Baie de Somme. J’ai essayé de le rendre plus imagé que celui de mon journal, en espérant avoir réussi. Merci d’avance pour ceux qui prendront la peine - et j’espère le plaisir - de lire cette épopée.


Elles aimaient paraisser au lit, Victoire plongée dans ses lectures, Lison rêvassant à un avenir improbable.. Il était trop tard pour se faire servir le petit dèj’ en chambre aussi les ai-je gentiment houspillées pour qu’elles s’habillent et me rejoignent au petit déjeuner en salle. Il était tard, nous étions seuls, les clients avaient déserté les lieux.
Embarquées avec un peu d’autorité dans la voiture nous quittâmes la Baie de Somme, Victoire protestant qu’elle avait droit à plus d’égards, qu’elle n’avait pas l’habitude d’être bousculée. Je laissai le volant à Lison pour me consacrer à calmer mon ombrageuse épouse en lui manifestant des douceurs..
Lorsque nous atteignîmes Saint-Malo, ce fut d’abord la silhouette des remparts, dressés face à la mer, qui me frappa. Leur masse imposante, sombre encore de l’humidité nocturne, semblait contenir non seulement l’histoire de la cité corsaire, mais aussi, à mes yeux, celle de mes propres voyages passés. Car il est des lieux où la mémoire collective et la mémoire intime se rencontrent si étroitement que l’on ne sait plus si l’émotion ressentie vient du poids des siècles ou d’une journée précise de notre vie.
En franchissant les portes de la ville close, j’éprouvai cette impression si particulière de pénétrer dans un espace qui ne s’ouvre pas tant sur l’avenir que sur le passé, comme si les pavés mêmes, inégaux et usés, voulaient retenir nos pas. Les rues étroites, bordées de maisons hautes, résonnaient de ce silence épais que seules quelques voix atténuaient, lointaines, étouffées par la pierre.
L’après-midi s’étirait langoureusement sur Saint-Malo, nous décidâmes de longer les remparts, comme si cette marche circulaire autour de la ville pouvait aussi cerner en nous-mêmes un territoire intérieur. Du haut des fortifications, la mer, immense et mouvante, se présentait tantôt comme une nappe d’acier sombre, tantôt comme une mosaïque étincelante où se reflétaient les feux du soleil. À mesure que nous avancions, il me sembla que chaque pas faisait remonter en moi un souvenir différent, comme si les pierres elles-mêmes, par leur contact, déclenchaient un mécanisme secret de mémoire.
Je me rappelai alors une promenade semblable, bien des années auparavant, où Lison, le vent la faisant frissonner, avait glissé son bras sous le mien avec un mélange d’abandon et de confiance. Ce geste, insignifiant en apparence, me revint avec une netteté troublante, comme si l’instant présent n’était qu’une répétition, ou mieux encore, une réactualisation de ce passé. Car il est des gestes que le temps, au lieu de les effacer, grave plus profondément encore dans la matière de notre être.
Mais si Saint-Malo nous offrait la force de ses remparts et la densité de ses souvenirs, Dinard, de l’autre côté de la Rance, nous accueillit avec une douceur tout opposée. Là, ce n’était plus la pierre sombre qui dominait, mais les villas claires, aux jardins clos, que le printemps couvrait de fleurs. Tout semblait respirer une forme d’élégance surannée, comme si le temps s’y écoulait plus lentement, retenu dans la grâce des façades.
Ainsi, dans ce passage de Saint-Malo à Dinard, il me sembla que je traversais, non deux villes, mais deux états de l’âme : l’un, solide et austère comme les remparts battus par le vent ; l’autre, tendre et mélancolique comme un jardin clos où la mémoire se promène à pas feutrés. Et je compris, une fois encore, que ce voyage n’était pas tant un déplacement dans l’espace qu’une exploration dans la profondeur du temps, où chaque pierre, chaque fenêtre, chaque odeur, ranime en nous des existences que nous pensions révolues.
