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par erwin92
#2173975
J’ai commencé il y a quelques temps à vous raconter une soirée de candaulisme et de soumission. Cette soirée s’est déroulée il y a maintenant quelques années. Mais vous raconter cette séance m’a amené à me plonger dans mes souvenirs et me remémorer cette rencontre avec Jean et Isabelle et les mois qui ont suivi.
Mes activités professionnelles très prenantes et divers événements dans ma vie privée avaient enfoui cette période au fond de mon armoire à souvenirs. C’est en retrouvant le disque dur sur lequel j’avais stocké toutes les photos issues de cette relation que m’est venu l’idée de raconter cette soirée qui fut à la fois une des plus belles et des plus intenses mais aussi une des dernières que j’ai passé en compagnie d’Isabelle et de son mari, Jean.
Et au gré des photos et des souvenirs de cette soirée, j’ai eu envie de vous raconter l’intégralité de cette belle rencontre. Pour la partager avec vous et pour apporter un témoignage sur la magnifique chose que peut être le candaulisme, quand il est appréhendé avec respect, mais aussi, vous le verrez plus loin dans ma narration, les dangers qui parsèment ce type de relations.
Commençons donc par le commencement.
J’ai rencontré Jean dans le cadre de mes activités. J’intervenais en même temps que lui dans certaines conférences. (Je ne m’étendrais ni sur ses activités ni sur les miennes par souci d’anonymat)
Nous voyions tous deux la cinquantaine approcher à grands pas. Nous avions des gouts communs et nous avons sympathisé. Au fil du temps, ce qui peut ressembler à de l’amitié s’est installé entre nous. Je venais de perdre mon épouse et me retrouvais seul à Paris, mes enfants étant restés en Province chez leurs grands-parents pour leurs études.
Jean m’invita à diner chez lui et je fis la connaissance d’Isabelle. Plus jeune que lui d’une quinzaine d’années, elle était très belle. Il se dégageait d’elle une distinction et un calme envoutants. En deux mots, je suis tombé sous le charme en une soirée.
Diplômée en droit, elle effectuait de temps à autres des missions auprès de groupes industriels. Mais elle était surtout la maitresse de maison d’une très belle demeure du début du siècle en banlieue parisienne et la mère attentionnée de deux adorables enfants. Issue d’une famille de notables, on sentait qu’elle avait reçu une éducation bourgeoise qui la faisait se comporter toujours avec retenue, distinction et féminité. Elle n’était pas pour autant guindée. Sa décontraction et sa douceur en toute circonstance la faisaient évoluer avec grâce ou qu’elle se trouve. Le genre de femme qui ne peut laisser personne indifférent. Une femme de notre temps.
Je sentais entre Jean et elle un lien très fort. Leurs regards et leurs attentions réciproques en témoignaient. Leurs deux enfants étaient en bas âge et Isabelle prenait très à cœur son rôle de mère. Avec eux, elle prenait le temps de jouer, de leur faire faire leurs devoirs et les réprimandait de sa voix étonnamment basse, presque rauque, surprenante pour une femme si fine.
Elle restait toujours d’une humeur égale, qu’elle soit occupée, débordée ou inactive.
Je n’aurais jamais imaginé alors que cette rencontre allait se transformer en une extraordinaire histoire d’amitié et d’amour.
Une histoire de sexe aussi. Hors norme.
Merci à Isabelle et Jean de l'avoir vécue avec moi.

2010-07-24.jpg


C’est cette histoire que je vais essayer de vous raconter ici, à l’aide de mes souvenirs et de mes photos.
Puissiez-vous ressentir à cette lecture le centième du plaisir que nous avons eu à la vivre, j’aurais atteint mon objectif et je pourrais définitivement refermer ce livre.
Vous n’avez pas les permissions nécessaires pour voir les fichiers joints à ce message.
sdelva, patbou2001, pat45 et 1 autres a liké
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par sergio
#2174218
Très bon début qui nous rend impatient de lire la suite mais surtout pas de refermer le livre trop vite. :D
par Archer
#2174288
@erwin92 merci beaucoup pour la démarche.
