Donc, cet homme charmant réalisant de magnifiques images de sa femme fort sensuelle me précisa que celle-ci serait de passage dans la capitale pour des raisons professionnelles, et que ce pourrait être une occasion de créer les éléments d'une rencontre. Les séances de dessin restent une merveilleuse occasion de se présenter l'une à l'autre, de s'observer, avec une distance raisonnable, puisqu'en général le modèle ne se trouve pas à portée de main, ni de crayon, de ma place d'observateur...
Les discussions reflétaient une certaine inquiétude fort compréhensible, et il nous fallut quelques semaines interrompues par les villégiatures d'été pour commencer à concrétiser le projet ! Celui-ci était bien sûr excessivement excitant, troublant, et il me semblait assez fou de rencontrer une femme qui ne savait rien de moi, en déplacement professionnel, et qui pourrait se dévoiler nue pour le jeu de mes crayons... Ohh que j'aime votre force et votre audace, votre liberté, votre capacité à oser suivre des désirs qui raisonnablement n'aboutiraient jamais....
Le principe essentiel fut de conserver un lien de communication entre eux, non pas par une puce implantée dans le cerveau (je regarde trop Black Mirror) mais en créant des phases de contact entre eux à des moments précis de la soirée, de manière à se concerter et décider de concert de la suite des festivités.
Ainsi je l'attendais au pied d'un ange nu et doré prônant la liberté, l'endroit était bien choisi, anxieux et curieux, stressé et excité à la fois.... elle devait l'être aussi, ce qui nous aida sans doute à nous reconnaître sans difficulté... On a marché, on a parlé un peu, on a cherché un café, l'un trop chaud, l'autre bondé, celui là désert, on a partagé un verre de vin italien, on a parlé, un peu... aujourd'hui, à distance de ce moment, j'imagine toutes sortes de sujets, de discussions enflammées que nous aurions pu avoir, mais là, j'avoue, les mots m'échappaient, son sourire naissant m’enivrait mais je ne parvenais pas à la faire rire.... et puis comme les verres se vidaient vint le moment de se séparer, elle allait appeler son tendre coordinateur de la soirée et m'enverrait un message pour me dire si nous pouvions continuer en phase dessin.... Je la regardais s'éloigner ému, pensant ne jamais la revoir, ne m'étant pas senti très adroit pour la convaincre, et je me dirigeais lentement vers chez moi... quelques minutes, c'est long et court à la fois, texte... ok pour le dessin ! grand bonheur, cœur en mode accéléré, retour sur mes pas, retrouvaille étrange car à ce moment, elle savait, je savais qu'elle allait se dénuder, dans sa chambre d'hôtel, s 'exposer à mon regard scrutateur, à l'analyse de mes crayons, et mes désirs aussi....
La chambre était petite et je crois que la distance crayon modèle en devenait moins raisonnable... elle jeta, comme au ralentit sa jupe, son chemiser, ses dessous disparurent comme par magie, sa peau claire et suave m'hypnotisait, ses courbes magnifiques, je peux le dire, des seins adolescents qui me donnaient, bien sûr, aussi d'autres envies que de faire des ronds sur le papier... mais bien sûr je n'en montrais aucun signe je crois... J'en étais si troublé que j'allais trop vite et oubliais d'installer le dessin dans la page, je faisais des traits, des courbes, je crayonnais, je crayonnais.... et du coup il lui manque presque une jambe, alors que je vous assure qu'elle en a bien deux, aussi jolies l'une que l'autre
MissP01.jpg
Sauriez vous la reconnaître, la belle Miss de l'océan ?
Jeanquinaparfoisqunedemitête
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