La ville semblait baignée dans une clarté diffuse, ni vraiment ensoleillée, ni vraiment voilée, comme si l’atmosphère elle-même hésitait entre l’éclat et la mélancolie. Nous nous promenâmes le long de la plage, où la mer, retirée au loin, laissait apparaître de larges étendues de sable humide, miroir fragile reflétant le ciel. À chaque pas, nos silhouettes s’y allongeaient, s’y déformaient, se mêlaient, si bien que je ne savais plus distinguer nettement où commençait la réalité et où finissait son reflet.
Je songeai alors à la singularité de ce lieu, qui n’était pas seulement une station balnéaire mais un véritable espace de résonance intérieure. Car marcher sur cette plage, c’était marcher aussi sur des souvenirs qui, tels les coquillages enfouis, affleuraient parfois au hasard d’un regard ou d’une pensée. Je me surpris à évoquer silencieusement, en regardant les vagues, les conversations que j’avais jadis eues avec Lison, les éclats de rire partagés, les promesses murmurées à voix basse et que la marée avait peut-être emportées.
Au moment où le soleil disparut derrière la ligne d’horizon, la plage s’embrasa d’une lumière orangée, irréelle, qui nous enveloppa Victoire, Lison et moi dans une même clarté. Et je sentis que ce n’était pas seulement un coucher de soleil : c’était aussi la réminiscence de tous ceux que j’avais contemplés dans ma vie, ailleurs, avec d’autres, à d’autres époques. Chacun d’eux se condensait dans celui-ci, si bien que ce soir-là, sur cette plage de Dinard, il me sembla contempler non pas une simple fin de jour, mais la totalité de mes jours passés, réunis dans une dernière flamboyance avant la nuit.
Nous avions choisi d’y passer la nuit à l’hôtel Printania. La chambre que j’avais choisie, par un étrange phénomène de réminiscence, se peupla aussitôt de son image passée, comme si le présent n’était qu’une faible superposition sur une toile peinte trente ans plus tôt.
À peine nous y fûmes entrés, je fus alors saisi d’un trouble particulier, non point causé par le confort, pourtant évident, ni par la vue splendide qu’offrait la fenêtre ouverte sur la baie, mais par ce mystérieux pouvoir qu’ont certains lieux de condenser le passé dans le présent, rendu davantage troublant par la présence de mon épouse Victoire aux côtés de Lison. Cette chambre, avec ses deux grands lits avait, elle aussi, été le théâtre d’instants vécus quelques années plus tôt, alors que nous y avions séjourné Lison et moi, où pour la première fois nous avions filmé nos gestes les plus tendres. Mais de ce souvenir que d’autres auraient peut-être conservé comme une image crue, je ne gardais pour ma part que la texture d’un instant — la couleur des rideaux au crépuscule, l’écho d’un rire, la certitude étrange qu’en cet endroit précis quelque chose d’essentiel avait été fixé pour toujours. Alors que le film du passé défilait dans mon esprit, Lison se collant tout contre moi me dit dans un souffle à l’oreille : « tu te souviens ? »
De la fenêtre, la baie offrait ce soir-là ses reflets changeants : tantôt d’un gris perle, tantôt d’un vert profond, selon que le nuage voilait ou non le soleil. J’éprouvai cette sensation singulière que Proust a si bien décrite : celle d’un instant où la mémoire involontaire, déclenchée par une impression sensible — ici la lumière d’un soir maritime —, libère soudain le flot de tout un passé oublié.
Ainsi, en contemplant ce paysage, je ne voyais pas seulement l’étendue mouvante des eaux, mais aussi la silhouette d’un autre moi-même, trente ans plus jeune, qui, du même balcon, s’émerveillait aux mêmes lueurs. Et je comprenais, avec une sorte de vertige doux-amer, que le temps n’efface rien, qu’il se contente de superposer ses couches, et qu’il suffit d’un détail — une couleur, une odeur, un murmure — pour que ces strates se confondent, abolissant les années.