Qualité de plume remarquable ! (Que j'avais déjà remarqué sur ton post dissertatif à propos des escarpins ;)
On va suivre le feuilleton avec attention !
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par erwin92
#2179548
Je situerais le point de départ de notre histoire, lors d’un voyage professionnel que nous faisions ensemble aux Pays Bas. Jean était comme toujours, un peu sur la réserve, mais toujours partant pour nos virées.
Je l’emmenais passer la soirée dans une ruelle du Red Light District, le quartier chaud d’Amsterdam. Nous avons contemplé à loisir les jeunes femmes qui s’exposaient en vitrine. On aurait pu se croire au salon de l’auto à admirer les plus belles carrosseries. Les modèles courant de série attirant bien moins l’œil. Mais comme dans l’industrie automobile, les plus beaux modèles, ceux qu’on rêve de posséder sont souvent hors de prix… et là il ne s’agissait que d’une location pour un petit tour dans une chambrette glauque…
Nous nous sommes donc sagement rabattus sur des perspectives plus raisonnables et nous avons fini la soirée dans un bar ou un spectacle sado-maso mettait en scène une jolie jeune femme brune qui me faisait vaguement penser à la femme de Jean, dans mon esprit déjà passablement embrumé.
Mais je me gardais bien de lui dire.
Notre alcoolisation aidant, nous en vînmes bientôt aux confidences les plus intimes et je lui confiais que ma femme et moi aimions bien, de son vivant, ce genre de jeu de rôle du maître et de la soumise. De fil en aiguille, il me confia à son tour que depuis la naissance de leur deuxième enfant, Isabelle était plus distante. Je le sentis hésiter, puis il finit par me dire que sur le plan sexuel, il restait un peu sur sa faim.
Et nous sommes restés jusqu’à la fermeture du bar à parler des relations intimes. Je lui donnais quelques détails sur la relation D/s que nous avions bâti avec ma femme. Il ne me posa pas de questions ce soir-là. Se contentant de m’avouer qu’Isabelle était assez conventionnelle dans son approche des pratiques sexuelles. Sans plus de détails. Je lui dis que parfois, il fallait trouver le bon code pour réactiver sa sensualité et qu’Isabelle comme toute femme avait le sien. Isabelle me paraissait très séduisante et séductrice et je ne pouvais pas imaginer qu’elle soit dépourvue de sensualité.
Je me tus sur ces mots. Jean me regardait pensivement. Je mis ça sur le compte de l’Aberlour dont il avait un peu abusé.
Après un long silence, il m’avoua qu’il était fasciné par le genre de relation que j’avais eu avec ma femme et qu’il rêverait de vivre la même chose avec Isabelle, mais s’empressa d’ajouter que cela ne serait jamais possible.
Finissant notre dernier verre, je conclus assez banalement d’un « il ne faut jamais dire jamais… ».
Il s’excusa aussitôt de m’avoir lancé sur ce sujet, moi qui étais fraichement veuf. Je lui répondis qu’il n’y avait pas de mal, que la sexualité était un élément majeur de la vie de couple et que, pour ma part, je n’avais aucune réticence à en parler et que, s’il le voulait, si ça pouvait l’aider à améliorer sa relation avec sa femme sur le plan sexuel, nous en reparlerions.
Sur ce, nous sommes rentrés à l’hôtel à pied et pas très frais.
Jean me rappela bien longtemps après ce « il ne faut jamais dire jamais » et les conséquences qu’il a eu sur nos vies.
Ni lui ni moi ne nous doutions alors des moments que nous allions vivre dans les mois qui suivirent.
pat45, Monsieur a liké
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par erwin92
#2179753
Plusieurs semaines ont passé après cette soirée arrosée.
Jean et moi, nous sommes retrouvés dans un groupe de travail à Milan.
Le premier soir, après le dîner, Jean me dit qu’il avait quelque chose d’important à me dire. Il semblait gêné.
« Voilà, il y a un truc qui me trotte dans la tête depuis longtemps… tu te rappelles le bar à Amsterdam avec le spectacle sado-maso ? Eh bien, notre discussion, la relation maitre-soumise, j’en ai parlé avec Isabelle… »
« Ha ? »
« Oui, j’ai des images dans la tête, je vois Isa comme la fille du bar… »
« Oh, c’est un fantasme, il faut juste essayer avec de petits jeux, si ça vous dit… »
« Oui, mais je n’y arrive pas… Elle me connait trop, elle ne me prend pas au sérieux… Ca la fait rire…»
« Il faut que vous en parliez sérieusement. Que tu lui expliques que c’est important pour toi. Qu’elle essaie de jouer le jeu… »
« Justement, on en a parlé… On a parlé de nos fantasmes, et elle a fini par m’avouer que parmi tous les fantasmes dont je lui avais parlé, se sentir soumise, dirigée, était finalement celui qui l’excitait le plus… Mais qu’elle n’arriverait jamais à me voir comme un maître… »
« Et bien de quoi te plains tu… ??? Tu es marié avec la femme la plus ravissante de l’univers qui t’avoue qu’elle aimerait bien être soumise à toi si tu savais t’y prendre, franchement, je connais plus malheureux… »
Je regrettais aussitôt mon ton sec et mes mots ironiques.
« Mais toi Jean, tu te sens comme un maître déjà au moins ? »
« Je ne sais pas… Je n’arrive pas à rentrer dans le rôle. Peut-être que je l’aime trop… »
« Sans doute… On ne peut pas être le maître d’une femme qu’on aime. Sauf si un sadique se marie avec une masochiste. Sinon c’est impossible… »
J’ajoutais comme pour moi seul :
« Ou alors, il faut aller au-delà de l’amour… il faut adorer cette femme et que ce soit réciproque… que depuis la nuit des temps vous ayez été destiné l’un à l’autre… Mais ça… »
Je ne finis pas ma phrase. Ma gorge se serrant d’un coup.
Je respirais un grand coup et je tentais de masquer mes yeux brillants.
Je repris, à nouveau un peu agressif :
« Elle aimerait être soumise ? Mais elle sait vraiment ce que ça veut dire ? Tu sais toi ce que ça signifie comme somme d’amour, comme vénération, comme confiance aveugle l’un envers l’autre ? Crois-tu que vous en soyez à ce stade d’osmose parfaite ? »
Jean me regardait gêné. Je me repris :
« Eh bien, écoute, je vais te dire… c’est un bon début… Il faut juste continuer à en parler et réessayer, en définissant les rôles et les règles… »
Jean parût se détendre à ces derniers mots.
« Oui, peut être… et puis je me suis dit que tu pourrais peut-être m’aider, me donner des conseils pour devenir un « vrai » maître… »
Nous nous sommes mis à rire, autant pour nous détendre que parce que, effectivement la situation pouvait prêter à rire.
Je me sentais d’un coup redevenir léger.
Comme si Sophie était revenue dans un souffle m’apaiser depuis l’au-delà.
« En somme, tu voudrais que je devienne ton coach, pour faire de toi un maître ? C’est ça ? »
« Oui, c’est à peu près ça… »
« Alors commençons tout de suite… il faut que vous en parliez sérieusement. Mettre des images et des actes sur les mots de domination et de soumission. Et bâtir votre périmètre et votre calendrier à l’intérieur duquel vous allez jouer… Et attention, cette soumission devra rester dans ce périmètre bien défini. Avec des règles à fixer et à respecter par vous deux. »
Jean me regardait, plein de bonne volonté, mais visiblement, si je lui avais parlé en hébreu, il aurait eu la même réaction… Sa réponse me le confirma :
« Oui, tu as raison, on va se fixer un jour de la semaine pendant lequel elle devra suivre mes règles. Enfin on commencera par fixer les règles… »
« Non, ce n’est pas du tout ça… les règles viendront après. Et vous n’aurez pas besoin de calendrier… Il faut d’abord progressivement planter le décor. Changer son regard sur toi, et le tien sur elle… Que pendant vos jeux, chacun voit l’autre autrement que dans la vie de tous les jours. C’est ce qui créera la nouveauté et le piment, autant chez toi que chez elle…»
Il me regardait sans répondre. Comment expliquer l’inexplicable. Expliquer comment créer une alchimie si rare ? Jean était tellement touchant dans sa volonté d’y arriver…
Je me tus.