La nuit descendit sur la baie avec cette lenteur particulière aux soirs d’été, où le jour, avant de céder, semble vouloir retenir son empire en multipliant ses reflets et ses nuances. La lumière se fit d’abord dorée, puis d’un rose très pâle qui teintait les flots, comme si la mer elle-même, consciente de l’imminence de l’obscurité, avait voulu conserver quelque chose de la chaleur du jour. Enfin, tout bascula dans un gris bleuté, puis dans le noir, où seules demeuraient visibles quelques lueurs tremblotantes de bateaux lointains.
Je restai longtemps à la fenêtre, respirant ce parfum d’embruns mêlé à celui, plus intime, du linge fraîchement lavé de l’hôtel. L’air de la mer, pénétrant par bouffées irrégulières, emplissait la chambre d’une fraîcheur qui contrastait avec la chaleur douce accumulée par les murs. Ce contraste même éveillait en moi une mémoire enfouie : celle des soirs d’enfance où, dans la maison familiale, je m’attardais à la fenêtre après l’heure du coucher, cherchant à saisir dans le ciel nocturne un secret que je sentais m’échapper.
Dans le silence grandissant, chaque bruit prenait une importance démesurée : le craquement du bois dans le corridor, le murmure assourdi d’une voix qui passait au-dehors, ou encore, de loin en loin, le cri aigu d’une mouette attardée. Ces sons, si menus qu’ils eussent été imperceptibles en plein jour, devenaient à cette heure la matière même du temps qui s’écoulait.
Dans un trouble profond je rejoignis mes compagnes qui ne m’avaient pas attendu pour aller diner. Elles devisaient gaiement avec deux quidams alors que j’approchais de la table qu’elles occupaient. Je m’installai à mon tour entre elles deux, sans un regard pour les deux bavards qui, ayant compris que leur présence m’importunait, se retirèrent en murmurant quelques excuses. Avaient-ils flairé une occasion pour faire connaissance et peut être plus ? Qui sait ! Aucune parole inutile ne fut échangée et nous passâmes commande d’huîtres de Cancale, de coquilles diverses et de tourteaux, péché mignon de Lison comme de Victoire. Les pensionnaires attablés autour de nous s’interrogeaient du regard en nous dévisageant à la dérobée, peut-être en murmurant.. « Pensez-donc, cet homme seul avec deux femmes, l’une est sans doute son épouse, mais l’autre ? » L’arrivée d’un serveur avec notre commande suivit d’un sommelier avec les vins mit fin aux regards soupçonneux et sournois de nos voisins de table. Le repas terminé nous prîmes congé rapidement, suivis par des regards suspicieux, peut-être même envieux..
Et tandis que mes compagnes se préparaient à se coucher, rapprochant les lits pour n’en faire qu’un seul espace commun, je me laissai envahir par une impression étrange : celle que la chambre, devenue le réceptacle de nos présences, n’était plus seulement un lieu où l’on dort, mais une sorte de théâtre intérieur où les ombres du passé, les sensations du présent et les pressentiments de l’avenir venaient se rejoindre dans une même vibration. Après quelle eurent terminé leur toilette, mes deux compagnes apparurent dans leur éclatante nudité, prêtes à aller au lit, en me pressant d’en faire autant. Elles comprirent que mon trouble m’occupait encore, aussi elles s’employèrent à me déshabiller. Elles me poussèrent avec douceur sous une douche tiède en m’y accompagnant. Le contact nu, chaud et mouillé de leur épiderme contre le mien, les caresses que nous nous échangeâmes achevèrent de me remettre d’aplomb.
Ainsi, lorsque je m’étendis enfin, entouré de leurs corps tournés vers moi, je pus les caresser à loisir pendant qu’elles me prodiguaient des douceurs. Entouré de leurs respirations déjà assoupies, je n’eus pas le sentiment de céder au sommeil comme à une simple fatigue : je plongeai plutôt dans un état où le temps se brouille, où l’on ne sait plus très bien si l’on rêve ou si l’on se souvient, et où la baie de St Malo, invisible derrière les rideaux tirés, continuait, par-delà le repos de nos corps, à battre doucement de sa respiration immense. Ainsi nous nous endormîmes, nos corps nus ne formant plus qu’un.