Je réfléchis un moment à la meilleure façon de les aider, parce que je sentais bien que Jean y tenait et qu’ils étaient dans une impasse.
Je lui donnais quelques conseils, mais à chaque fois que nous en parlions, je sentais bien qu’il n’y arrivait pas.
Mais il avait tellement envie d’y arriver et de vivre son fantasme…
Jean était mon ami et Lui et sa femme m’étaient d’un grand soutien moral à cette époque. Je ne voulais pas risquer de gâcher et de perdre leur amitié en étant maladroit ou en prenant des initiatives qui pourraient être risquées et mal prises par l’un ou par l’autre.
Je me dis que la meilleure façon de les aider était finalement de ne pas m’en mêler et peut être même de le décourager dans son entreprise.
« Tu sais, Jean…Tu ne deviens pas un maître… tu l’es ou pas. Le plus important est que tu accompagnes ta femme vers ce qu’elle veut, si être soumise est vraiment ce qu’elle souhaite et si tant est qu’elle le soit vraiment au fond d’elle-même… Si c’est le cas, peu importe qui sera son maître. Si tu l’aimes et si tu savais le bonheur qu’elle vivra en atteignant son idéal, tu devras préférer la perdre que de l’empêcher de vivre son rêve… Tu comprends ? »
Jean me regardait sans piper mot. Visiblement ébranlé.
« Sauf que là c’est plus ton rêve à toi. Un rêve ou tout est plus simple que la réalité. Tu te ferais plaisir égoïstement, sans que ça n’ait aucune conséquence sur ta vie et sur ton bonheur ? Je vais te donner un conseil, Jean… contente-toi de petits jeux de menottes et de fessées dans l’obscurité de votre chambre. Et oublie le reste… »
Nous passâmes à un autre sujet après cette discussion dont je ressortis avec une impression bizarre. Jean aussi sans doute, car nous n’abordâmes plus le sujet pendant un bon moment…
A suivre
pat45 a liké
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par erwin92
#2179769
Deuxième épisode du jour... je ne serais pas toujours si prolixe ;)
Les souvenirs remontent tous seuls en ce moment.

Un après midi, Jean passa à mon bureau à l’improviste. Il semblait surexcité.
Il s’assit, alluma une cigarette et me dit :
« Ca y est j’y suis arrivé !… »
« Comment ça ? »
« He Bien j’ai réussi à convaincre Isabelle de vivre une aventure virtuelle avec un inconnu sur Internet. Bon d’accord, elle ne sait pas que c’est un dominateur mais elle est d’accord pour que je fasse des photos un peu érotiques d’elle et que je lui envoie. En masquant son visage bien sûr… C’est génial, ça non ? Elle a fini par céder. Elle ne comprend pas bien le but, mais si ça peut me faire plaisir elle est d’accord ! »
Je le regardais, interrogatif :
« Moi non plus je ne vois pas bien le but… ça va t’apporter quoi ? »
Il me répondit aussitôt comme si c’était une évidence :
« Et bien, je lui ferais lire les commentaires qu’il m’enverra sur les photos et j’espère que ça la troublera et que ça fera avancer les choses vers ce que je veux… »
Je ne savais pas trop quoi lui répondre. Je ne voyais pas en quoi envoyer des photos dénudées ou non de sa femme à un inconnu allait convaincre celle-ci de devenir la soumise de son mari…
« Ah oui, et cet inconnu tu l’as trouvé ou ? Et il va faire quoi à part reluquer ta femme ? »
Je dis cela sur un ton assez vif qui me surprit moi-même.
N’étais-je pas en train de devenir jaloux ?
Je n’eus pas le loisir de réfléchir plus avant. Jean me répondit.
« Oui, peu importe comment j’ai trouvé cet inconnu. Il saura trouver les mots. C’est un maître avec beaucoup d’expérience… il saura trouver les mots pour lui donner envie d’aller toujours plus loin…»
Je restais sans voix. Piqué. Je hochais la tête dans un signe de pitié.
« Et ce maître extraordinaire, tu vas te fier à lui pour te faire embobiner… et si ça se trouve tu vas même accepter de lui faire rencontrer ta femme… ? »
Il me regarda, triomphant.
« Oui, Monsieur. Je lui ferais rencontrer Isabelle les yeux fermés. Je lui confierais même s’il le veut. J’ai totalement confiance en lui… »
J’explosais. Je me levais et tapais du plat de la main sur mon bureau.
« Mais tu es devenu fou, mon pauvre Jean ! Tu es marié avec la femme la plus belle, la plus adorable qui soit et tu la confierais au premier inconnu venu ???
Mais tu es dingue ??? Tu supporterais de voir un lourdaud inconnu mettre ses sales pattes sur Isabelle ??? Je ne te laisserais pas faire ça !!! Tu vas arrêter tout de suite ce délire avec ce mec qui est peut être un psychopathe ! »
Je me rassis, à bout de souffle.
Jean me regardait avec toujours son petit sourire aux lèvres.
Je vis rouge.
D’un bond je contournais le bureau et le saisit par ses revers et le levant de force de son fauteuil, je le plaquais le long du mur.
Je me mis à hurler, mon visage à quelques centimètres du sien.
« Ecoute-moi bien Jean… Tu ne feras pas ça. Tu as vu ta femme ? Tu as vu quelle merveille c’est ??? Tu sais la chance que tu as ??? Ce que tu as là, son amour, son intelligence, sa présence, sa beauté, sa douceur, il y a des gens qui n’en croiseront jamais le millième même dans leur rêves !!! Tu sais que je donnerais 20 ans de ma vie pour revivre rien qu’une journée ce que tu vis avec elle, pauvre con !!! Et toi, juste pour bander et vider tes pauvres couilles, tu vas la foutre dans les pattes d’un mec que tu ne connais même pas ??? »
Hors de moi, je le secouais au rythme de mes mots.
« Je vais t’exploser la gueule et à lui aussi ! Je vais empêcher ça, tu peux me croire !!! Tu peux faire une croix sur tout ça !!! »
Je le relâchais brusquement. J’étais vidé, d’un coup. Abattu.
Je repris mon souffle et d’une voix lasse, je continuais :
« Je vais te dire un truc, Jean… Tu ne mérites pas Isabelle… Sors de mon bureau… Je ne veux plus jamais te revoir… »
Ebranlé, Jean se rajusta et me regarda gravement.
« J’ai entendu ce que je voulais entendre, Erwin… Tu ne pouvais pas faire de plus belle déclaration d’amour à Isabelle… Je voulais juste en être sûr. Tu crois que je n’avais pas remarqué tes regards sur elle depuis le temps ? Et ton côté protecteur quand on parlait d’elle et de mes fantasmes. Je vais même t’avouer une chose… elle aussi, elle a un faible pour toi… Je le sais. Depuis le début. Même si elle m’a souvent dit que tu l’impressionnais, qu’elle te trouvait distant et qu’elle n’aimait pas ton regard sur elle, je n’étais pas dupe. Je suis aussi sûr de l’attirance qu’elle a pour toi, que celle que tu viens de dévoiler pour elle… Alors oui Erwin ! Je vais entamer cette correspondance avec cet inconnu. Et tu iras lui casser la gueule si tu veux! Cette liaison virtuelle, je la fais pour moi, pour elle et aussi pour toi… cet inconnu, ce sera toi, idiot ! »

A suivre..
pat45, Monsieur a liké
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par nacra29
#2180016
Un début d'histoire extraordinaire entre deux amis !! Et quelle confiance de la part de ton ami de t'offrir l'éducation de sa femme.
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par erwin92
#2180690
Petite précision... vous connaissez la fin (ou presque la fin puisque la séance que j'ai décrit par ailleurs, est une des dernières..)
Là je vous invite à découvrir notre cheminement, riche en moments forts. Avec nos tâtonnements, nos erreurs, notre amitié, notre amour devrai-je dire... et le vertigineux lâcher prise d'Isa.
Je suis heureux que vous preniez plaisir à découvrir notre voyage.
pat45, Monsieur a liké

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