Lorsque je rouvris les yeux, la lumière du matin pénétrait déjà dans la chambre, mais d’une manière hésitante, tamisée par les rideaux que la brise faisait doucement onduler. C’était une clarté pâle, presque laiteuse, comme si le jour, dans cette baie enveloppée de brumes, ne voulait pas brusquer les dormeuses. Avant même de bouger, je restai immobile, attentif à ces nuances fugitives qui précèdent le véritable éveil, où l’on ne distingue pas encore clairement si l’on est dans le prolongement du rêve ou dans le recommencement du réel.
Le silence était troublé seulement par un bruit régulier, semblable à une respiration : ce n’était pas celle de Victoire et Lison qui reposaient encore, mais celle de la mer elle-même, dont les marées invisibles à mes yeux, se laissaient pourtant deviner dans cette cadence sourde et lointaine. Ce rythme maritime me rappelait soudain d’autres matins, vécus ailleurs, dans des chambres différentes, mais où la mer, toujours, avait été comme une présence discrète, immuable, plus fidèle que les visages mêmes des êtres que j’y avais connus.
En me tournant légèrement, je vis le profil endormi de Lison, ses cheveux en désordre répandus sur l’oreiller, et au-delà, le corps paisible de Victoire. Je fus alors frappé par cette pensée étrange que, dans le sommeil, les êtres que nous aimons nous deviennent mystérieux, comme retirés dans un monde où nous n’avons pas accès, et que nous les redécouvrons chaque matin comme s’ils avaient voyagé loin de nous. Cette impression de distance, loin d’affaiblir mon attachement, le renforçait : il me semblait que chaque réveil, en restituant leur présence, me les donnait de nouveau, comme une grâce renouvelée.
Je me levai sans bruit et ouvris la fenêtre. La baie s’étendait devant moi, baignée d’une clarté plus franche que la veille, mais non moins changeante. L’eau miroitait par endroits d’un éclat d’argent, ailleurs se brouillait de reflets verts et bleus. Des barques de pêche revenaient lentement vers le port, traçant sur la surface des sillons qui se refermaient aussitôt, comme si la mer refusait de conserver la trace du passage des hommes. En respirant profondément cet air vif, chargé de sel, je sentis que ce matin ne m’appartenait pas seulement : il contenait, comme en condensé, tous les matins de mer que j’avais vécus, et même ceux que je ne vivrais jamais mais que ce spectacle me permettait d’imaginer.
Quand je me retournai, Victoire et Lison s’éveillaient à leur tour. Leurs premiers gestes, leurs voix encore alourdies de sommeil, se mêlèrent à la lumière de la baie. Ce fut un moment très simple, presque insignifiant, mais qui me sembla d’une beauté rare, car je savais déjà que le temps, en l’emportant, en ferait l’un de ces instants qu’on ne cesse de chercher à retrouver sans jamais les rattraper.
Après une douche fraîche, je commandai le petit-déjeuner à la chambre, tandis que mes femmes s’attardaient sous l’eau, riant et conversant avec une sorte d’insouciance charmante qui semblait suspendre le temps. Drapées de serviettes de bain trop courtes pour couvrir leurs corps, le devant était caché en revanche elles montraient leurs fesses, elles surgirent dans l’embrasure de la porte au moment où le personnel, un jeune homme portant un plateau lourd et couvert de viennoiseries et une femme de chambre attentive, pénétra dans la pièce après avoir timidement frappé. Leurs mouvements, pleins de spontanéité et d’inadvertance, offraient un mélange étrange de pudeur et d’oubli de soi, comme si elles ignoraient que le monde pouvait les observer. Victoire, se retournant, laissa entrevoir sans intention ses fesses, ce qui fit hésiter le jeune homme, suspendu entre la curiosité et la politesse, tandis que Lison, dans un geste prompt de solidarité, tenta de préserver l’ordre des convenances, oubliant momentanément que son opulente poitrine devenait le centre de regards inopinés.
Lorsque le personnel se retira, laissant derrière lui le vaste plateau de viennoiseries disposé sur le lit, elles s’effondrèrent en pouffant sur la couette, se servant avec un plaisir naïf et communicatif, riant à petites secousses, comme si l’univers tout entier se réduisait à ce moment délicieux d’intimité et d’insouciance partagée. Agenouillées nues sur la couette, grignotant leur croissant en buvant leur café, elles étaient appétissantes, désirables, j’en restai ébahi.. Victoire s’étant retirée en salle de bain pour procéder à quelque ajustements de maquillage, j’en profitai pour attraper Lison par la taille et, la faisant pivoter avec douceur, elle se retrouva sur moi. En bonne écuyère elle avait parfaitement compris ce que j’attendais d’elle. Saisissant mon sexe elle le dirigea avec autorité vers son fondement, frottant le gland avec ardeur sur son vagin tout en gémissant de plaisir. La suite ne fut que du bonheur mais de courte durée car mon esprit me prévenait que le point de non retour allait être atteint. Après un court instant, en bramant, je rendis les armes en inondant le fond de son ventre de ma semence, ce qui provoqua une réplique immédiate chez Lison qui glapit longuement, exprimant sa jouissance. Elle resta hébétée quelque temps, voguant sur un nuage, puis revenant sur terre, me saisissant par le cou, elle me murmura à l’oreille que si elle avait encore eu des œufs, cette fois je lui en aurait fait un. Je n’eus pas le loisir de lui répondre car Victoire apparut alors que Lison, en se dégageant de mon emprise, exposa ses fesses desquelles dégoulinait une liqueur blanchâtre. Victoire demanda avec une pointe d’agacement s’il n’y avait pas plus urgent que de se rouler des pelles…
Ainsi tôt matin nous quittâmes Dinard pour l’Île de Ré. Assis à l’arrière, je laissais mes pensées se perdre au rythme des bavardages ininterrompus de mes deux compagnes, qui se succédaient par bribes dans mes oreilles, tantôt légères et riantes, tantôt captivées par les réflexions sur les hommes, leurs préférences et leurs manières. « De quoi parlez-vous, les filles ? » demandai-je, curieux, les ayant entendues parler de sexe. « Des hommes… de ce que nous aimons, et de ce que nous préférons », me répondirent-elles avec une malice innocente qui me fit sourire. « Mais encore.. » demandais-je. « Du sexe des hommes, des noirs et des blancs, que nous préférons circoncis, on n’aime pas ce qui cache le gland. Les hommes circoncis sont moins souvent des éjaculateurs précoces, leur gland étant moins sensible donc plus endurant, c’est ce qui convient le mieux à nous, tes femmes ». Elles évoquèrent leur expérience avec Ali, elles déclarèrent que la bandaison d’un sexe noir, plus épais et plus long, n’atteint pas la dureté d’un blanc, qu’un noir reste trop souple, parfois ça pose problème au moment de la pénétration, du moins avec celle d’Ali déclara Lison, qui tenait fermement le volant de la grosse américaine qui filait sur la route pendant que, pouffant toutes les deux, Victoire ajoutait qu’elle avait eu la même impression avec ses deux amis noirs.
Nous avions passé Nantes ; l’air fraîchissant, nous recapotâmes la voiture et je repris le volant des mains de Lison qui se glissa entre Victoire et moi.
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#2903484
FB57 a écrit :trestigres superbe série , un grand merci


Merci!
Avez-vous lu mon dernier post, un peu longuet je vous l'accorde? J'y ai mis un peu plus de romantisme, tel que nous l'avions vécu tous les trois au cours de ce voyage, et enrichi le style littéraire. Je sais que cela ne plaira pas à beaucoup: trop de prases longues, trop de littérature, de digressions,.. Je redoute le verdict de notre Bernard Pivot, alias Dionysos..
Si vous n'aimez pas, dites-le moi et je reviendrai à un style plus "cash"
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